Archive for janvier, 2019

True.

jeudi, janvier 17th, 2019

That’s a fish eye, darling.

Monster love

mardi, janvier 8th, 2019

Ain’t got no money…
Got my pretty tail 😉

This is the caterpillar of the now famous butterfly appearing in “The silence of the lambs” movie.
Shot on some potatoes plants at home. The damn beast eats quite a lot but I’ve let it do. No harm. Thanks for the pics buddy worm 😉
It is said that the butterfly itself has a cry like one would have read in Edgar Allan Poe short novel “The sphinx” (here in french audio, here in english text).
I wouldn’t believe it if I had not heard myself the cry of the caterpillar…
That’s a audio/video bonus of the cry, when someone -me- shake the branch the damn beast sits on 😀
A weird defensive “tak tak tak” sound.

About the photo title itself, one will look at this below video of Nina Simone song (and of course read carefully the lyrics):

Just like in Poe’s novel, my aim is not the main subject, but what I can tell through some commonly ‘common’ said pictures.
If one jumps freely from an idea to antoher, it’ll get soon to a famous Dali photography.
And will find a bit of its meaning too (and how it was created with women’s bodies).

Then, do not stop.
And let’s stay friends, girlfriends 😉

Les bouffons ont peur de la guillotine

jeudi, janvier 3rd, 2019

https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2019-01-01-Le-Temps-des-bouffons

Il est remarquable de voir avec quelle peur les puissants s’attaquent Ă  ceux qu’ils ne considĂšrent que comme leur jus de vie.
Ils ont peur. Peur de la guillotine qui leur est promise, peur de perdre vĂ©ritablement la tĂȘte sans que ce soit Ă  leur profit, peur de ce qu’ils avaient oubliĂ© ĂȘtre la source de leurs richesses Ă©hontĂ©es, de leur domination crasse, de leur petit monde crĂ©tin.
Alors on arrĂȘte, on engeĂŽle, on tĂąche de faire propre en s’offusquant d’un bĂątiment sali et de commerces qui doivent fermer pour que la populasse puisse elle aussi avoir une petite place. “Ça ne durera pas, il faut que ça cesse” s’Ă©poumone-t-on dans les ministĂšres, entre ordre et suggestion.
Mais non, ça ne s’arrĂȘtera pas. Et la peur est toujours lĂ , maintenant Ă  demeure, minant un systĂšme Ă  l’agonie, renversĂ© par les outils mĂȘme dont les dominants pensaient qu’ils faciliteraient leur toute-puissance Ă©ternelle.

« Tant qu’on n’aura pas diffusĂ© trĂšs largement Ă  travers les hommes de cette planĂšte la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours Ă©tĂ© pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. »

— Henri Laborit, Mon oncle d’AmĂ©rique