Archive for juillet, 2020

Under the volcano

vendredi, juillet 31st, 2020

Il arrive un moment où les femmes esseulées qui furent engrossées se retrouvent bien seules.
Un âge où la vie bascule, s’entendent-elles dire; où les idiots gestalteux disent que ce qui compte désormais, c’est la progéniture car plus rien n’est bon dans sa propre vie, qu’il n’y a plus rien à espérer.
Ces femmes-là sont désemparées et pourtant fortes d’une énergie peu commune. Il est certain que les opposés mâles ne s’y retrouveraient pas.
Mais voilà, elles ont quand même loupé certains coches, par joventudismo et par orgueil. Tardivement, les qualités de certains leur apparaissent comme salvatrices et finalement, bonnes.
Mais le temps, mignonnes, a aussi fait son office; puisqu’il faut bien rendre la monnaie, très chère. Monnaie.
Se finissent les histoires d’amour dans les nénuphars, sous le pont courbé des carpes.
Koï, Koï, le rut est loin, maintenant…

darmachin

jeudi, juillet 30th, 2020

Le sinistre de l’intérieur est facilement menottable.
Son vocable de petite frappe post-colonialiste d’extrême-droite fasciste le met à nu: “ensauvagement”, dit-il.

Un tour sur la page wiki, dûment corrigée par les services de barbouzes payés par le contribuable citoyen, nous renseigne sur le parcours d’un tout petit très nerveux, déjà tout jeunot. Il va sans dire que le cuistre n’a jamais travaillé, mais tel un macron ou un griveaux, il est grassement rémunéré sur le fruit du travail de ses concitoyens.
Un jour, il risque de crier dans son sommeil “vive l’Algérie française”…
Tout petit bonhomme, va.

wiki fr 30/07/2020

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rald_Darmanin

Famille et vie privée

Gérald Moussa Darmanin naît le 11 octobre 1982 à Valenciennes (Nord).

De religion catholique, il est le fils de Gérard Darmanin, tenancier de bar à Valenciennes, et d’Annie Ouakid, femme de ménage ou concierge à la Banque de France. Son grand-père paternel, Rocco Darmanin, est maltais catholique, issu d’une famille de lointaine origine arménienne, avec de possibles origines juives tunisiennes. Son grand-père maternel, Moussa Ouakid, né en 1907 en Algérie dans le douar d’Ouled Ghalia (ex Commune mixte d’Orléansville dans l’Ouarsenis) a été tirailleur algérien, résistant dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) en 1944 et harki.

Gérald Darmanin est divorcé et sans enfant.
Formation

Il effectue ses études secondaires au lycée des Francs-Bourgeois, un établissement privé catholique du 4e arrondissement de Paris. Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Lille (2007).

Parcours politique
Débuts

Gérald Darmanin commence à militer et prend sa carte au Rassemblement pour la République (RPR) à 16 ans. Il est d’abord proche de Jacques Toubon, dont il devient l’assistant parlementaire au Parlement européen au cours de son année d’étude à l’étranger. Il intègre la direction des Jeunes du RPR. Avec la création de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), dont il est particulièrement critique, il est, comme la plupart des anciens dirigeants des Jeunes du RPR, évincé de la direction des Jeunes populaires au profit des Jeunes libéraux en 2003.

Gérald Darmanin rejoint Christian Vanneste en 2004, après que ce dernier a été condamné en première instance (jugement cassé en 2008) pour des propos sur l’homosexualité. Pour Jean-Baptiste Forray, Darmanin suit Vanneste dans « la zone grise à la lisière de la droite et de l’extrême droite ». En 2005, il lui succède comme délégué de l’UMP dans la dixième circonscription du Nord. D’après l’universitaire Anne-Sophie Petitfils, il « procède à un travail de sélection implicite des adhérents les plus attachés à la personne du député » et, près de deux ans avant le premier tour des élections législatives de 2007, met en œuvre une stratégie qui « s’apparente à une forme de néo-clientélisme », consistant à « offrir des biens divisibles et [à] proposer des interventions personnelles à ses électeurs ». Selon la journaliste du Canard enchaîné Anne-Sophie Mercier, Darmanin adopte une position catholique traditionaliste « tendance intégriste » et une position homophobe. Par l’entremise de Guy de Chergé, il collabore en 2008 au mensuel Politique magazine, organe de presse de l’Action française royaliste, inspiré de Charles Maurras et lié au mouvement Restauration nationale.

Directeur de campagne de Christian Vanneste pour les élections législatives de 2007 et les élections municipales de 2008, lors desquelles il est élu conseiller municipal, il préside le groupe UMP et apparentés au conseil municipal de Tourcoing depuis le retrait de ce dernier. Au niveau national, il est conseiller aux affaires juridiques au sein de l’UMP auprès de Xavier Bertrand, alors secrétaire général du parti.

Il a été le chef de cabinet de David Douillet au secrétariat d’État chargé des Français de l’étranger, puis au ministère des Sports avant d’être nommé directeur de cabinet le 13 avril 2012.

Il est élu conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais en mars 2010.

Sauvage

mercredi, juillet 29th, 2020

La femme Jacqueline Sauvage est morte, cinq ans après sa grâce par le fait du prince, le président mou d’alors, de la république (elle a bon dos, celle-là).
Les avocats n’osent révéler la cause de sa mort.
Etant donné que ce n’est pas un crime (forcément public), c’est soit un accident (rien vu dans la presse malgré la notoriété de la dame), soit une maladie (rien vu dans la presse malgré la notoriété de la dame) soit… un suicide.
C’est triste, mais voilà la vérité crue de ce qui se passe lorsqu’on défie les lois de la justice, qui avait pourtant bien noté que cette personne était dangereuse (probablement pour elle-même) et avait refusé sa mise en liberté conditionnelle, demandée suite à sa grâce partielle.
Ben voilà.
Merci pour ce moment, françois! Et merci aussi pour avoir utilisé la mort de cette femme pour ta petite communication perso, face à celle du nabot ton prédécesseur, qui se fait lui aussi pressant… Vautours en rond survolant le cadavre du petit manu…

C’est pas un truc de “tarlouzes”, hein? la politique? 🙂

Les névroses de vie

mercredi, juillet 29th, 2020

Il y a des gens chiants, pas seulement lorsqu’ils sont de méchante humeur ou en raison d’un événement particulier, mais de façon générale.
Ils sont souvent dépourvus d’humour parce que de distanciation et de symbolique. Ils sont nombreux et parsèment tous les domaines d’activité humaine.
Ce qui est fort désobligeant, c’est qu’ils s’incrustent aussi dans les domaines réservés aux personnes ayant une âme, même si eux-mêmes n’en sont pas forcément dépourvus!

Elles sont simplement totalement inconscientes d’en être pourvues, car il faut hélas les considérer comme personnes.

C’est le commun de la psychopathologie banale, la névrose de vie.
Qu’elle permette de travailler, d’être social (à défaut d’être sociable), de mener sa barque comme il est convenu de le faire, c’est un fait avéré.
Ce qui est moins connu de la névrose de vie, c’est sa vacuité. Le déni est le meilleur ressort de ce mécanisme tendant à faire de la névrose de vie un automatisme essentiel à la “bonne marche” de l’humanité.

Là où il y a froideur et frigidité d’esprit, là où la queuterie pointe, se développe la névrose de vie, tout à fait inconsciente et acclamée par les masses.
Elle est le signe de reconnaissance des non-artistes, des dévolus aux saintes merdes.

K-METH

lundi, juillet 27th, 2020

Concert des Scaners et des Cannibal Mosquitos au Quartier Métisseur 25 juillet 2020.

Plastique de la flatulence

dimanche, juillet 26th, 2020

Les mécaniques ne peuvent atteindre la Création.
Elles sont faites.

Coucou!

dimanche, juillet 26th, 2020

Ils t’envoient les diplômés de province…
🙂
Tu les mets en slip, mais y’a moyen de faire plus vite, quand on est moins poli 🙂

#matrix, les cocos
et bonjour à QVS!

Un gouvernement s’il en fallait

mardi, juillet 21st, 2020

Un gouvernement fantasmé car aucune des personnes nommées ci-dessous voudrait jouer le jeu des branleurs et autres sorcières dont ils prendraient la place.

S’il fallait donc jouer à la 5e république (on enlève quelques majuscules quand même parce que les idoles, ça va bien 2 minutes pour les débiles) et dans l’espoir d’une assemblée constituante populaire tirée au sort (soyons fous!)

Un président humain: Ruffin François (il abolira cette fonction)

Ministre de la santé: Roland Gori
Ministre des finances et de l’économie: Frédéric Lordon
Ministre des affaires sociales: Bernard Friot
Ministres de l’éducation: le couple Pinçon-Charlot
Ministre de la justice: Juan Branco
Ministre de la culture: Franck Lepage ( ^^ )
Ministres de l’activisme: Noam Chomsky et Slavoj Žižek

Liste non terminée. Les postes seraient bien sûr volatiles et permettrait une interaction multi-disciplinaire non exhaustive.

C’est vrai, on est très loin des branquignoles de la bourgeoisie perverse (voir l’histoire de séduction infantile de brigitte trogneux sur le jeune manu macron et ses conséquences…) et de l’énarquie crasse de cette même bourgeoisie fat et contente de sa médiocrité. Pour l’instant, ces idiots rêvassent encore…

Avenger-ing

lundi, juillet 20th, 2020

Pour tous les poupins et les poupignes! Ça vous fera un souvenir phallique et narcissique tout à la fois 🙂

 

 

Maskerade

dimanche, juillet 19th, 2020
Ah oui, pour s’assurer d’être VRAIMENT un con fini, manu impose le masque après l’avoir conchié, et ajoute sa petite touche de facho, l’amende à 135 neuros!
Demande à ta mouman, manu, comment vont se passer les prochaines élections! 😆
Quel nigaud!
Bon, ok, faut dire qu’il a le “costume complet” (veston) pour se prendre une belle veste, avec le sourire débilo-forcé à la sarko, qui fait plisser la peau du nez!
Un porte-parole qui se branle en vidéo, un premier flic présumé violeur, une débile au féminisme d’état… sans compter tous les autres!
Et le confinement, le truc que personne ne va oublier le jour du vote du bétail, c’était pour la paronomase qui lui va si bien de con fini de l’hémistiche! (mouhaha)
La panoplie est complète 😅 mais c’est vrai que toi, t’as l’immunité totale de la 5e fasciste, c’est la TEUF, hein, manu?
Faut aller plus loin et débuter un vrai génocide tout en tringlant à tout va la gueuse, ça ferait plus jupiter! ^^

Au diable

samedi, juillet 18th, 2020

Allez au diable au diable manu macron et ta mouman brigitte trogneux, vous ne valez pas mieux, et probablement moins, qu’un tito ou qu’un nixon.
Vous êtes la lie de la société humaine, issus pourtant d’une classe qui n’a manqué de rien, vautré dans le fric et l’opulence, mais fat et inculte tels ses produits, tel un sarkozy et sa bruni.
Vous êtes le fruit d’une éducation honnie, et le pire… vous ne vous en rendez même pas compte.
Vous faites payer ceux qui n’y sont pour rien et que vous considérez comme rien.
Allez au diable! débarrassez le plancher, neutralisez-vous, vous ne valez RIEN.

https://www.imdb.com/title/tt5518022/

La petite jungle de facebook

samedi, juillet 18th, 2020

Sur face de pouk (facebook) et sur instagram (le gramme de coke instantané) ya des cons, des connes, des blaireaux, des enculés et des enculées de crétins.
Bon ya ceux qui essayent de gagner du fric par linking, comme les profils de femmes ou d’hommes menant à des sites payés aux clics avec des photos cochonnes.
C’est pour les crétins évidemment, tout le monde connaît les adresses pour les régalades de porno gratuit, ce qui énerve bien sûr les fournisseurs officiels et payants.
Et puis il y a les gros gros relous comme j’ai pu en rencontrer une fois sur un groupe mettant en relation modèles et photographes.
Un idiot qui est allé jusqu’à poster un commentaire diffamatoire sur ma page pro FHP et pour qui j’ai dû aller déposer une main courante pour diffamation reçue comme il se doit, face de pouk ayant déjà fait ce qu’il fallait. Il paraît que si face de pouk fait le taf, c’est que c’est vraiment justifié. Ben sans blague!
C’est un pseudo photographe qui bosse pour des boîtes de nuits et prends des cagoles seins nus, et qui utilise un pseudo complètement débile de brice wullus, croyant faire un bon mot avec un anagramme à même pas deux balles. On imagine la taille de ce qu’il croit être un argument de virilité pour choisir ce genre de pseudo ^^
Alors, j’ai toutes les captures d’écran, au besoin. Ya vraiment des pov’ glands.

La cucaracha

vendredi, juillet 17th, 2020

I found this activist poster as a well known image on the web. So I decided to make it more readable with a tiny change on colors.
I let you read and think, of course.
It says:

Everything is okay
Just keep on shopping
Just keep on watching TV
Just keep on working 9-5
Just keep on voting our puppets
And thank you for beLIEving
in the GREAT ILLUSION.

– The management

Utter Valve

mercredi, juillet 15th, 2020

Foutre à la porte

mardi, juillet 14th, 2020

Mapplethorpe, de la photo un art

samedi, juillet 11th, 2020

Excellent documentaire (incroyable pour une production destinée à la tévé) avec des films et des images d’archive, les voix de Mapplethorpe et de ceux qui l’ont connu, etc. A voir obligatoirement pour comprendre l’ambition de ce jeune homme, mais également son talent.
Disponible jusqu’en octobre 2020.

https://www.arte.tv/fr/videos/067833-000-A/mapplethorpe-look-at-the-pictures/

 

Punk / musique et politique / Monde Diplomatique / HS 2020

vendredi, juillet 10th, 2020

Hors-série du Monde Diplomatique juin-juillet 2020 numéro 171 “Musique et politique”. Articles concernant les mouvements musicaux punk et oï!
Pour lire les images en plein format, il y a une icône “loupe” en haut à droite de l’interface de la galerie.
Sinon, c’est simple, on ne peut pas lire dans le format automatiquement redimensionné à la taille de l’écran, à moins d’avoir un 200 pouces 🙂

 

Now it sounds

jeudi, juillet 9th, 2020

What to do when you do a rehab? I guess you upgrade yourself as sometimes some of your gear.
#one_life_only
Just a few pictures of an Orange Rocker 32 update with all new TAD tubes (surprise when unmounting older J&J and Ruby tubes, there was an ECC83 instead of an ECC81 on the preamp… well, it worked ok like that, but NOW it’s set up properly) and Alnico Gold drives.
Too bad my sound test has been fucked up with input level way too high. Let’s say it sounds just like the pictures tell ^^

フィロソフィー

jeudi, juillet 9th, 2020

 

La ligue des familles

jeudi, juillet 9th, 2020

C’est douloureux, c’est très douloureux. Cela l’a été pour moi plus que pour tout autre concerné.
Non seulement j’ai moi-même vécu l’histoire de la chambre placard (peut-être que d’autres aussi, qui sait, sinon eux-mêmes?) mais j’ai subi également les foudres d’une autre famille sans aucune possibilité de réponse ou d’argumentation, et avec la complicité de toutes les autres plus ou moins concernées.
En fait, c’est incroyable de folie.

Cela fait quelques années que l’idée de relater cette histoire de fous me trotte dans la tête, parce qu’il semblerait que j’en sois quasiment l’unique dépositaire, face au silence pédagogié (lire Alice Miller pour tenter de comprendre ce néologisme) de tout mon entourage dit amical d’alors.
Oh, on les a ici dépictés, encore que pas tous. Seul une personne, une seule, a répondu sincèrement à mes envois d’alors.
Tous les autres, pour de multiples raisons probablement, s’y sont refusés. Il faut que ce soit dit, dans l’hypothétique version où un quelconque inutile succès viendrait me barrer la route du silence.

C’était donc un jour de fin novembre 1990 ou 1989, les souvenirs sont confus mais c’était autour du baccalauréat de cette bande de copains, plutôt que d’amis, qui jouait de la musique punk psychédélique avec ferveur.
Pas grand chose à faire dans une ville pourtant vaste mais défaite par la politique d’absence culturelle de la droite de robert poujade pendant des années. Dijon.
Probablement de graves troubles familiaux et psychologiques, évidemment inconsciemment partagés dans cette bande. Tu m’étonnes.
Alors, avec le N. L., on s’enfile un micron. Le micron, c’est du LSD qui a l’apparence exacte d’une pierre à briquet, d’un bout de mine de crayon.
C’est extra puissant, ultra dosé, limite flippant, mais bon, c’est comme ça. On descend en ville, ça monte. On roule dans une guimbarde de tôle merdique mais qui nous sustente. Un tour au bar de nos habitudes, l’Iceberg. Fermé, je crois. On rencontre quand même quelques personnes dont une fille un peu trop extravertie et contente qu’on se rencontre et qui surprend ce pauvre N. en lui criant “hey salut!”. Il dira par la suite qu’il a été terrorisé par cet événement.
Il flippe sa race. Incompréhensible sauf à connaître l’effet du LSD sur certaines âmes défaillantes et traumatisées de long.
Pour ma part, j’attends quelque chose, mais rien ne vient vraiment, je suis depuis si longtemps habitué à la dissociation que ce type de drogue n’a pas vraiment d’effet sur moi, quelle que soit la dose et la puissance de la chimie. Il s’agit bien plus de sensations que d’hallucinations ou autres choses extraordinaires que la plupart des “normaux” relatent dans leurs expériences psychédéliques de petits bourgeois.
Bon, il faut se rendre à l’évidence, ce soir-là, il n’y avait rien à faire, la pédagogie noire nous interdisait même d’improviser une quelconque partie sexuelle façon hippie. Le temps froid aussi, et le cruel manque de sexe opposé, c’est pas négligeable. 🙂
Alors quoi faire, je ne sais plus, on rentre. J’héberge dans la maison familiale N. qui préfère cela à rentrer chez lui. On va tenter de dormir malgré l’effet puissant du produit. Lui, dans l’antichambre du placard -devenue chambre d’amis…- et moi, toujours dans ce placard. Il ne se sent pas bien, je le rejoins au lit, mais sa demande d’amour infantile ne peut trouver écho chez moi. Même s’il s’agissait là seulement d’un besoin de réconfort physique, cela ne me plaît pas. Nous sommes trop loin l’un de l’autre, psychiquement, socialement, pour que je puisse servir de guide. C’est pourtant le rôle qu’il m’aurait fallu jouer à ce moment-là.

Je retourne dormir, et moi, je dors. Lui probablement pas, cauchemardant jusqu’au lever du jour.

Pas de bol, malgré mes encouragements et mes questionnements pour savoir si tout va bien, il rentre dans sa maison familiale.
Mais là, surprise d’anniversaire ou de je ne sais quoi, un panel de gens bien intentionnés l’attend et au lieu d’aller tranquillement se reposer, digérer cette nuit difficile, il est contraint de faire face à la bienséance des stupidités familiales pour des occasions factices.
Cela n’ira tellement pas qu’au bout d’un moment il deviendra “fou”. Le bad trip explose. Plus moyen de suivre les cours, d’envisager le bac, plus que la peur au ventre et dans la tête. Une seule personne sera autorisée à le voir parmi la bande de copains, la moins qualifiée et surtout la plus opportuniste.
A partir de ce moment-là, aucune nouvelle sinon que la famille entière, à qui N. raconte sa prise de LSD de façon coupable (mon dieu, la bourgeoisie de province ne s’attend pas à cela) me met sur le dos la faute entière de son bad trip…
Il est bien connu que le fournisseur est responsable des actes du consommateur.
Comme si j’avais été le bourreau nazi d’un pauvre juif homosexuel tzigane des camps à qui j’aurais injecté un produit de force… la comparaison est tout à fait appropriée, mais c’est privé, et c’est surtout comme cela que je l’ai ressenti.
Disons plutôt: comme si johnny halliday devait au cartel de Medellín se s’être fait refaire la cloison nasale chirurgicalement pour abus de cocaïne.
Bien sûr, personne ne moufte. Sympas, les potes. Et moi j’encaisse ça, en plus de tout le reste bien sûr, dans la peur et la culpabilité qu’occasionne l’injustice des silences commodes.
Je ne suis pas sûr qu’ils sachent ou veuillent même savoir, encore aujourd’hui, pourquoi ils ont agi de la sorte plutôt que d’une autre, pourquoi ils ont tous choisi la facilité tels des collabos de leurs propres bourreaux. Marrant. Triste surtout.

Alors aujourd’hui je comprends mieux que tous ceux-là qui se sont soumis docilement à la pédagogie noire (on ne peut guère faire autrement lorsque l’on est dépendant et faible) aient fondé une famille avec maison, boulot, enfants et toute la panoplie des innocents qui reversent sur plus faible leur propre histoire non digérée.
Parce que c’est bien les descendants qui accusent le coup et payent les erreurs de leurs parents dans une perverse passation névrotique sans fin. Espérons que non, sans se faire trop d’illusions.