Stuart O’Connor: synthétiseur
Romain Bailly: guitare
Francis Lornet: guitare/chant
March 2022 rehearsal.
01-
02-
03-
04-
Stuart O’Connor: synthétiseur
Romain Bailly: guitare
Francis Lornet: guitare/chant
March 2022 rehearsal.
01-
02-
03-
04-
“On the fly”, first meeting and try out.
Drafty but goody, post-whatever, but presented now!
Romain Bailly: guitar, vocals
Stuart O’Connor: keyboard, vocals
Francis Lornet: guitar
Recorded live @ Romain’s with tascam DR40 and very slightly mastered afterwards.
Each title is numbered by its appearance in time and the name of the person proposing the theme.
01_Romain_01.mp3 _ : 15’O8
02_Romain_02.mp3 _ : 13’36
03_Francis_01.mp3 _ : 7’10
04_Stuart_01.mp3 _ : 17’14
05_Stuart_02.mp3 _ : 12’O3
06_Romain_03.mp3 _ : 10’11
Certains individus s’opposent à être qualifiés de personnes. Ce faisant, ils nient également la qualité d’humanité qui peut caractériser la nature des Autres.
Cependant, la violence est fort bien partagée, et bien qu’elle soit souvent associé à l’absence de surmoi, elle est proche de la perfection chez le “psychopathe”.
On peut le voir très bien dans le personnage du Joker traité dans le film Joker de Todd Phillips.
Non que ce soit enviable d’une quelconque façon, mais il s’agit d’un avertissement à la bêtise humaine: le châtiment peut être tout à fait et complètement mortel.
Bien que condamnable, il est entièrement justifié.
Voilà ce à quoi il faut prêter attention, voilà ce qui guette les imprudents.
Entraînement: Mouvement irréfléchi par lequel quelqu’un est poussé à agir sous l’effet d’une influence irrésistible.
Bon. En l’église, ça adoucit les erreurs. Ya encore du boulot… mais vu le niveau planétaire, on publie quand même.
Longue introduction, passa lenta et caida rapida.
Un peu de lecture instructive: https://revolutionfeministe.wordpress.com/2019/08/31/pour-julie-peut-on-etre-consentante-a-13-ans/
Tout les articles de ce blog sont à lire, le point de vue est objectif et sain.
Il est probablement difficile d’accès étant donné la société dans laquelle on vit toujours. A vous de changer, personne ne peut le faire à votre place.
Évidemment, il faudrait trouver un autre mot que “féminisme” parce que bon, il n’y a pas que les clitoris qui se font mettre, les pénis en font aussi les frais et surtout, la qualité (si l’on se base sur les statistiques, d’ailleurs biaisées comme le rappelle Salmona) importe bien plus, en matière d’humain, que la quantité.
Mais c’est un début prometteur.
Is that for pommies, you pommy cunts? 🙂
“L’art de la table” means, in french, both at the same time the way you cook and the way you appreciate the food, in a sense you may eventually find in japanese food art.
It’s not at all the matter, here, whatever categories this post may be in 🙂
“L’art de la table” signifie, en français, à la fois la façon dont on cuisine et la façon que l’on a d’apprécier la nourriture, au sens que l’on peut éventuellement retrouver dans la cuisine japonaise.
Ce n’est absolument pas le sujet ici, peu importe les catégories associées à ce billet 🙂
La femme parfaite existe. Elle s’appelle Milo Moiré et a été dotée d’un corps parfait.
Mais si elle est parfaite, c’est parce qu’elle aime. Elle donne gratuitement (ou presque 😉 ) à tous le plaisir de pouvoir admirer ce que la nature a fait de mieux: la femme.
Elle donne même beaucoup plus que l’image de son corps puisque ses performances sont également sexuelles. On peut toucher, on peut pénétrer.
En public.
Et si elle est si parfaite, c’est qu’elle a choisi d’être artiste plutôt que mannequin ou miss, qui sont réservés à ceux dont l’esprit étriqué ne comprend pas le monde dans sa réalité.
Ses textes sont courts mais éloquents pour ceux qui ont franchi les barrières de vents.
Et puis il faut saluer l’excellent photographe Peter Palm dont les clichés pourraient me rendre jaloux 😉
EDIT: Sa vidéo TEDx, visible sans se loguer chez ces cons de Youtube, si vous la regardez sur CETTE PAGE 😉
Si ça vous en fout un coup, c’est que vous n’êtes pas encore sortis de la matrice…
Si vous êtes d’accord avec elle… qu’est-ce que vous foutez ici? ^^
As simple as feeling love together AND desire AND begin easy for a rough finish 😉
Told in music by Tina and Ike (notice the names’ order 😉 )
PS: do not care too much about the Tina and Ike personnal story, shit just happens sometimes. Care for the Orange amps 😉
Les petites victoires ont en elles la petitesse, mais elles n’en restent pas moins des victoires.
En politique comme en art.
Montage rapide d’une première répétition après plus de 20 ans d’abstinence…
Batterie: Laurent
Guitare et chant (yaourt ^^) : Romain
Guitare: Francis
Pour la petite histoire, le guitariste Francis avait un lumbago des familles, mais l’envie de jouer ensemble a été plus forte — et le confort d’une nouvelle voiture a permis d’en minimiser les conséquences. Et comme il a bien fait! car quelques semaines après cette mi-avril, le batteur se cassait l’humérus droit…
Bref, encore du rouillé, pas de chant ni de solo de ma part, la gestion du reste a suffi 😀
Et c’était bien cool!
Et c’est du garage sans bassiste joué au salon! Mieux vaut de suite écouter le dernier morceau, quand on commence à être chauds 😀
Compo Romain
Compo Romain
Compo Francis 01
Compo Francis 02
Born to be alive
Compo Romain + Walk on the wild side
Compo Francis 02 +I’m a man + Sweet Jane
Compo Francis 02
Voilà une question qui a jailli des tanins anti-hémorroïdaires.
Alors que je m’apprêtais à participer à une biennale 2018 du coin, celle de Marcigny, que j’avais apporté le dossier en main propre en juin 2017, que je n’avais cessé d’envoyer des liens vers mes articles et mon catalogue par mail, en juillet et décembre 2017, que je réitérais en février 2018, sans jamais avoir de réponse, mais en n’ayant pas non plus de message de non distribution de mes courriels, je m’attendais à ne pas être sélectionné.
Quelle surprise donc de voir mon nom sur le site de l’association organisatrice! Je m’enquérais alors du pourqwakesse puisqu’il était stipulé que les sélectionnés étaient tenu au courant. On me demandait alors de renvoyer mes missives, ce que j’exécutais avec promptitude, accompagnées de photos de définition correcte destinées au catalogue de l’expo. Hélas, quelle ne fût pas mon désappointement en lisant la réponse du commissaire d’exposition: on se plaignait en creux de ne recevoir que tardivement les photos et, outre le fait que mes séries photographiques sur le Japon ne correspondaient pas au thème (“transformation et métamorphoses”, ce genre de thème est limite un cliché pour absolument tout ce qui concerne le Japon, lieu d’acculturation et de symbiose des temps et des cultures), on me disait avec une méchanceté dont seuls les crétins sont capables que l’on ne “décelait pas de portée artistique” dans mes œuvres…
De la part d’un commissaire d’exposition également exposant… on pourrait gloser à l’infini et publier dans le Canard ce confit d’intérêt notoire 😀
Que ma proposition ne corresponde pas au thème et à l’esprit de la biennale, je m’en serais fort bien acquitté.
Par contre, que l’on vienne me donner une leçon d’art, en se revendiquant de l’art contemporain, c’est une belle preuve d’incompétence et de manque de connaissances, à tout le moins, de ce qu’est l’art contemporain – que dire de quelques cailloux posés les uns sur les autres au somment d’un piédestal parallélépipédique rectangle blanc des plus banals, présenté au palais de Tokyo à Paris, par exemple? Doit-on y chercher une “portée artistique”?
L’art contemporain n’est rien d’autre que vaine tentative de réponse à la question épineuse (et forcément elliptique): qu’est-ce que l’art? Evidemment, ces considérations doivent manquer à ceux qui n’ont ni l’esprit universitaire ni la curiosité de s’instruire ni la liberté de pensée nécessaire à une certaine conscience.
C’est à coup sûr une terrible méconnaissance de l’art photographique.
Mais bref, venant de ceux qui critiquent aisément le centre d’art contemporain du même patelin, probablement avec raison, les subventions n’étant pas vraiment le but ultime de l’art, le fait est vraiment truculent.
Cependant, ayant accepté le refus qui m’était fait par retour de mail en précisant que j’étais seul juge de la “portée artistique” de mes œuvres, je demandais le retrait de mon nom de la liste des participants, ce qui, aujourd’hui, n’est toujours pas fait.
Au reste, la mort de Denis, il y a deux ans, avec qui j’avais des discussions enflammées sur l’art et le zeitgeist qu’on avait tout deux en horreur, suivie de celle de Françoise, esprit curieux, intelligent et victime de la place qu’on faisait et qu’on fait encore à ceux qui sont vraiment différents, puis celle de ma mère qui, en plus d’oblitérer un interlocuteur de plus, ramène sur le devant de la conscience la souffrance qui fait la vie et la mort qui la termine, l’écart pleutre que font les individus un temps connectés, tout cela crée une ambiance des plus dégueulasses.
Alors, cher commissaire d’expo, je vous merde, votre avis personnel n’a pas lieu d’être, qui plus est lorsqu’on n’est pas capable de s’atteler aux tâches administratives élémentaires de l’organisation d’une telle manifestation, à savoir utiliser une boîte à courriels, y répondre dans un délai raisonnable et surtout… LIRE le contenu des missives.
J’ai failli me retenir, mais comme on dit: “c’est toujours mieux dehors que dedans”.
That’s how a song reminds me of Dennis and Françoise.
Seen that Dennis? I’ve subscribed to a god damn ‘competition’ eheh. I know you were aware before me that competitions ain’t art nor part of it, really. But I also know you would have encourage me to do so, whatever bad experiences were by the past. So be it. I took a look at what’s been publicly shared, some few submissions are great, they tell. Don’t know much about mine although I made them to tell, too. I had to keep the exif inside, you know. I hate that. I like when the solely image tells. Well, let’s hope they’re as smart as one of the judge. We’ll see in few weeks, that’s the good thing in well organized stuff: you know it quick.
Oh yeah, I read the rules, and to be honest I don’t like them. Basically, what the rules say is: you will take all the shit if there is to take, there’ll be none for us 😀 Typical of anglo-saxon law, making individuals a bit more responsible than in latin law.
Not much to worry about anyway.
Anyway, all this reminds me I have a new series of pics to work on, the London series. Can’t really tell the name of it, secret.
No, we made shit trying to make it too perfect at the Japan Touch. I was about to write tons about cosplay, young females with less clothes, merchandizing and the feeling of it, but actually… What bothers me for real is that we’ve missed a sale. Do you know why? We had no FBM (fucking bank machine). Ok, we did not work it good, there was a cash machine near by… Well, shit happens 🙂
Otherwise it was great, it seems that people like the work I’ve done (someone told me it’s away from ‘cliché’ I appreciated that much), but to be honest (damn, I’m much honest today ^^) the public was not really into art. You know what I mean. Well, that’s how it is. Miss ya two, guys.
Hope you’re both well in my memories 😉 See you soon!
PS: I give you some pics I stole on instagram and so on about these crazy two days at the Japan Touch ( the deadpool one is from japan Touch Haru earlier last year 😉 ). You’ll see part of my show behind.
I add a vid too, maybe you can feel the dreamy substance behind those costumes. The first vid is fun, young girls fond of cosplay just near by us, one of them making a nice pussy dance standing front of 4 of my ‘variations’ 😉
Enjoy! And maybe I’ll give some pics of mine later.
Une série minimale de variations sera proposée lors de la Japan Touch 2016, en plus de la mostra de la dernière série des 18 vues de Kyoto intitulée META.
Grand format, beauté du travail graphique, accessibilité… et en exclusivité, bien sûr!
Ces œuvres seront signées sur place lors de la vente (une sorte de dédicace, mais surtout un échappatoire au manque de temps ^^).
A dans quelques heures!
A l’occasion du week-end consacré au Japon et aux cultures d’Asie les samedi et dimanche 10 et 11 décembre 2016, vous pourrez admirer, en plus des deux séries déjà publiées, une troisième série inédite qui sera dévoilée en exclusivité lors de l’exposition des “18 vues de Kyoto” à la Japan Touch 2016 à Lyon.
Vous pourrez, bien sûr, faire l’acquisition d’œuvres originales ou de reproductions (toutefois en nombre limité) proposées à cette occasion (pour une envie particulière, un support, un format, il faut bien sûr passer commande).
Deux œuvres originales sont d’ores et déjà réservées.
La réalisation sculpturale monumentale prévue initialement est reportée à plus loin, étant donné le triste agenda estival de l’artiste et la léthargie industrielle due à cette même période.
Chiendent… chiendent, même, sans majuscule.
Je me suis toujours demandé pourquoi ce pseudo, et il me semble bien, même si ma mémoire est faillible, que tu m’avais expliqué que c’était le premier mot qui t’était venu à l’esprit.
Oh bien sûr, à force de se connaître, je pourrais imaginer les dessous d’un tel mot. Mais cela restera entre nous quatre, pour le moment.
Vois-tu, quelques jours avant ton départ de ce monde qui te rendait presque malade par ses injustices et ses trop nombreuses faiblesses, je t’avais apporté un tirage d’art de mon cru, un portrait de Dennis. On avait les larmes aux yeux tous les deux à ce moment-là, mais tu étais heureuse de le retrouver tel qu’il était vraiment pour tous ceux qui l’ont vraiment connu.
Je t’avais dit “c’est une photo magique”, car, pour moi, elle représente paradoxalement plusieurs états d’esprit en une seule image. De prime abord, il y a ce regard taquin, en coin, qui semble dire “on ne me la fait pas”, tout en étant complice du photographe. Ensuite, il y a la liberté qui respire: “see ya’ll, je vous ai bien eu!” car oui, la liberté, c’est aussi et hélas celle de se faire la malle au moment le plus inopportun. Il y a aussi une certaine assurance et le plaisir à peine masqué d’avoir vécu un moment de complicité, alors que, couvre-chef en place, on s’apprête à partir pour regagner ses pénates après un repas qui a plus réjoui par la communion des esprits que par les mets toutefois excellemment cuisinés!
Il y a tant de choses dans cette image magique! Tant de choses… et pourtant elle n’est maintenant qu’un souvenir. La Vie s’est échappé d’elle, elle ne subsiste que par ceux qui restent et sont capables d’en parler, même avec beaucoup de mal.
Je ne savais pas, alors, que tu tentais désespérément d’apprendre à communiquer avec ce que Dennis pouvait bien vouloir te dire depuis cette sorte d’au-delà toujours innommable.
Je ne savais pas que je t’apportais, peut-être, ce moyen que tu recherchais ailleurs, alors que le désarroi t’envahissait, comme il est facile de le comprendre pour peu qu’on ait un soupçon d’humanité.
Alors, j’aime à penser que cette photo t’a permis d’exaucer ton vœu, qu’elle t’a ouvert les portes qui te restaient désespérément fermées et qu’elle t’a fait le plus grand bien.
L’esprit gamberge facilement lorsqu’il est pris dans les tourments de la douleur, et, parfois, j’ai peur de me tromper. Mais je me rappelle ton esprit enjoué et enthousiaste me disant “oui, c’est vraiment lui”. Alors, maintenant, et bien que tu manques cruellement à ceux qui te connaissaient, je souhaite que tous les deux, toi et Dennis, soyez heureux dans la mémoire de tous ceux qui ont fait un bout de chemin avec vous.
Tant il est vrai que, pas plus que le fond et la forme, l’esprit et le corps sont inséparables, l’affection de l’un se reporte toujours sur l’autre.
Il me faut donc alors penser, malgré la souffrance, que vous êtes tous deux continuellement amoureux et heureux d’avoir parcouru le chemin qui vous a lié.
Pour moi, et pour d’autres que tu connaissais bien, ton départ et celui de Dennis sont synonymes d’une profonde affliction… qu’il va falloir mettre à profit, si je puis dire sans ambages.
Il en est ainsi de la vie, et, comme disait Georg Cantor: « Je le vois, mais je ne le crois pas ». Non, vraiment, il est si difficile de le croire.
Faut-il que je me fasse à l’utilisation des systèmes de réécriture d’expressions fonctionnelles comme outil de transformation de programmes itératifs pour que l’on puisse à nouveau parler absolument de tout, sans s’encombrer de quelconques précautions oratoires, comme nous le faisions à l’envie lorsque tu étais encore avec nous?
Je ne sais trop que penser, mais tu seras toujours là, tant que nous y serons aussi.
L’artiste par sa seule volonté change le monde. Bien sûr, c’est d’abord SON monde qu’il transforme, mais c’est aussi celui de tous les autres. Quelles que soient les réactions suscitées, ou l’absence de réactions, il y a forcément une nouveauté qui métamorphose le présent.
Il en va donc de l’art comme de toute autre activité humaine ou cosmique : c’est à chaque fois une venue au monde et une transformation du monde, aussi utile qu’artificielle.
J’ai horreur des artistes qui s’expriment à propos de leurs créations. J’aime laisser le spectateur se laisser emporter par ce que l’œuvre lui donne à penser.
Toutefois, il me faut donner quelques clés concernant l’exposition que je vous présente aujourd’hui.
La plupart d’entre vous auront compris dans le titre « 18 vues de Kyoto » le clin d’œil à Hokusai et à ses 36 vues du mont Fuji ou encore à Hiroshige et ses 100 vues d’Edo. Il est vrai que j’apprécie beaucoup l’art de l’estampe japonaise, spécialement les représentations de paysages, dont rien que le nom d’images du monde flottant (ukiyo-e) est à lui seul un point de départ fertile pour l’imagination.
Pour l’instant, ces 18 vues regroupent deux séries, dont la première est exposée ici dans son intégralité. Une troisième série viendra compléter l’exposition et sera visible probablement à la japan Expo 2016, en décembre prochain à Lyon.
La première série, donc, est celle que j’ai nommée « Le temps n’existe pas », en référence à un ouvrage de Nelly Delay intitulé « Le jeu de l’éternel et de l’éphémère ».
Pour moi, la découverte de l’histoire du Japon à travers ses temples et ses palais a été l’occasion de saisir une partie de la pensée philosophique du shintoïsme.
Du peu que j’en connais, elle semble convenir à ma façon de regarder le monde, à travers chaque phénomène que la vie nous permet de ressentir.
C’est aussi pour cela que je l’ai appelée série verte, car elle donne à voir la célébration de la nature, de ses beautés et de ses bienfaits plutôt que son pouvoir parfois dévastateur.
Cette série inscrit l’Homme dans le monde et rappelle que sa place doit être mesurée.
La seconde série, intitulée « À temps » est une vision du Kyoto contemporain, du Kyoto de notre temps. C’est une vision prosaïque traitée selon un angle plus graphique, d’où son titre de série multicolore. Elle montre à la fois un certain désordre dans l’enchevêtrement des réseaux, qu’ils soient ferrés ou électriques et un ordre artificiel dans la volonté de régulation du monde à travers la domination du commerce marchand.
La réalité est évidemment toute autre puisque derrière un luxe affiché, le bien-être n’est souvent que de façade, au Japon comme dans bien d’autres sociétés dites occidentales.
Je n’en dirai pas plus, et pour terminer, je tiens à rappeler que cette série des 18 vues de Kyoto n’est qu’une illusion de la réalité, mais que par le choix que j’ai effectué, j’espère avoir artificiellement créé une vision de cette ville qui donnera sinon l’envie de s’y rendre, au moins un intérêt pour la culture et l’histoire du Japon, mais encore plus pour l’indicible qui l’anime.
Aquarelle de Denis Webb (lac de Saint-Point) dans un autre univers, au même niveau que le lac Hakone d’Hokusai. Watercolor from Dennis Webb (lake of Saint-Point) in another universe, at the same level of the “hakone Lake” from Hokusai.
J’ai perdu un ami avec qui nous avions décidé d’un commun accord de nous perdre nous-mêmes. C’était un être sensible et engagé, en colère parfois et souvent intransigeant sur la manière de faire et l’art de bien-faire (des fois c’était too much, quand même, hein).
C’était un artiste. Pas de ceux qui promènent leur chien pour se faire des amis, non. Evidemment issu d’une génération avec ses travers, il avait la douloureuse conscience de tous ceux qui ont traversé les époques d’un siècle tumultueux dont les promesses n’ont jamais été tenues.
Il m’a fait découvrir quel intérêt il y avait à aimer le papier, sa texture, la façon dont il reflète ou pas la lumière, la chaleur qu’il dégage… les possibilités qu’il engendre. C’est grandement en partie grâce à lui que j’ai finalement compris que le travail de la photo prenait du temps, que la prise de vue était la clé de l’expression d’une sensation possiblement jamais comprise par personne d’autre que l’artiste lui-même… mais qu’il fallait, qu’il faut la faire. Qu’il faut se donner le mal nécessaire pour la montrer, la partager avec d’autres, quitte à n’en jamais avoir aucun retour, aucune récompense, carrément pas de reward.
C’est le lot de tous, bien que peu le sachent: souffrir.
Ce qu’il y a de plus important dans l’art, c’est le moment où s’agitent les relations qu’il procure, les rencontres vraies et où occurre ce bout de chemin qu’on fait parfois côte à côte, pour le meilleur et pour le pire, bien sûr.
See ya, Denis, you’ll be forever in my soul.
Translation for Debbie (not to say a translation is always a treason)
The loss. Funeral oration for Dennis.
I’ve lost a friend with whom we both agreed to lose ourselves. He was a sensitive and engaged being, sometimes angry and often uncompromising on the approach and on the art of the do good (sometimes, that was a bit “too much”, though).
He was an artist. Not one of those walking the dog to socialize, no. Of course, from a generation with its peculiarities, he had the painful consciousness of all those who’ve been through the times of a rough century which promises were never kept.
He made me discover the good in loving paper, its texture, the way it reflects the light or not, the warm out of it… possibilities it brings. It’s much thanks to him that I’ve finally understood photography work take some time to be done, that shooting was the key of the expression of a sensation possibly never understood by any other people than the artist himself… but that it has to be done, that it is to be done. That one has to make a necessary big effort to show it, to share it with people, even if no return has to be expected, no recompense, no reward at all.
That’s the lot of everyone, while a few got it: suffer.
What is most important in art, is the moment when true relationships are shaking, the real relationships and where happens this part of the road we do side by side, for the best and the worst, of course.
See ya, Dennis, you’ll be forever in my soul.
7428 de l’ère d’Orione. Dernier câble avant terminaison finale.
Les tentatives d’évacuation vers d’autres systèmes ont toutes échouées.
La logique de feeding à basse consommation est à bout.
Les seuls survivants sont les hautes classes. Leur espérance de vie est de 3 années et 18 mois à plus ou moins 6 mois calibrés. Les descendants n’auront aucun espoir de survie.
Les estampes japonaises sont d’abord des impressions monochromes qui deviendront polychromes avec les progrès de l’imprimerie. Ce sont bêtement, si l’on peut dire étant donné la maîtrise nécessaire à leur réalisation, de gros tampons de bois gravés et encrés appliqués soigneusement sur du papier.
La fascination qu’exercent les estampes provient du trait de l’artiste qui dessine le sujet, mais aussi de l’art du graveur qui doit faire apparaître en relief sur une planche de bois de cerisier chaque trait, aussi fin soit-il, chaque aplat de couleur, le tout en se souciant de l’exacte superposition des différents tampons, tels des calques.
On peut déjà soupçonner que cette notion de calque et de superposition donnera lieu aux dessins animés dont les Japonais sont incontestablement les maîtres, tant techniquement que d’un point de vue créatif.
La création se nourrit non seulement de la quotidienneté mais aussi et surtout de la souffrance expérimentée, et c’est ce qui lui donne autorité et altruisme, on y reviendra peut-être plus tard.
L’apparition des estampes au XVIIème siècle à Edo (aujourd’hui Tokyo) a été favorisée par les bourgeois et les artisans qui voulaient promouvoir un art qui leur ressemble, abordable et accessible, à la différence de l’art aristocratique qu’était la peinture sur fond d’or, que l’on retrouve décorant les somptueuses demeures et châteaux des puissants sous la forme de kakémonos, de paravents, ou de parois mobiles.
Les estampes représentent les métiers, les animaux, la nature, les scènes de la vie quotidienne; bref, c’est un art que l’on pourrait qualifier de populaire.
On peut même aller jusqu’à dire que c’est un art de calendrier (sans aucune comparaison avec les chatons de celui des PTT, encore que les chats sont évidemment très vénérés au Japon, comme tout ce qui existe, d’ailleurs).
L’estampe est peu onéreuse et elle est destinée à une diffusion la plus large possible, grâce à l’imprimerie.
C’est justement une voie qu’on me conseillait de suivre lorsque je m’enquis de l’avis de quelques amis à propos de mes récentes créations photographiques. Je fus d’abord un peu intrigué par l’exemple d’un Warhol dont je n’apprécie guère le délire publicitaire, étant donné les conséquences néfastes, visibles aujourd’hui, d’un amusement tout à fait acceptable et même enviable à l’époque.
Evidemment, je préfère me référer à la multiplication des estampes pour m’autoriser à faire profiter le plus grand nombre (encore que limité) de reproductions de mes œuvres.
Concernant cette problématique du nombre infini de reproductions contre l’unicité d’une œuvre, j’ai mon avis: la sériation est une donnée d’abord marchande avant d’être éventuellement pédagogique, et elle peut dénaturer le geste créatif, le sentiment mis dans une œuvre. C’est probablement ce que doit vouloir signifier, entre autres, l’exposition d’objets tout à fait usuels et banals tels qu’une fourchette sans valeur historique, par exemple, dans un musée.
Cependant, le capitalisme néo-libéral a également fait sienne l’unicité des œuvres, en faisant croire que c’est une raison pour augmenter indéfiniment la valeur marchande d’icelle.
Il faut donc trouver un milieu, juste, afin que la plupart puisse acquérir des œuvres, sans qu’elles deviennent de bêtes objets de supermarché.
Je pense, à contrario de bien des gens du milieu, que l’œuvre doit également être décorative et présenter une esthétique digne (en cela je laisse son libre-arbitre à l’amateur).
On a l’impression, le plus souvent, que plus une œuvre est bizarre ou laide ou interlope, plus elle a de valeur. Cela doit être une maladie de notre temps.
N’y a-t-il point eu une période Art nouveau, caractérisée par des lignes et des motifs plutôt végétaux, alors que l’industrie battait son plein, et que justement les avancées techniques permettait de créer des œuvres appelant à la nature plutôt qu’à la technique?
Il existe aussi de façon cruelle et quasi hégémonique dans l’art contemporain de la fin du XXème siècle et du début du XXIème une vision qui sépare irrémédiablement l’œuvre, en tant que signifiant, de ce son signifié. C’est ainsi que j’ai pu”admirer” un empilement de cailloux d’occasion perchés sur un pilier de section carrée au Palais de Tokyo, à Paris.
Sacrée recherche artistique… ou bien n’est-ce qu’une imposture de plus afin d’attirer les subventions publiques pour s’épargner le combat de l’accession au graal du RSA? 🙂
Il n’empêche que dans cette gesticulation artistique, chacun peut réunir trois galets afin de les superposer, et cela sans bourse délier. C’est un point non négligeable.
Mais ce ne sera pas l’œuvre unique, bien qu’aisément reproductible, de l’auteur. Quant à sa valeur décorative… il paraîtrait que c’est d’un chic fou… On s’autorise à penser que ce serait même “zen”…
Pour moi, la valeur “zen” commence une fois l’équilibre atteint irrémédiablement (haha!) lorsqu’on a empilé 42 galets.
Il est certain qu’à moins d’acquérir une œuvre originale et authentique créée par… moi, à un prix tout à fait abordable mais cependant fort justifié, vous n’aurez rien d’autre que cette capture assez vilaine, constituant elle-même une œuvre, gratuite. 🙂
Il n’est donc pas improbable que le résultat d’une compression de fichier numérique fasse un jour prochain l’objet d’une attention plus particulière.
La photographie est un art, mais c’est avant tout un moyen de mettre à distance. On se dare.
La photographie, c’est évidemment une prise de vue, une prise de conscience, un point de vue, une position, un moment.
La photographie c’est aussi le développement des clichés. On y voit ce qu’on veut. En cela, c’est bien de l’art.
Outre le plaisir rude du moment cliché, c’est également un papier, une vision, un tirage.
C’est une vaine partie du monde et une sensibilité. C’est un temps chaotique et immuable, ordonné, celui de l’indicible.
Prochainement, une production à multiples visages, aux angles de vue différenciés. Encadrées, exposées, et même offertes.
La photographie c’est du travail, et quand il est bien fait, en général, il ne paye pas 🙂
En attendant, regardez donc Le chat du rabbin d’Antoine Delesvaux et de Joan Sfar (2011). animation
Coucou Richard Prince!
Prends garde, honorable vieillard, car jamais plus tu ne feras grasse matière fécale de ceux qui ne te demandent rien.
Et ne viens jamais me taquiner, car tu sauras à qui tu t’es frotté (un petit minimum de quelques millions de dollars bien vieux et trébuchants).
Crois-moi, j’ai plus de temps que toi 🙂
Croûton!
Initialement intitulée “guide du routard (recyclage)”, cette photographie inédite de Le Jocrisse fut prise en juillet 2009.
C’est une photo que je trouve assez réussie, prise sur le vif, si l’on peut dire :). Elle me rappelle par son titre le titre, justement, du Guide du routard intergalactique, bêtement dénoncé par les ayants-droits du nom guide du routard.
Quelle bêtise bien frenchie. Mais passons.
Digression sur l’art contemporain…
Dans une vaine tentative d’arter et de contemporainer qui me prend, divers titres me viennent à l’esprit: “ma boule”, “rouge ou bleu, choisis ton camp”, “la pupille de dieu”, des machins bien nuls qui raviveront l’esprit mollasson des convives vernissées.
Ultime question concernant cette arnaque (oh oh), pourquoi intituler “sans titre” une œuvre qui n’en a justement pas… La question ne se pose pas, m’ont répondu le marchand et l’artiste, il faut juste lui donner un prix exorbitant! Welcome to the matrix 🙂
In a simple definition, contemporary art is a mean to ask “what is art?” I do not remind or call anything else from my courses in this matter @ university.
For example, if you defecate in the middle of an empty white room and say it’s an art exhibition, and ask people to come see it, you can always say: “my art is about asking what art is”.
Don’t smile, international contemporary artists already did it, and you can buy the shit for quite a lot, moron! 🙂
Basically, contemporary art is anything you want, but you have to write something beside it to lead people to understand what you mean, in a false manner.
So here’s the first less smelly:
Le texte explicatif est: “et nous en faisons tous partie”. Rabbit hole.
Après tout, pourquoi pas. Ça fera la nique à l’outsourcing, principe de base des concours graphiques destinés à faire travailler d’honnêtes et pauvres artistes gratuitement.
Voici donc une livrée recyclée, un peu à l’arrache, les délais étant assez courts, mais surtout parce que le carrossier a dû la peindre en pièces détachées 🙂 -il s’attachera à mieux faire les raccords la prochaine fois-
Une première qui en amènera peut-être d’autres. Le site des Casse-Cou, sympathique équipée belge s’adonnant aux joies de la simulation automobile sur RFactor.
Personnellement le homard gonflable ne me sied que très peu. Mais je dois bien avouer que j’aime assez avoir champs libres sur roues. Illustration : “champs libres” par Lornet-Design et BMW art car 2010 par Jeff Koons.
Le système global que servent aveuglément les individus broie l’Humanité.
La démocratie indirecte souffre de ses intermédiaires compulsifs et vénaux.
On ne fera jamais table rase. Aujourd’hui, l’écoute est un vain mot, l’irresponsabilité une règle de nantis.
La souffrance demeure grandissante, et Gaïa est difficilement atteignable. C’est pourtant là que nous sommes tous amenés à finir.
Voici un aperçu en vidéo de l’île 3D créée par Lornet-Design: Islanda 6000 U.
Cette île présente deux côtes et une pointe rocheuses. Une forêt s’adosse sur les grandes falaises de l’est, alors qu’à l’ouest une pointe rocheuse menace les bateaux en perdition. Au sud, des falaises affaissées accumulent les galets roulés par la houle incessante et mâchés par les déferlantes. Trois plages permettent l’accostage facile des bateaux luxueux qui s’aventurent parfois sur Islanda 6000 U…
Même déserte, Islanda 6000 semble être habitée. Un curieux destin attend ceux qui s’aventurent sur son sol…
Lornet-Design connaît bien Internet : il en est issu.
Internet n’est pas seulement un moyen de communication ou de commercialisation, c’est aussi une machine à émulsions et on y trouve quelques perles rares (dépêchez-vous, l’ivraie est en train de supplanter le bon grain) .
Avant de se lancer dans un ambitieux projet de web 3D, Lornet-Design s’attaque à l’élaboration d’une scène 3D VRML représentant une île. Traitée comme un décor de jeu vidéo dans lequel quelques interactions multi-utilisateurs seront possible , cette scène est un élément d’un scénario plus global…
C’est à la fois un challenge graphique et une approche de la programmation VRML qui permet de partager les animations à plusieurs : grâce à un serveur une animation déclenchée par un des participants est visible pour les autres et entraîne des conséquences visibles par tous 🙂 .
L’île eau est un travail de maîtrise. Toutes proportions gardées, cette île 3D fait appel à différentes technologies de pointe (bien sûr 🙂 ) : le multi-texturage, les événements partagés, les animations 3D et sonores ainsi qu’un gameplay simple mais efficace.
Pour suivre le déroulement de la création et remercier par la même occasion l’aide précieuse apportée par les Rêvemonde angels, je vous propose un lien : live creation of a 3d multi-user VRML island
A bientôt pour la campagne de promotion.
Les derniers hommes sont bien plus fous qu’on pouvait le croire : voilà qu’ils organisent un complet festival des arts nouveaux, mélangeant arts numériques et performance scéniques, combustion digitale et mouvements éphémères.
Etant donné l’approche novatrice de ces arts d’avant-garde, je me réserve le droit de ne pas commenter avant d’y avoir goûté 🙂
Ce festival de spectacles visuels et musicaux tiendra séance du 12 au 22 novembre 2009 dans les salles étudiantes de la citée dijonnaise et sera clôturé par une rencontre débat.
Vous pouvez expérimenter le programme du festival labomatique sur www.labomatique.com
[à l’heure où j’écris ce billet le lien ne semble pas fonctionner… je mets donc à disposition le programme du festival labomatique , par ailleurs disponible également ici]
labomatique-programme-novembre-2009-pdf
Avant-goût: