Archive for the ‘Nouvelles’ Category
Fairy green
lundi, octobre 4th, 2021II
jeudi, août 5th, 2021Depuis trois à quatre années, l’été n’est que sécheresse et canicules pendant les six mois de beau temps.
Mais cette année, depuis mai, il pleut énormément.
La situation climatique, plus que météorologique, est devenue étrange et effrayante. Et l’humanité sait qu’il n’y a rien à faire contre ce changement mortel. Les ultra riches pensent qu’ils pourront se confiner du reste du monde en s’appropriant des terres supposément à l’abri, au nord, mais ils ne savent pas plus que d’autres ce qu’il adviendra. Certains croient en l’espace et jouent comme des enfants avec des fusées, comme s’il était possible de vivre sans air ni protection contre les rayons cosmiques.
Une épidémie à coronavirus s’est déclenchée en Chine en 2019. Peu importe qu’elle ait été créée par l’homme, même par erreur ou par orgueil, ou qu’elle soit le résultat plus global de l’action humaine sur la planète ayant engendré une sorte de réponse naturelle.
Les déplacements de populations étant planétaires, l’épidémie s’est très vite propagée et les dominants de la plupart des pays du monde se sont comme mis d’accord sur le profit qu’ils pouvaient en tirer, par l’asservissement des populations comme on l’a fait avec les bêtes.
Les peuples d’hier sont devenus le cheptel d’aujourd’hui : la liberté est un mot qui n’a plus de sens ; l’intimité n’existe plus.
La raison, surtout, semble avoir déserté le champs de la conscience humaine.
Avec des petits rien, inoffensifs d’abord ; de la politique de plateau tévé, de faux grands hommes pourtant présentés comme tels, une fascination pour la loterie et l’argent en masse.
De raison d’être il n’y a plus car l’art a été banni.
Une épidémie si pratique pour éradiquer non la souffrance, non la maladie et encore moins le vivant, symbolisé par ce virus, mais l’essence caractéristique de l’humanité : la futilité de son existence même.
Même la constitution d’un gouvernement mondial des oligarques est impossible à réaliser tant son existence est tributaire de la survie de tous les autres, tout ceux qu’ils aimeraient supprimer.
Ce n’est pas tant les fastes dénoncés depuis des millénaires, depuis le fameux veau d’or en passant par les lois funéraires, mais leur désormais irréversibilité, tant le pouvoir octroyé à quelques-uns est aujourd’hui destructeur.
Jamais l’Homme n’avait eu la possibilité matérielle de détruire son environnement, mais c’est maintenant possible, simplement, depuis moins d’un siècle. L’arme nucléaire, militaire ou civile, permet de ruiner la vie soit par la mort, soit par l’impossibilité de vivre.
Il me faut comprendre, même avec surprise, que la marche « normale » de l’humanité, celle que la majorité des deux tiers entend instinctivement, est la soumission à une autorité, un chef, une imago nécessaire dont il est trop tôt encore pour s’en défaire.
C’est un peu comme si, arrivé au jour de sa mort, chacun regrette de n’avoir pas plus de temps. L’humanité entière est ainsi, mortelle et insouciante.
#metooincestuel
mardi, janvier 19th, 2021[Puisque je ne me retrouve dans aucun de ces putains d’hache tagueule, je crée le mien, en me basant sur les recherches de Racamier]
Je ne suis plus un enfant, je ne dois plus rien à personne.
Surtout pas à ceux qui ont profité de l’amour inconditionnel de leur enfant, mes parents.
Etant donné la durée de la relation non pas incestueuse, mais incestuelle (au sens de Racamier), on peut dire qu’il y avait une grande perversité psychopathologique à l’égard des enfants de la part de mes parents.
La violence sexuelle que j’ai subie, à caractère d’incestualité, est bien pire que ce que j’appelle les « petits viols » dont on parle à présent souvent, comme l’on fait Vanessa Spingora, Camille Kouchner en parlant de son frère, Sarah Abitbol, Flavie Flaman, ainsi que toutes les actrices du mouvement #metoo.
Sans diminuer l’importance du trauma que toutes ces personnes ont subi, il est aisé de s’apercevoir qu’elles ont toutes eu une carrière, un métier, un revenu et que le moment traumatique est intervenu après la période de latence décrite par Freud.
C’est un très grand avantage pour se reconstruire.
Dans mon cas, je n’ai plus (un temps on faisait semblant) ni vie sociale, ni professionnelle, c’est une suite d’échecs et d’isolements dus au conséquences terribles du syndrome post-traumatique.
Pour ma part, il n’y a pas eu de période de latence, dépourvue de sexualisation. J’étais enfermé dans la chambre placard -vaste à faire bien des jaloux ! et propice à l’excuse- et j’avais le spectacle auditif de la sexualité adulte sans possibilité d’y échapper.
Dans ces cas-là, la culpabilité qui se développe avec la réitération sans fin du trauma est acméique, paroxystique.
J’espère que ce sentiment mortel va se transmettre à qui de droit, car la peur, la psychose, la honte, la culpabilité et au final, la mort, doivent changer de camp.
Je n’ai eu aucun secours, de personne. Personne ne s’est posé la question d’une timidité excessive du petit enfant que j’étais, personne ne s’est affligé de ces ongles rongés parfois jusqu’au sang, si petit. C’est pourtant un signe de stress majeur, ô combien visible et qui doit alerter. Seule ma grand-mère s’en est émue, mais surtout pour le manque d’esthétisme de ce handicap par trop visible.
Mais cela n’est rien. Ce n’est rien comparé au gâchis de la vie entière du beau jeune homme que j’étais, qui voulait, vainement peut-être, devenir quelqu’un, profiter de la vie, en prendre sa part comme tout un chacun.
Cela n’est pas possible lorsqu’on est rongé par une culpabilité extrême que l’on n’arrive même pas à identifier. On « est » fou, à la place de ceux qui ont mal agi, et peu importe qu’ils l’aient fait en conscience ou non.
La solution, c’est de s’autodétruire, sans même savoir pourquoi, avec toutes sortes de toxines, même celles censées désinhiber ou garantir une joie de vivre momentanée.
Je ne reviendrai pas en arrière pour vivre autre chose. C’est évidemment impossible.
Attendre quoi que ce soit de la « société » ou de l’ « humanité » est une foutaise.
La domination, consciente ou pas, est la règle et s’applique à tous, un peu moins quand le pouvoir de l’argent ou des relations vient arrondir les angles ; mais c’est la règle du règne animal humain.
Il y a quelques chanceux, une majorité heureusement, dont la plupart ne se rendent même pas compte de la chance qu’ils ont de subir un peu moins que d’autres.
Oui, il y a un sacré paquet de connards et de salopes, c’est vrai. Quoi qu’ils fassent, ils passent dans la vie comme des mirages, tantôt à leur profit, tantôt à celui des autres.
Printemps…
mardi, avril 24th, 2018… s’en va la cruche à l’eau, qu’à la fin… forcément 🙂
Bonne fête
mercredi, octobre 4th, 2017Aujourd’hui, c’est ma fête, la saint François d’Assise, un sacré gland devant l’éternel 🙂 . Pas de hasard avec le dernier post sur Trokon Martinet.
Pour ma fête, ma maman a décidé que plus de 4 mois de souffrance et de combat contre une AT/RT étaient suffisants. Elle a eu bien raison.
Japan Touch 2016 compte-rendu et impressions
mercredi, mars 1st, 2017Alors que la brume de pollution s’étendait depuis une bonne semaine sur l’hexagonie, il a fallu s’enquérir de la possibilité de se mouvoir en automobile jusqu’à l’emplacement d’eurexpo dans la banlieue de Lyon. Heureusement, le contournement par les autoroutes était autorisé aux plaques comportant un numéro pair, dont hélas mon carrosse fait partie.
L’arrivée le vendredi soir fut heureuse, mais après avoir commencé par installer un début d’exposition, afin d’être bien sûr que les crochets et le système de suspension faisaient leur office sur les parois bon marché du stand, l’absence de chauffage et la possibilité d’installer le lendemain matin finirent de nous convaincre qu’il était temps de remballer pour bénéficier d’un repos bien mérité.
C’est donc autour de huit heures le samedi matin, et bénéficiant du chauffage à air pulsé (horreur par ces temps de particules fines), que nous pûmes installer les 25 œuvres originales constituant l’exposition des “18 vues de Kyoto” ainsi que les “variations”, des formats vectorisationnés (tagl), plus grands et imprimés sur forex.
Un très grand tissu permit de recouvrir la table et de cacher les cartons de récupération qui avaient servi au transport des œuvres.
Evidemment, c’est toujours après coup qu’on se dit qu’une moquette aurait donné un cachet plus cosy au stand, mais cela aurait certainement occasionné la location d’un véhicule plus adapté au transport de gros cubages, et bon… disons que zut, quoi 😀
D’un point de vue logistique et organisation, c’était presque parfait. L’inconvénient majeur étant le système de chauffage par air pulsé aussi bien à l’hôtel que sur le salon et qui m’ont littéralement abîmé le vestibule rhino-laryngé au point que j’ai cru être malade. Au final, non, une fois partie loin de cette pollution dégueulasse (merci total) tout est rentré dans l’ordre.
Il faut le dire de suite, la Japan Touch n’est pas vraiment dédiée à l’art. Si j’étais méchant, je dirais même que c’est plutôt le temple des marchands.
Mais soit, c’est grâce à eux que les artistes et autres associations peuvent exposer à moindres frais et procurer un regard certainement différent sur le Japon que ce que proposent les revendeurs.
Le salon se déroule sur deux jours: le samedi, c’est le jour des fadas de cosplay anime et de la jeunesse folle :), le dimanche est plutôt familial et cosplay steampunk.
L’énergie et la liberté des cosplayers fait plaisir à voir: 22000 m² dédiés à la folie des rêves permet de s’exprimer autrement que dans cette hexagonie à l’agonie, c’est une évidence.
Je n’aurais pas cru adhérer au délire finalement très humaniste des ‘free hugs’, mais l’ambiance donnée par le déguisement tout carnavalesque d’une bonne partie de l’audience ne permettait pas de se passer de l’envie de se laisser aller.
Je mets quelques vidéos histoire d’illustrer ces douces rêveries tout autant que les aspirations de la jeunesse qui contrastent fortement avec ce monde stupide de vieux croûtons dirigeants.
Taniguchi & Sekikawa
dimanche, février 12th, 2017Collection intégrale des “18 vues de Kyoto”
mardi, janvier 24th, 2017La collection publiée des “18 vues de Kyoto” est finalement complète avec la troisième et dernière série, “META”, dont le but sociologique devrait être évident aux yeux avertis (voir la mise à jour de la page concernant cette série photo-graphique sur le Japon).
Le nouveau catalogue 2017 incluant cette troisième et dernière série présente des versions web des photos sans leurs cadres ni leur cartouches adventices, mais pour s’en faire une idée, le précédent catalogue 2016 est toujours accessible.
Evidemment, ces œuvres sont toujours disponibles vu que tirées à deux exemplaires chacune, et malgré la vente de deux d’entre elles.
[pour ceux qui estiment que sur Instagram, c’est plusse mieux cool parce que c’est en HD, je leur dis que ce genre de plate-forme, sans rien apporter à ses contributeurs, s’enrichit à leurs dépens dans 99% des cas, et ça me pose un gros souci :)]
J’ajoute à cette aparté vindicative que le partage est avant tout un échange et pas une filouterie, a contrario de la logique normative des GAFA (google, apple, facebook, amazon, on peut en ajouter bien d’autres) et autres prétendants à la domination de l’humanité et à son esclavagisation (sic) volontaire.
Bref :).
La série originale est complétée par une série de 7 ‘variations’ qui feront l’objet d’une prochaine publication, en fonction de la lumière disponible en ces temps pollués atmosphériquement (re sic) et politiquement. Ces variations seront également mises en vente à un prix très raisonnable.
Il n’est pas exclu qu’une série inédite et privée vienne s’adjoindre aux “18 vues de Kyoto”, parce que d’une, c’est moi qui décide en tant que démiurge, et que deux, certains autres clichés le méritent grandement. De même, les deux artefacts prévus initialement sont en cours de création. Leurs prix risque d’être prohibitif.
En attendant, il est temps de s’atteler à d’autres aventures graphiques.
Happy fucking shitty new year! (grins @ Dennis ^^)
mardi, janvier 10th, 2017That’s how a song reminds me of Dennis and Françoise.
Seen that Dennis? I’ve subscribed to a god damn ‘competition’ eheh. I know you were aware before me that competitions ain’t art nor part of it, really. But I also know you would have encourage me to do so, whatever bad experiences were by the past. So be it. I took a look at what’s been publicly shared, some few submissions are great, they tell. Don’t know much about mine although I made them to tell, too. I had to keep the exif inside, you know. I hate that. I like when the solely image tells. Well, let’s hope they’re as smart as one of the judge. We’ll see in few weeks, that’s the good thing in well organized stuff: you know it quick.
Oh yeah, I read the rules, and to be honest I don’t like them. Basically, what the rules say is: you will take all the shit if there is to take, there’ll be none for us 😀 Typical of anglo-saxon law, making individuals a bit more responsible than in latin law.
Not much to worry about anyway.
Anyway, all this reminds me I have a new series of pics to work on, the London series. Can’t really tell the name of it, secret.
No, we made shit trying to make it too perfect at the Japan Touch. I was about to write tons about cosplay, young females with less clothes, merchandizing and the feeling of it, but actually… What bothers me for real is that we’ve missed a sale. Do you know why? We had no FBM (fucking bank machine). Ok, we did not work it good, there was a cash machine near by… Well, shit happens 🙂
Otherwise it was great, it seems that people like the work I’ve done (someone told me it’s away from ‘cliché’ I appreciated that much), but to be honest (damn, I’m much honest today ^^) the public was not really into art. You know what I mean. Well, that’s how it is. Miss ya two, guys.
Hope you’re both well in my memories 😉 See you soon!
PS: I give you some pics I stole on instagram and so on about these crazy two days at the Japan Touch ( the deadpool one is from japan Touch Haru earlier last year 😉 ). You’ll see part of my show behind.
I add a vid too, maybe you can feel the dreamy substance behind those costumes. The first vid is fun, young girls fond of cosplay just near by us, one of them making a nice pussy dance standing front of 4 of my ‘variations’ 😉
Enjoy! And maybe I’ll give some pics of mine later.
Exposition des 18 vues de Kyoto / Japan Touch 10 et 11 décembre 2016 à Lyon
vendredi, octobre 28th, 2016A l’occasion du week-end consacré au Japon et aux cultures d’Asie les samedi et dimanche 10 et 11 décembre 2016, vous pourrez admirer, en plus des deux séries déjà publiées, une troisième série inédite qui sera dévoilée en exclusivité lors de l’exposition des “18 vues de Kyoto” à la Japan Touch 2016 à Lyon.
Vous pourrez, bien sûr, faire l’acquisition d’œuvres originales ou de reproductions (toutefois en nombre limité) proposées à cette occasion (pour une envie particulière, un support, un format, il faut bien sûr passer commande).
Deux œuvres originales sont d’ores et déjà réservées.
La réalisation sculpturale monumentale prévue initialement est reportée à plus loin, étant donné le triste agenda estival de l’artiste et la léthargie industrielle due à cette même période.
Le discours d’introduction de l’exposition “18 vues de Kyoto”
mercredi, juin 29th, 2016L’artiste par sa seule volonté change le monde. Bien sûr, c’est d’abord SON monde qu’il transforme, mais c’est aussi celui de tous les autres. Quelles que soient les réactions suscitées, ou l’absence de réactions, il y a forcément une nouveauté qui métamorphose le présent.
Il en va donc de l’art comme de toute autre activité humaine ou cosmique : c’est à chaque fois une venue au monde et une transformation du monde, aussi utile qu’artificielle.
J’ai horreur des artistes qui s’expriment à propos de leurs créations. J’aime laisser le spectateur se laisser emporter par ce que l’œuvre lui donne à penser.
Toutefois, il me faut donner quelques clés concernant l’exposition que je vous présente aujourd’hui.
La plupart d’entre vous auront compris dans le titre « 18 vues de Kyoto » le clin d’œil à Hokusai et à ses 36 vues du mont Fuji ou encore à Hiroshige et ses 100 vues d’Edo. Il est vrai que j’apprécie beaucoup l’art de l’estampe japonaise, spécialement les représentations de paysages, dont rien que le nom d’images du monde flottant (ukiyo-e) est à lui seul un point de départ fertile pour l’imagination.
Pour l’instant, ces 18 vues regroupent deux séries, dont la première est exposée ici dans son intégralité. Une troisième série viendra compléter l’exposition et sera visible probablement à la japan Expo 2016, en décembre prochain à Lyon.
La première série, donc, est celle que j’ai nommée « Le temps n’existe pas », en référence à un ouvrage de Nelly Delay intitulé « Le jeu de l’éternel et de l’éphémère ».
Pour moi, la découverte de l’histoire du Japon à travers ses temples et ses palais a été l’occasion de saisir une partie de la pensée philosophique du shintoïsme.
Du peu que j’en connais, elle semble convenir à ma façon de regarder le monde, à travers chaque phénomène que la vie nous permet de ressentir.
C’est aussi pour cela que je l’ai appelée série verte, car elle donne à voir la célébration de la nature, de ses beautés et de ses bienfaits plutôt que son pouvoir parfois dévastateur.
Cette série inscrit l’Homme dans le monde et rappelle que sa place doit être mesurée.
La seconde série, intitulée « À temps » est une vision du Kyoto contemporain, du Kyoto de notre temps. C’est une vision prosaïque traitée selon un angle plus graphique, d’où son titre de série multicolore. Elle montre à la fois un certain désordre dans l’enchevêtrement des réseaux, qu’ils soient ferrés ou électriques et un ordre artificiel dans la volonté de régulation du monde à travers la domination du commerce marchand.
La réalité est évidemment toute autre puisque derrière un luxe affiché, le bien-être n’est souvent que de façade, au Japon comme dans bien d’autres sociétés dites occidentales.
Je n’en dirai pas plus, et pour terminer, je tiens à rappeler que cette série des 18 vues de Kyoto n’est qu’une illusion de la réalité, mais que par le choix que j’ai effectué, j’espère avoir artificiellement créé une vision de cette ville qui donnera sinon l’envie de s’y rendre, au moins un intérêt pour la culture et l’histoire du Japon, mais encore plus pour l’indicible qui l’anime.
Nouvelle exposition des “18 vues de Kyoto” (mai 2016)
vendredi, mai 20th, 2016Exposition vente à l’Espace Lyon-Japon (16 rue Bellecombe 69006 LYON) du 2 mai 2016 au 4 juin 2016 (vernissage le samedi 21 mai de 16h à 19h).
En savoir plus? -> 18 vues de Kyoto
“Yoko Ono précise qu’elle tient absolument à se rendre à Lyon courant mai (…)” 😉
Rebellion
jeudi, mai 19th, 2016Permettez-moi d’être ce que vous appelleriez “prétentieux”. Il est vrai que j’ai reçu un enseignement universitaire adapté pour développer une formation intellectuelle et une bonne culture générale en matière d’histoire de l’art, dans toutes les périodes, de la préhistoire au XXIe siècle.
La fin humaniste de cet enseignement m’a permis de me familiariser avec les objectifs et les méthodes de l’archéologie et de l’histoire de l’art afin de construire progressivement mon parcours personnel orienté vers mes propres centres d’intérêts (certains ne sont pas si propres 🙂 ).
Ayant suivi des cours adaptés pour m’initier aux démarches intellectuelles à l’œuvre dans ces deux disciplines que sont l’archéologie et l’histoire de l’art, j’ai pu découvrir progressivement les objets et les méthodes utilisés pour parvenir à une complète maîtrise (oui, j’ai obtenu ce diplôme) de ces matières.
Par un travail régulier, j’ai pu ainsi acquérir un solide niveau de connaissances, à la fois générales, diversifiées et précises, dans ces disciplines.
Evidemment le succès réside aussi dans la motivation et les qualités personnelles. Les études en archéologie et en histoire de l’art nécessitent une curiosité intellectuelle et un certain niveau de compétence. J’ai donc dû aller chercher l’objet d’étude, du chantier de fouille au musée, aller au devant du monument, entrer en contact avec la personne en charge d’une collection, le restaurateur ou l’artiste, comme je l’ai fait lors de mon travail de mémoire de maîtrise concernant l'”Historiographie du chaudron de Gundestrup“.
Un bon niveau de français, avec une attention particulière portée à la précision du vocabulaire, me fut nécessaire, tant pour l’analyse des œuvres que pour la rédaction de mon mémoire de maîtrise. En plus de la maîtrise d’au moins une langue étrangère (l’anglais et l’espagnol en ce qui me concerne), une certaine mobilité m’a été indispensable, par exemple avec des stages de fouilles ou des séjours à l’étranger. C’est ainsi que j’étudiai quelques mois à l’institut Van Giffen de l’UvA, l’Université d’Amsterdam, dans le cadre d’un programme Erasmus et que je me rendis à Copenhague pour la rédaction de mon mémoire, où je pus rencontrer Flemming Kaul, alors museuminspektør du Musée National de Copenhague, et auteur du fameux et concis ouvrage intitulé Gundestrupkedlen.
Ces enseignements structurent l’acquisition des savoirs, des méthodes et des techniques nécessaires, mais ils demandent absolument à être enrichis par un contact étroit avec les objets d’études, les lieux de leur invention, les structures pour leur conservation et leur analyse (fouilles archéologiques, musées …). Il est vrai que j’ai également participé à l’élaboration d’une muséographie, lors d’un stage, au musée archéologique de Dijon, particulièrement sur la vitrine de présentation du temple de Mithra découvert sur le site archéologique gallo-romain des Bolards à Nuits-Saint-Georges.
Hélas, ces quelques tentatives que j’expose ici, ainsi que bien d’autres, n’ont abouti, au final, (notez la litote) qu’à mon écœurement face à un système universitaire peu enclin à récompenser un étudiant curieux et enthousiaste mais sans grands moyens pour subvenir à sa passion. C’est donc aussi ici que vient à propos une critique vive du système capitaliste néo-libéral qui n’octroie de liberté (et si peu) qu’à ceux qui sont soit pourvus de quelques richesses, soit soumis à un ordre social pré-établi, à savoir le joug du travail.
[Quant au tripalium, vous aurez suffisamment de lecture avec ce lien qui donne à penser en s’appuyant, entre autres, sur Marcel Duchamp et sa vision du travail.]
Je tiens à remercier, probablement trop tard, les personnes qui m’ont, malgré mes travers, encouragé, dirigé et soutenu en m’ouvrant les yeux sur les différences notables entre cultures et incité à aimer l’humain, paradoxalement, à travers ses défauts. Non qu’ils m’aient directement enseigné là-dessus, mais leurs existences et leurs actes, le partage de leurs connaissances et l’envie de partager, me l’ont fait comprendre.
Jan Albert Bakker pour son aide très appréciable et son humanité lors de mon passage à l’Institut Van Giffen à l’UvA d’Amsterdam, ainsi que les membres du labo d’archéo-zoologie (dont Madame Van Wijngaarden Bakker).
Simone Deyts pour sa compréhension et la direction de mon mémoire de maîtrise.
Gilles Sauron pour son érudition et sa truculence, l’exemple qu’il a donné à tous ses étudiants lorsqu’il était professeur d’archéologie romaine à l’Université de Bourgogne. (Voyez également une de ses conférences pour vous rendre compte vous-même de la pertinence de ses allocutions 😉 “La révolution ornementale au temps d’Auguste” ).
Tant il est vrai qu’un artiste ne peut être que complet et que sa nourriture n’est pas faite uniquement de pensées, il faut évidemment se rendre à l’évidence: un artiste ne peut que cuisiner.
- Udon dans un bouillon de poulet, œuf de canne
- Sushis, sashimis et makis de saumon.
- Somen dans un bouillon de volaille, crevettes.
- Bouillon de crevettes, somen et jeunes oignons frais.
- Somen dans un bouillon de lotte, bœuf caramélisé.
- Makis et sashimis.
- Lotte au lard dans un bouillon de poulet, udon, bonite séchée.
- Riz japonais, sashimis de bœuf, sauce à l’ail.
Accrochage
mercredi, mai 11th, 2016Bien sûr, c’est fait exprès! C’est pour voir d’en haut!
Les cloches étant vraiment lourdes, on s’est dit que le son, lui aussi, allait tomber, que de plus haut, donc plus loin! Arf.
Et bien sûr, la plupart des badauds le voient d’en bas. C’est à la fois la possibilité de dominer, tout autant que celle de se laisser dominer par la puissance d’un travail, que dis-je, d’un labeur, d’une torture, d’un accomplissement mortel et définitif.
Donc, non, vous ne l’aurez pas en grand, il faudra vous procurer un exemplaire signé et onéreux ou une reproduction meilleur marché.
Mais pour le moment, il s’agit de causer d’un accrochage. Non, pas de ceux qui défient le bon sens de la physique (“bon sens” krkr) comme on peut en voir à longueur de vidéos dans les car crash de la bêtise, mais dans un petit endroit dédié à l’apprentissage de la langue nippone.
Ah! comme je suis tenté de dire que cela fait une semaine “JOUR POUR JOUR”, façon journaleux! 🙂 Zut, ça fait neuf jours! Tant pis alors. Et puis je compte a minima à la nano seconde, moi. Autant dire que j’ai arrêté y’a longtemps.
Il m’aura donc fallu rejoindre l’antique capitale des Gaules en un saut de puce savante, emprunter une ligne ferroviaire qui se meurt (et dont la réparation -la modernisation, en langage politique- ne saurait que l’oblitérer une petite année) pour pouvoir, éreinté d’avoir transporter mon lard et mon art, le disposer enfin sur quelques cimaises à propos.
Ce faisant, j’ai dû me rendre à l’évidence: il était tout à fait impossible de respecter le titre de l’exposition. Ce ne sont donc pas 18, mais bien 14 vues de Kyoto que vous pourrez admirer, critiquer, ou tout simplement regarder dans l’espace réservé à cet effet, celui qui s’est nommé “Lyon Japon”.
Evidemment, j’en profitai, afin de combler la cruelle absence de correspondance, pour faire un tour dans une épicerie de mon goût. N’ayant pas succombé alors à l’achat in situ d’une bouteille d’alcool de riz locale, bien que la boutique dédiée portât le nom du chemin des philosophes, je comblai ainsi ce manque terrible par une douce folie.
Nananèreu!
Bouillon
vendredi, mars 25th, 2016KALASHNIKOV! 2016
vendredi, janvier 8th, 2016Et bonne année! En musique, partisan! 🙂
Aimez-vous les uns les autres… mais en même temps!
Extrait de la collection iconographique imprimée “Le temps n’existe pas”
samedi, décembre 19th, 2015Anecdote de travail.
Environ deux jours de travail, pour chaque œuvre, me sont nécessaires pour que je parvienne à un résultat qui me satisfasse. Ce temps de travail n’est hélas qu’un minimum, car il est impératif de pouvoir bénéficier d’une lumière correcte pour appréhender le résultat produit. La nébulosité climatique est à cet égard de première importance: si elle dépasse 40%, le travail est ralenti.
Les jours lumineux sont propices à la création graphique; un soleil qui donne, mais point trop, une heure de bonne augure, une ambiance révélatrice… toutes choses que le commun a souvent bien du mal à saisir… et pourtant il sait combien la lumière peut changer un paysage ou l’intérieur de sa maison!
Triste lot que celui de l’amoureux de la lumière et des arts qui doit se soumettre aux caprices d’éléments imprévisibles!
Il faut hélas souffrir un peu, et de bien des manières, pour parvenir à une création.
Fin de l’anecdote.
- Illuminé, lampe ajourée / Le temps n’existe pas. Otoyo-Jinja, Kyoto 2015. Francis Lornet.
- Figé, gardien lithique / Le temps n’existe pas. Otoyo-Jinja, Kyoto 2015. Francis Lornet.
- Ecoulé, jardin de mousse macha / Le temps n’existe pas. Arashiyama, Kyoto 2015. Francis Lornet.
- Parallèle, muraille / Le temps n’existe pas. Nijo-Jo, Kyoto 2015. Francis Lornet.
Quatre premières œuvres sont proposées à la vente et deux sont visibles dès à présent dans la boutique Galerie au 51 de la rue de Godrans à Dijon (les deux autres le sont sur demande), où vous pourrez également admirer et acquérir, entre autres objets d’art de provenances diverses, une superbe collection de netsukés japonais.
Ces quatre œuvres signées Lornet-design font partie de la série verte intitulée “Le temps n’existe pas”. Les dimensions des œuvres encadrées sont de 530 x 370 mm.
La collection dans son entier est présentée sur cette page dédiée aux œuvres sur le Japon.
L’amateur désirant acquérir une œuvre peut le faire soit sur demande ( contact at lornet-design.com ) soit sur place.
Pour se mettre dans l’ambiance: http://www.petitpalais.paris.fr/en/expositions/fantastic-kuniyoshi-demon-prints
Signature (dégoulinante en JPG dégueulasse)
dimanche, décembre 13th, 2015Il est certain qu’à moins d’acquérir une œuvre originale et authentique créée par… moi, à un prix tout à fait abordable mais cependant fort justifié, vous n’aurez rien d’autre que cette capture assez vilaine, constituant elle-même une œuvre, gratuite. 🙂
Il n’est donc pas improbable que le résultat d’une compression de fichier numérique fasse un jour prochain l’objet d’une attention plus particulière.
La création c’est du “temps”
lundi, décembre 7th, 2015Un processus créatif prend énormément de temps, probablement même beaucoup plus qu’il n’en faut si l’on se réfère aux critiques des spectateurs, ou même, dans la petite communauté favorisée des amateurs d’art contemporain, des clients.
Un processus créatif prend du temps… Evidemment!
Quel support choisir? Quel prix concéder pour l’achat de matériaux? Quel choix de couleur? Quelles œuvres présenter? Quel propos tenir? Quoi sous-entendre?
…
Qu’il est difficile de trancher lorsqu’on n’a pas quelques millions sous la main, n’est-ce pas? 🙂
Mais l’élan créatif ne se soumet à rien d’autre que lui-même et qu’à l’humeur de son initiateur.
Cependant le temps est encore là, lorsque, seul, on doit affronter les vicissitudes d’une terrestre vie d’animal fortement carboné.
Voilà pourquoi l’adage “le temps, c’est de l’argent” est une parfaite ignominie.
C’est bel et bien l’argent, et du même coup tout ce qu’il permet de se procurer ou de faire, qui fait gagner du temps.
C’est horriblement rationnel et cartésien 🙁
Cette ignominie est encore plus cruelle lorsqu’on s’aperçoit que ceux qui détiennent l’argent n’en bénéficient pas (au sens étymologique). Ils sont gourdaux, lourds de connerie, s’amusent à yachter, à baiser quelques naïades puériles et à leur offrir ce qu’elles n’apprécieront jamais, afin de se contenter d’un semblant d’activité.
Quel dommage, quelle perte!
L’art contemporain symptôme météorologique
samedi, mai 30th, 2015Ce qu’on appelle en anglais “appropriation art” est le fait, pour un artiste, de reprendre le travail, la création d’un autre, en le modifiant peu ou pas. ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Appropriation_%28art%29 et http://www.artlex.com/ArtLex/a/appropriation.html )
Tout récemment, ce drôle de concept artistique est revenu sur le devant de la scène avec le scandale créé par Richard Prince à propos de photos qu’il a tout simplement volées sur Internet, aggrandies, puis vendues 90 000 dollars pièce après avoir ajouté un texte en dessous, sous forme de commentaire typique des plateformes existantes sur le web. ( http://fr.artmediaagency.com/115443/des-photos-instagram-volees-vendues-90-000-sur-frieze-new-york/ )
L’une de ces photos: https://instagram.com/p/2ygLRoR2hV/?taken-by=doedeere
L’original: https://instagram.com/p/3Bz1q2R2oI/?taken-by=doedeere
Certains fâcheux se contenteront de dire que ce type de geste artistique (si l’on ose dire) ne date pas d’hier: Marcel Duchamps ou encore Warhol auraient eux aussi usé du procédé ( https://en.wikipedia.org/wiki/Appropriation_%28art%29 ).
Il y a toutefois une différence notable: ils se sont servis de produits industriels, commerciaux, publicitaires, dont la valeur artistique, bien qu’existante a priori (tout objet a été sinon créé, au moins dessiné), n’est pas leur essence.
Débats sur la propriété intellectuelle il y a eu, et il y aura encore.
Non que ce ne soit pas intéressant. On lira avec attention quelques articles:
http://www.law.harvard.edu/faculty/martin/art_law/image_rights.htm
http://www.artinamericamagazine.com/news-features/news/landmark-copyright-lawsuit-cariou-v-prince-is-settled/
Et je m’arrête là à ce sujet, car mon propos n’en finirait pas, et je serais bien incapable de trancher dans l’infini de la connerie :).
Ce qui m’afflige dans la gestuelle artistique de Richard Prince, c’est le prix de recel. Car c’est bien là où je veux en venir: l’art contemporain et son image, dans une grande majorité, sont pollués par la connivence de la médiacratie ploutophile.
Doit-on en douter encore? ( http://fr.artmediaagency.com/108548/des-personnalites-du-monde-de-lart-impliquees-dans-le-scandale-hsbc/ )
Cela rappelle hélas les procès d’hommes puissants et/ou riches, en général impliqués politiquement, tout aussi véreux, qui n’aboutissent jamais lorsqu’ils sont (chance!) lancés aux frais de ceux qui n’auront jamais les moyens de vivre leurs petites frasques crasses et illusoires.
Quelle est donc la sensibilité de ces gens-là, sinon l’attrait de la possession? Que signifie donc le mot “appropriation”, sinon qu’il est entièrement voué à la vaine tentative de la propriété?
Quelle âme, quel homme révèle le procédé?
Oh, rien de neuf sous le soleil, comme on dit. L’éternelle volonté de domination de l’Autre, et l’absence probablement totale d’empathie.
Cela pourrait être risible s’il ne fallait ajouter à ces travers la foutue incapacité de ceux-là qui s’appellent et sont reconnus comme artistes, à créer pour l’Inutile. Car l’Art n’est rien d’autre qu’une autre Vanité.
Mais cette vanité-là, elle procure, elle partage, elle se moque bien d’elle-même; elle a d’autant plus de valeur qu’elle semble avoir disparu…
C’est donc bien un glissement vers l’atrocité de l’Humanité qui s’opère dans le monde de l’art contemporain: l’unique dieu c’est le pognon. Ces “galeries”, ces “artistes”, ces “œuvres”, ces “mécènes” ne sont rien d’autre qu’une suite de chiffres, dont l’intérêt est nul, totalement.
L’équilibre chancelle, retournons donc à nos moutons.
PS: Richard (quel nom!) regarde un peu ce qu’est une des vraies sortes de “appropriation art”, ici dans le domaine de la vidéo ( https://www.youtube.com/watch?v=R8n0EDaEgn4 ). Note bien également qu’il y a une véritable cause, quoi qu’on puisse en penser: http://www.straycatalliance.org/who-is-sca/mission
Adieu les faux artistes, adieu les égoïstes pourris, adieu les idiots, adieu les hommes médiocres et sans âme. Il n’y a que vous, faux enthousiastes impuissants, pour vous essayer à tuer en voulant dénoncer le meurtre, et pour appeler cela:”art”.
Pace car West 2015
lundi, décembre 22nd, 2014Qu’y a-t-il de plus harassant, de plus trépidant, de plus stressant, et de plus motivant que l’organisation d’un événement commun à plusieurs équipes?
C’est une question rhétorique 🙂
Quel qu’en soit l’objectif, le travail de groupe est toujours source de conflits et de récompenses. C’est ce qui a motivé mon implication et ma participation à l’organisation d’un championnat d’Endurance sur le jeu en ligne rFactor. Outre l’organisation proprement dite, faite de réunions diverses et de débats nombreux sur bien des aspects que la plupart des participants à un jeu ne soupçonnent même pas, ce fut aussi l’occasion pour moi de créer une affiche, de modifier une voiture et de se remettre un peu dans le bon sens de la marche.
Un travail d’équipe, voilà qui fait du bien.
La voiture de sécurité du World Endurance Series Tournament 2015 (organisé par la LCC et RFR), basée sur la safety car du mod Endurance Series créé par Enduracers modding team, utilisant la rampe de girophares livrée avec le jeu rFactor, a enfin une illumination des feux clignotants situés sur le toit, afin d’ajouter non seulement au réalisme, mais également à la visibilité du pace car.
La modification que j’ai faite a été rendue possible grâce aux outils de développement fournis par ISI, combinée avec un travail acharné de recherches et de tests tout autant que d’apprentissage.
L’intégration de cette option sera probablement faite dans le SP3 d’Enduracers Endurance Series, avec quelques améliorations, qui sait, comme la suppression du feu stop central arrière (qui “flotte”), et peut-être d’un bouton marche/arrêt synchronisé avec l’allumage des phares (une option de nommage des matériaux que j’ai eu la flemme de faire 🙂 ).
Le pace car créé pour le championnat WEST 2015 avec sa livrée WEST (également réalisée par Lornet-Design), stickers noirs brillants sur peinture moutarde matte:
Vidéo au format mp4
Envie de participer à ce jeu? Renseignez-vous ici 😉
Les organisateurs de cet événement, ceux qui ont sué sang et eau, et qui n’en auront fini avec leur calvaire quà la toute fin du championnat ( 🙂 ) sont:
Romain, Marc, Fabs, faburne, Taranis, Evolm, Mullog, Sweed (s’est retiré). A leur santé! 🙂
Questions et réponses
lundi, septembre 15th, 2014On m’a tout récemment posé des questions à propos du métier d’infographiste multimédia 3D. Il me semble que c’est un sujet intéressant à plus d’un titre.
Voici donc quelques unes de mes réponses. D’aucuns diront que ça sent le pessimisme, mais je préfère les termes de lucidité et de réalisme. Pour d’éventuels commentaires, voir la rubrique contact, je filtre.
Enquête métier pour infographiste multimédia 3D
Conditions de travail :
Pensez-vous qu’il y ait actuellement des débouchés?
Le métier d’infographiste 3D est fortement lié à la production d’images fixes (rendus), de vidéos ou encore de jeux vidéo.
Ces produits sont utilisés dans la communication, la publicité, l’architecture, la visualisation industrielle et l’industrie du jeu vidéo, qui reste une catégorie à part.
Comme dans tous les domaines, en France, les débouchés sont peu nombreux en cette période sans fin de frilosité entrepreneuriale et d’inepties aussi bien politiques qu’économiques.
Toutefois, pour avoir une idée des débouchés actuels, il peut être utile de consulter les sites proposant des offres d’emploi dans les domaines recherchés.
Pour le jeu vidéo, le site de référence en France est http://emploi.afjv.com/emploi_offres.php
En étant un peu taquin, on peut dire que si vous n’aimez pas Paris et sa riante banlieue et que vous n’avez pas l’intention d’émigrer à l’étranger, les solutions sont assez maigres 🙂
Consultez également http://www.cgsociety.org/ et tous les sites contenant CG (computer graphics) dans leur nom.
Penchez-vous également sur les sites métier (architecture, industrie, etc).
Songez aussi à vous établir en indépendant, si vous pensez pouvoir relever ce défi, et que vous avez un solide carnet d’adresses de potentiels clients. Le cas échéant, il faudra vous muter en commercial avant même de commencer votre vrai métier.
Quels sont les critères de sélections, quels types de contrat?
Voir le code du travail des pays concernés. Tous les contrats sont possibles, mais l’ambiance générale tend vers des contrats à durée déterminée ou des missions temporaires, si vous êtes déjà connu et que vous avez donné satisfaction, toutefois.
Il est illusoire de croire que la créativité est un atout, surtout dans les domaines industriels. La plupart des entreprises recherchent des exécutants.
Les contrats à durée indéterminée sont rares, comme partout ailleurs, hélas.
Quels sont les horaires, les jours?
Ce sont les mêmes que dans tout autre travail salarié, lorsque l’on est salarié, en fonction de l’entreprise. A Paris on embauche plus tard qu’en province, pour finir également plus tard.
Il n’est pas rare de travailler dans l’urgence, surtout dans la pub et la communication. Dans ce cas, les horaires sont fonction des délais imposés.
Lorsque l’on est indépendant, cela dépend du carnet de commandes mais également d’un choix personnel, dans le respect de ses clients, évidemment.
Le salaire pour un débutant?
Il semblerait que le Medef veuille réduire le smic, en ce jour du 15 septembre 2014…
Contenu du poste :
En quoi consiste le travail ?
Modélisation 3D d’après plans ou photos, création de textures 2D, animation, montage vidéo, code…
Le travail d’infographiste 3D peut amener à s’intéresser à des aspects très éloignés de la création de volumes, comme la comptabilité, la gestion administrative, l’établissement de devis et de factures, surtout lorsqu’on est indépendant. On peut également être amené à réaliser des études de terrain, comprenant photographies, relevés métrés, établissement des dossiers de travail.
Aspects positifs et aspects négatifs de ce métier?
L’aspect positif principal repose sur la possibilité d’être créatif, tant dans la démarche de travail, les solutions apportées dans la réalisation (différents chemins, plus ou moins longs peuvent mener au même résultat) que dans l’aspect visuel des produits réalisés. C’est là l’attrait d’un tel métier.
Les aspects négatifs se retrouvent lorsqu’on est contraint d’exécuter un travail formaté sans possibilité d’écarts.
Comme tous les autres métiers, d’autres aspects sans rapport avec le « cœur de métier » viennent agrémenter ou noircir le tableau, en fonction de l’ambiance de travail, de la philosophie de l’entreprise, bref, en fonction du contexte social dans lequel on travaille.
Conditions d’accès :
Quelle formation avez-vous?
Formation universitaire en histoire de l’art (maîtrise), autodidacte ad vitam, formation infographie audio-visuelle (2D, 3D, vidéo) niveau 3.
Selon vous, quelles qualités sont nécessaires pour exercer ce métier?
La curiosité, l’imagination, l’endurance, la patience, le soin.
Le papier et la communication imprimée
vendredi, juillet 4th, 2014La racaille des présidents au gnouf, les mono-neurone millionnaires s’amusant avec une balle, les espoirs bientôt et à nouveau déçus, la vie continue jusqu’à la mort. L’âme y survivra-t-elle?
J’ai eu récemment à travailler sur un assortiment de cartes destinées à un mariage. Elégance et sobriété devaient primer, une pointe d’humour pouvait se faire jour, c’était là le cahier des charges.
Lorsque que beauté et sobriété se rencontrent, l’efficacité n’est jamais très loin. Il faut bien sûr être capable de quelques émotions, il faut être sensible pour les appréhender.
En matière de graphisme imprimé, la question du support peut donc devenir primordiale. Non qu’elle soit nécessaire, mais elle se pose en premier, car du support dépend le rendu final, tant d’un point de vue graphique et colorimétrique que d’un point de vue de la sensation que procure le toucher d’un papier.
C’est ma muse et un ami qui m’ont rendu sensible à l’importance du papier en tant que support, mon amour matérialiste pour les beaux objets et ma sensibilité personnelle ayant fait le reste, mélangée à la stupéfaction devant les exploits de certains hommes à savoir les fabriquer.
Il fallait donc pour cette commande un carton d’invitation à la cérémonie de mariage ainsi qu’au vin d’honneur comportant deux volets, une invitation au repas séparée, un menu, ainsi qu’une carte de remerciements et de faire-part.
La douceur de l’événement, sa date à la météo parfaite, ainsi que ses instigateurs, un peu libertins (“Qui refuse les contraintes, les sujétions; qui manifeste une grand esprit d’indépendance, qui fait preuve de non conformisme.”), commandaient l’usage d’un papier sortant de l’ordinaire. Quelques éléments de la fête avaient d’ores et déjà été préparés sur des supports tout à fait exotiques, provenant d’une lointaine contrée du soleil levant.
Comme pour toute commande, le commanditaire avait prévu un budget étendu mais limité. Le talent du graphiste allait avantageusement se lier à des supports haut de gamme, sans qu’ils soient exclusifs et que leur prix ne soit excessif.
Toute la communication autours de cet événement serait faite sur support papier, avec le concours de La Poste comme coursier.
Cette décision supposait l’utilisation d’enveloppes, qui furent choisies parmi la gamme “Pollen” éditée par Clairefontaine (120g/m²). -http://www.clairefontaine-pollen.com/les-cartes-et-enveloppes.html
Les enveloppes d’envoi des invitations seraient rectangulaires au format 220×110 mm, de couleur blanche, celles des remerciements et des faire-parts, carrées, au format 165×165 mm, également de couleur blanche.
Pour l’affranchissement, un timbre aux couleurs de Baccarat en forme de cœur fut choisi opportunément puisqu’édité juste au moment de l’événement.
Le carton d’invitation à la cérémonie, comportant les deux prénoms des mariés dans une typographie calligraphique de belle facture, simple et raffinée, fut décoré par un élément d’une peinture de Tien-shih Lin, illustrant le poème de Liu Yu-hsi’s sur “L’été mourant” (poésie T’ang 618-906 A.D.). A l’intérieur, sur le volet gauche, figurent les coordonnées et sur la partie droite le texte de l’invitation, dans un typographie également calligraphiée mais différente, en cela qu’elle est plus simple et droite, de celle utilisée pour les prénoms. Le revers de l’invitation présente une sombre histoire de robots qui dialoguent, censée être drôle pour les amateurs de cinématographie.
Ce carton d’invitation, envoyé à chacun des participants par voie postale, est imprimé sur un papier Rives tradition extra blanc (250g/m²) de dimensions 210×100 mm fermé, 420×100 mm ouvert, un papier au grain feutré sur toutes ses faces, à la texture traditionnelle et raffinée.
Le carton d’invitation au dîner, de format 210×100 mm, est quant à lui imprimé sur un papier CuriousTranslucent d’Arjowiggins (230g/m²) de dimensions 210×100 mm. C’est un papier calque sur lequel apparaît en faux filigrane, grâce à sa translucidité et à une impression à 20% d’encrage, le dessin monochrome de la peinture de Tien-shih Lin, reprise de la page première du carton d’invitation.
Faut-il le préciser, cet élément graphique d’une beauté d’obédience (ça veut rien dire, on s’en fout) est le fil conducteur de toute la panoplie papetière de cet événement.
Les deux typographies (celle des prénoms et celle du corps de texte) du carton d’invitation sont reprises sur celui du dîner, afin de conserver une ligne graphique facilement reconnaissable, et viennent couvrir une partie du faux filigrane.
Le carton du menu, pour d’évidentes raisons pratiques, est quant à lui fabriqué dans un matériau plus robuste et moins noble: un simple papier couché demi-mat 350 g/m² blanc, au toucher assez lisse, même sans aucun pelliculage (à y réfléchir un Condat aurait mieux fait l’affaire, l’impression du lettrage n’aurait pas présenté le crénelage qu’on distingue à la loupe).
De dimensions 105×150 fermé et 210×150 ouvert, il reprend le motif graphique du carton, mais qui court sur les pages 4 et 1. A l’intérieur, page 2, les vins, et page 3, le menu. La typographie reprend la même disposition que le reste: calligraphie noble en page 1 et calligraphie plus simple en pages intérieures.
Les faire-parts et cartons de remerciements, bien que d’un format différent ont la même première page; l’élément graphique, de même taille, est simplement et judicieusement tronqué sur l’un de ses côtés. Imprimés sur un papier Conqueror diamant étonnamment ultra-blanc alors qu’en papier recyclé, ils présentent un toucher soyeux, sans grain ni aspérité. De dimensions 140×150 fermé et 280x 150 ouvert, il permet l’insertion d’une photo des mariés en costume de pingouins, en page 3; la page 2 étant réservée au texte, toujours typographié selon la charte choisie pour toutes les autres impressions. La page 4 reprend bien évidemment l’histoire cocasse des robots, avec une petite variante dans le propos.
Pour cette recette sobre et élégante, créative et privée, ne comptez pas moins de quatre chiffres. Pour ceux qu’un tel montant rebute par sa petitesse, il est possible de gonfler la facture en utilisant des procédés encore plus coûteux tels que l’embossage, le gaufrage, la dorure ou l’argenture à froid, les découpes ou les vernis sélectifs.
Post-scriptum: et j’allais presque oublier les fameux porte noms! Ceux-ci furent calligraphiés à la main, avec une plume Rotring (le support ne s’y prêtait pas) un feutre Mitsubishi 0.8 mm sur le même papier Curious Translucent que les invitations au dîner. Et jamais je ne vous dirai que c’était les chutes de découpe des invitations 🙂
Décadence
mercredi, octobre 16th, 2013Voici l’image créée pour la Fête de la musique 2013: cible
Je n’ai pas le courage de la poster ici, vous allez comprendre pourquoi. Elle illustre un article relatant le profond malaise de la profession de graphiste, quant à l’estime qu’on a de lui. J’attendais cet instant, car cet événement me touche particulièrement à plusieurs titres. D’abord parce que dans le monde de la création graphique comme dans TOUS les domaines de notre société, le médiocre prend le pas sur le désir de perfection, aidé en cela par un discours lénifiant, pur produit de la dictature de masse organisée par les pouvoirs politiques et leur dieu argent.
Ensuite parce que les cerveaux sont rongés. Non qu’ils le soient plus ou moins qu’avant, encore qu’il faudrait pouvoir quantifier les effets probablement néfastes des produits du “progrès”, mais parce qu’ils le sont TOUS.
La vie n’est pas un combat, un challenge, une route. C’est un cadeau, et c’est pour cela qu’on ne la vit qu’au présent.
Revenons à cette affiche pour le moins bâclée tant dans sa forme que dans le message qu’elle est supposée transmettre, elle a dû être créée en quelques heures.
Tout d’abord, les logos figurants en haut et en bas de l’affiche: ils sont fournis par les entreprises, en théorie dans un format et dans une colorimétrie convenant à l’impression (CMYK) et à l’affichage sur écran (RGB), si possible dans un format vectoriel. Si jamais les images fournies sont au format bitmap (qu’elles sont donc pixellisées) et surtout si elle sont dans une résolution trop petite, il faudra alors les recréer afin d’obtenir une qualité suffisante. Mais gageons que cela n’est pas le cas, et qu’il ne faudra pas recréer la roue: le Crédit Mutuel est un des sponsors, on peut supposer que cette banque a les moyens de ses clients pour se payer ce qu’elle veut.
Ensuite l’image de fond: il s’agit d’un visage humain de profil dont on ne voit que la partie frontale; il est traité en deux couleurs, l’une pour l’ombrage, l’autre pour le fond, rempli avec un léger dégradé. Il s’agit soit d’une photo vectorisée, à la main ou de façon automatique, soit d’une création pure. J’ai un petit doute sur ce dernier point… 🙂
En fond d’affiche on a figuré un rayonnement radial en deux tons partant de la bouche du visage pour finir vers le bord droit de l’affiche.
Mais le pire, ce sont les typographies utilisées, leur agencement et leur transformation. Le texte est de couleur jaune et l’effet recherché est de donner l’impression qu’il sort de la bouche ouverte du visage. Hélas, il ne suit ni les lignes du visages et de la bouche ouverte, ni celles du rayonnement radial, par derrière. L’élargissement du texte, de gauche à droite est, on peut le dire, torché.
Le motif central de l’affiche laisse deux grands vides au dessus et en dessous du motif principal, celui du dessous étant réservé, sur une version où il apparaît en blanc, à une éventuelle personnalisation de l’image.
Cette affiche est signée. J’aimerais connaître le prix concédé à ce type de produit. Si j’avais les moyens, j’en donnerais 1000 euros tout au plus (aller, 3000 si l’on est à Paris, héhé). C’est pas mal pour une ou deux journées de boulot probablement effectuées par un stagiaire non payé. Notez que je dénigre ici non le stagiaire, mais le procédé: le stagiaire est pas ou peu payé, il est obligé de suivre les directives souvent stupides d’un “caïd” de la boîte qui l’a engagé. En général on ne laisse que peu de latitude créative à un jeune, parce qu’il est jeune, mais surtout parce qu’il se pourrait bien qu’il prenne la place du “directeur artistique”.
L’article cité plus haut fait état du malaise des graphistes face aux exigences stupides des commandes publiques (délais trop courts, budget insuffisant…) qui ne laissent aucune place à la créativité puisqu’elles commandent ni plus ni moins qu’un produit, une marchandise.
Même si l’argument débile “des goûts et des couleurs” peut trouver un écho face à une critique, il n’en reste pas moins qu’un professionnel se trompe rarement sur la qualité d’une création. Oui, l’artiste est libre de faire du “rien” s’il le souhaite, et cela depuis l’avènement de l’art contemporain, communément accepté avec le début de l’œuvre abstraite de Kandinsky et théorisé avec Duchamp. Mais l’artiste ne doit pas fabrefacere en se pliant aux exigences d’un système devenu fou, dont l’évident principe est la négation, même pas philosophique, de l’Humanité. En servant ce système, l’artiste coupe littéralement la branche sur laquelle il est assis.
Vous aurez compris que ma critique ne s’applique pas vraiment à cette affiche, bouc-émissaire d’une révolte corporatiste bien compréhensible, mais de fait cloisonnée. C’est bien plus au système capitaliste néo-libéral, qui petit à petit impose ses règles aberrantes aux Etats et donc à leurs peuples, que s’adresse ma critique. La poussée de la crétinerie, la montée de la peur de l’autre, l’individualisme crasse, la malhonnêteté, l’hypocrisie, générés par l’attrait de l’argent, mais surtout par son manque, dont chacun peut faire l’expérience quotidiennement, conduisent inexorablement à un affrontement sanglant.
Pour le moment, tout va bien, l’agressivité est retournée contre soi. Mais gare!
American ability…
jeudi, octobre 3rd, 2013I guess founds are not the only means…
Bonus:
Music!
lundi, avril 8th, 2013You certainly do not know that I am a great music lover, with quite a good ear and an intuitive play at the guitar. Anyway, I’d like to share with you some pieces of good dam music.
First let’s begin with music history, and Georg Friedrich Händel with this magnificient interpretation of its Passacaglia by Noa Gabay playing the harp.
So what? you may tell me… So let’s check what kind of music Georg Friedrich Händel leaded to…
Here’s a pot-pourri of several songs created afterwards following Händel’s lesson, all mixed in one. Besides the great musical mix, be careful with the lyrics, as they might be associated and quite grivois, as english humor likes to do it.
Stay tuned, post’s to be updated!
Update!
Web 3d 2011, un nouveau souffle
dimanche, juillet 3rd, 2011La conférence internationale sur la web 3d s’est déroulée dans une faculté de médecine. C’est joli une fac de médecine parisienne rive gauche. C’est en vraie pierre de taille, robuste, décoré de statues en ronde-bosse, de bas-reliefs honorifiques à la gloire des grands qui sont passés par là et qui ont lâché quelque fortune pour le bien commun 🙂 . Présentation sommaire de la conférence en vidéo.
Les salles et amphithéâtres s’articulent autour d’une cour à galerie agréablement végétalisée et ponctuée de deux fontaines: idéal pour s’en griller une petite sans devoir s’exiler trop loin alors que le buffet n’attend que vous !
Une copine m’attendait depuis un moment, de marbre devant cette effervescence momentanée.
Tout le gratin de la 3D web s’était donné rendez-vous pour divulguer lors de passionnantes conférences les avancées technologiques permettant un espoir renouvelé dans l’utilisation de cette vieille technologie, jusqu’alors phagocytée par les solutions propriétaires et la mauvaise volonté de certains monopolisants.
L’enthousiasme des intervenants principaux (Alain Chesnais, président de l’ACM -Association for Computing Machinery- , et Neil Trevett, président du groupe Khronos) ainsi que leurs discours distanciés contrastaient assez fortement avec d’autres interventions, plus focalisées et techniques (je n’en ai pas compris le dixième ou presque 🙂 ).
Tous les intervenants ainsi que la plupart du public sont des universitaires, des ingénieurs, des industriels, des entreprises, des organisations d’état, bref la vraie vie de l’argent et de la technologie 🙂 .
Tout comme dans la vie des démocraties d’aujourd’hui, où ce ne sont pas les peuples qui décident, mais les financiers via les politiques, le monde de la web 3d est soumis aux besoins des industries, et fait peu de cas des utilisateurs, sauf à obtenir un contenu gratuit. J’exagère à peine 🙂 .
Cependant, les technologies ouvertes issues de ces relations techno-économiques restent accessibles aux utilisateurs et leur permettent de créer des contenus tout en apprenant à s’amuser de certaines difficultés. C’est tout de même grâce à l’élaboration de langages ouverts comme le VRML et le X3D que Lornet-Design a pu créer sa démo.
Lornet-Design a donc présenté son humble projet “Dijon 3D” lors de la session “web 3d showcase”, en retard d’une heure sur le programme.
Le web 3d artshow qui précédait a mis en lumière l’utilisation exclusive de Second Life par les artistes présents, qui ne semblaient pas se rendre compte des questions que cette utilisation exclusive peut soulever.
L’élaboration de standards ouverts pour la web 3d permet aux utilisateurs, quels qu’ils soient, de créer et de divulguer de façon libre et accessible, sans être assujettis à des formats propriétaires, et sans être tributaires d’un service privé souvent limité dans le temps, comme l’a souligné Nicholas Polys (Virginia Tech). C’est bien de cela qu’il s’agissait lors de cette conférence. Les artistes étaient donc totalement à contre-courant, dans le mauvais sens du terme.
Mais les artistes, dont l’égo est souvent pathologique :), ne semblent pas voir que l’utilisation des nouvelles technologies pose également la question de la liberté. Présentation intégrale du web 3d artshow et du showcase en vidéo.
La petite histoire de la présentation de Dijon 3D:
Pour présenter une démo il faut un ordinateur portable. Le Dell Inspiron 9100 de Lornet-Design, équipé d’une carte graphique ATI Radeon Mobility 9800, ne supporte pas le x3dom en raison d’accords stupides entre Dell et ATI à l’époque de sa construction (en 2004). Les drivers ne sont plus développés car Dell obligeait ses utilisateurs à passer par Dell pour les mettre à jour. Résultat: il faut racheter un ordinateur. Stupide lobbying.
Je demandais donc à Alain Chesnais, car très sympathique il m’apparaissait, s’il pouvait me prêter un PC capable d’afficher du x3dom. Il utilise un Mac. Ok, compris. Mac affiche x3dom sans souci, c’est cross-platform, mais je me dispensais de le lui rappeler. Il me dirigea vers Anita Havele, executive director du Web 3D Consortium, fort charmante, qui me dirigea vers Johannes Behr (Fraunhofer Institute) tout à fait disposé à me prêter son Mac 🙂 … C’est ainsi que je rencontrai Yvonne Jung, talentueuse et sympathique ingénieur informatique chez Fraunhofer Institute, les créateurs du x3dom et de Instant Reality.
Le moment venu, Johannes était hélas occupé, mais se fit fort de me diriger vers un étudiant stagiaire chez EDF qui me prêta son ordinateur pour faire ma présentation. Je l’en remercie encore. J’apprenais par la suite que l’image 3D de la cathédrale Notre-Dame de Paris sur l’affiche de la conférence est de son fait.
C’est donc avec un certain stress que j’abordai ma présentation, du fait du retard accumulé sur le programme (je ne voulais ni m’imposer ni prendre sur le temps d’autres communications, pas comme certains…) et parce que je savais que mon discours tenait en 10 minutes, sans compter le temps de la manipulation. Mais bon, la démo est en ligne, vous pouvez manipuler vous-même, c’est facile.
Du coup j’ai dû couper à la hache mon discours en direct, ce qui le rend peut-être un peu biscornu.
Voici donc le texte intégral de la démo Dijon 3D par Lornet-Design à la conférence internationale web3D 2011.
Je passerai sur les rencontres d’ordre privé, un dîner avec un véritable artiste 3D, arrosé d’un excellent Bordeaux, la veille de la conférence au “café des artistes”, ainsi qu’une rencontre du troisième type, fugace et déstabilisante, à la « 2001 » :). Et ce n’est qu’ensuite, une fois revenu derrière mon clavier, que je me suis aperçu que j’avais également rencontré sans le savoir, la célèbre et talentueuse Wildpeaks (le site est en flash ^^).
Je n’ai pas assisté à toutes les conférences, mais lors de celles où j’étais présent, je me suis abstenu de taper mes mails sur mon mini ordi, afin de ne pas emmerder mes copains de banc d’amphi avec un tac-tac-tac de clavier chiant, histoire de faire croire que j’étais un busy man. Il était déjà assez difficile de comprendre l’anglais souvent approximatif, quant à l’accent, de certains communicants. Quand j’ai eu envie de lire mon Canard préféré, je me suis retiré dans la salle de pause. Je n’ai pas non plus twitté les trucs et les machins en direct. Et pour cause, je n’avais ni ipod, ni ipad, ni tablet, ni ordinateur portable sur moi, encore moins de minitel, tout juste une antiquité mobile que j’avais éteinte.
En guise de conclusion provisoire, on peut dire que cette conférence internationale sur la technologie web 3D a mis en évidence plusieurs axes de réflexion et de développement: d’une part, la gestion de données massives, surtout concernant la géolocalisation “sociale” et militaire (le consortium web 3d travaille beaucoup avec l’Etat américain), d’autre part la prééminence de l’Internet mobile et sa suprématie future. Le tout étant bien évidemment concerné par l’élaboration de standards visant à faciliter le développement, la création et la commercialisation rentable de produits destinés à l’utilisateur.
Il manquait cependant dans les discours, en guise d’ouverture, un questionnement sur l’éthique liée à ces nouvelles technologies: la géolocalisation est un moyen très efficace pour tracer la vie de tous les citoyens du monde, équipés de multiples “sensors” (censeurs ? 🙂 ), l’Internet mobile est “révolutionnaire”, mais plutôt dans le sens ou le pouvoir peut à nouveau, et grâce à la naïveté des citoyens-utilisateurs, reprendre le dessus par sa puissance de contrôle.
Ces questions sont d’une importance cruciale, comme le rappelle par ailleurs Benjamin Bayart, et l’éducation à l’utilisation des nouvelles technologies est indispensable.
Il reste que j’ai été honoré de participer à cette conférence internationale sur la technologie web 3d, où j’ai beaucoup appris, et de pouvoir présenter mon projet de ville 3D « Dijon 3D ».
Conférence internationale sur la technologie web 3d
mardi, juin 14th, 2011La 16ème conférence internationale sur la technologie web 3d se tient du 20 au 22 juin 2011 à Paris, au couvent des Cordeliers, dont l’héritage historique est lourd de signification quant à la marche de notre société actuelle…
Lors de cette conférence organisée par ACMSiggraph, de nombreux thèmes seront abordés, comme le X3D, le WebGL, les mondes virtuels, la réalité augmentée, la visualisation scientifique et les applications rendues possibles grâce à la ténacité des développeurs libres.
L’art sera également de la partie avec le web3d art show (mardi 21 juin de 16h20 à 17h30) sans oublier la présentation de projets innovants lors d’un show case (mardi 21 juin de 17h30 à 19h) pendant lequel Lornet-Design présentera “Dijon 3d”.
Ces deux sessions seront filmées et retransmises en direct sur Second Life, probablement à l’Opéra Bis Island, une création virtuelle représentant l’Opéra de Rennes, modélisé avec talent par Ayiki.
Image d’illustration tirée de l’entête du site de la conférence web3d 2011 et agrémentée d’un avatar SL dessiné par Ayiki.
Dijon 3d sur le blog x3dom.org
jeudi, mai 19th, 2011La première scène de Dijon 3d présentée à la fois en x3d et x3dom sur le site dijon.tourisme-3d.com a fait l’objet d’un article sur le blog des créateurs du x3dom.
Lornet-Design remercie toute l’équipe x3dom qui travaille avec énergie à l’élaboration et au perfectionnement de cette nouvelle technologie !
Pour en savoir brièvement un peu plus sur x3dom et x3d : quelques explications !
Testez vous-même un tour en 3d dans votre navigateur Firefox ou Chrome : Dijon 3d X3DOM
Corso
vendredi, mars 11th, 2011“Cette année, c’est décidé, on va foutre sur la gueule au roi Nabg, en plus il est pas du coin, il nous emmerde, même son père peut pas le voir en peinture” avait dit Lucien, l’ancêtre du village. Il avait même ajouté: “il est comme tous ces connards d’anarchistes, d’extrémistes et de fascistes, tous ceux qui refusent la paix et l’amour parce qu’il leur manque une case dans le ciboulot, c’est rien que des crevures, je dirais même plus, c’est des raclures”.
Il fallait l’entendre de visu pour le croire, le Lucien. Il ne mâchait pas ses mots pour peu qu’il trouve un auditoire attentif, et plus il s’engageait, plus il accaparait l’attention. Les jeunes, encore ivres du samedi soir passé à siroter quelques gnôles derrière l’église, aimaient l’entendre vociférer. C’était beaucoup plus vivant qu’un spectacle télévisuel où tout était préparé d’avance, et beaucoup plus interactif que la toile, parce qu’on pouvait lui envoyer des vannes en direct-live, au Lucien. Mais il ne se laissait aller qu’une fois que tous les préparatifs étaient terminés.
Cette année, le Corso allait être encore plus merveilleux que les années précédentes: la reine du Corso, cette année, c’était Sarah. Elle avait accepté le rôle sans trop d’enthousiasme, en sachant quel type de costume elle allait devoir porter. Vu que le temps s’annonçait chaud et radieux, le costume n’avait de réalité que le nom. Elle allait devoir se pavaner presque nue tout en haut du char de la reine pendant trois tours de ville, sous les yeux admiratifs et envieux des villageois. La belle saison ne pouvait revenir qu’à cette condition, elle le savait et s’était préparée en conséquence. Une de ses amies, danseuse sur glace, avait bien voulu lui prêter une combinaison couleur chair qui la protégerait des regards un peu trop appuyés, tout autant que des jalousies de ses congénères.
Et puis, le beau temps et la chaleur en ce début mars, c’était une belle légende. Elle avait réussi à passer l’hiver sans tomber malade, ce n’est pas à l’orée du printemps qu’elle allait sacrifier sa santé, fusse pour la survie du village.
Ce qui lui plaisait dans ce défilé, c’était d’une, que le thème se rapportait à l’Espagne -elle y avait grandi et se rappelait la joie d’y avoir vécu ses jeunes années- et deux, que le roi Nabg allait y être brûlé pour toutes les maux qu’il avait fait subir à son peuple durant l’année. Elle avait consenti à participer au Corso uniquement pour ces raisons.
Lucien était intarissable à propos du roi: “il prend aux plus pauvres pour donner aux rupins, c’est un salaud !” disait-il. A travers sa vision très locale d’une politique devenue mondiale, Lucien ne décolérait pas et, sans le savoir, s’attaquait aux piliers du système.
Le roi Nabg, sur ses échasses de fortune, allait devoir se promener dans tout le village, poussé par le petit peuple, tel un cochon ivre soumis à leur vindicte. Les producteurs devins locaux avaient prévus des quantités inédites de boissons toutes plus enivrantes les unes que les autres. Parmi elles, la cuvée “Lucien” tenait la place d’honneur. On savait bien, dans le village, que le vieux ne tiendrait plus longtemps, que son corps fatigué par la vie allait tôt ou tard devoir se séparer de son âme tant aimée. Il fallait lui rendre hommage, et le meilleur moyen était de lui donner accès à l’éternité.
Les personnages du Corso, c’était Lucien qui les avait choisis: un jocrisse sous les traits du paresseux Sid, pour imager la sagesse populaire et l’innocence de la vie, un Pépito mexicain pour ajouter aux railleries diplomatiques, et un Calimero pour rappeler à tous les injustices du monde. Il aimait bien Pépito, Lucien, parce qu’il tenait à la main une bouteille de thé-kill-ha et qu’il bottait le train à son bourricot. “Le roi Nabg a décidément beaucoup d’animaux totémiques” se disait-il.
~~~~~~
Le jour du Corso était enfin arrivé, tout le village était présent et dans chaque regard on pouvait sentir une sorte de fièvre contagieuse. Les chars richement et patiemment décorés de fleurs factices que les femmes avaient confectionnées avec du papier crépon attendaient en file à la sortie des ateliers.
La veille au soir s’était tenu au théâtre local un spectacle gratuit et apprécié de tous: le jugement.
Le roi Nabg y avait été jugé sans modération durant plus de deux heures dans une bonne humeur presque attentatoire à la gravité des faits qui lui étaient reprochés. Heureusement, la buvette marchait à plein et une entr’actes était prévue pour se dégourdir méninges et boyaux du spectacle, joyeux et grave à la fois, de la vie du maintenant.
La parure des chars avait été confectionnée par les femmes, mais la construction des armatures soudées et grillagées étaient l’apanage des hommes. Ensemble ils avaient travaillé pendant plus de trois mois à la création de ces poupées géantes. C’est là ce que les parisiens pouvaient y voir, tout au plus, disaient-ils.
Les villageois avaient une opinion bien tranchée sur les parisiens, et imaginaient qu’ils étaient tous plus ou moins comme les idiots qui se trémoussent dans le poste.
Ils savaient, eux, que le Corso était bien plus qu’une fête populaire, que de sa réussite dépendait le reste de l’année, jusqu’au prochain Corso. On vivait chichement, dans le village, et on savait l’importance des fêtes quant aux récoltes, qui faisaient vivre encore une bonne partie de la population. C’est pourquoi les villageois, Lucien en tête, prêtaient au Corso des pouvoirs magiques. Seul le vieux avait un souvenir de la véritable magie du Corso.
C’était à la veille de la seconde guerre mondiale, la poupée du coupable de cette année là avait été frappée par la foudre, en plein jour, alors qu’il n’y avait aucun nuage. Elle avait pris feu et avait embrasé tout le char qui la supportait. La surprise avait été grande et l’émotion mesurée, mais il avait fallu attendre la déclaration officielle de la guerre dans les journaux pour que chacun y voit un signe prémonitoire. La poupée du coupable d’alors était le maire de la commune, un Allemand, qui était venu s’installer dans la région quelques années auparavant et y avait fait fortune.
Cette année encore, celui que le village avait jugé coupable “n’était pas tout blanc”, disait Lucien.
Alors que la fête battait son plein, que la procession de chars et d’enfants joyeux parcourait pour la seconde fois les rues du village, Lucien décida de partir. Il s’était effondré sur le zinc juste après avoir terminé un verre de vin rouge. Les quelques devins qui se trouvaient à ses côtés le secouèrent un coup, pour le railler, mais Lucien ne réagit pas. Il en avait fini avec ce monde.
Le Corso défila une dernière fois avant que tous apprennent la nouvelle: Lucien n’était plus. Il fallait quand même bien brûler le coupable, le roi Nabg, ainsi que l’avait désigné Lucien.
Pleins d’une étrange angoisse, les villageois mirent le feu au pantin pendu sur la place du village et se retirèrent sans fêter l’événement pour se recueillir. Cette nuit là, personne ne sortit pour boire, et pourtant personne ne dormit non plus. Chacun resta coi.
Le lendemain matin, les cantonniers, premiers éveillés, avaient pour devoir de rendre propres les rues du villages et d’effacer les traces du bûcher. Ils se rendirent sur la place du sacrifice, là où avait été brûlé la poupée du roi Nabg… Ils furent comme pétrifiés.
Le soir même, les journaux de tout le pays annonçaient la nouvelle en une: “le roi Nabg a été retrouvé mort, pendu et brûlé dans un petit village de la côte sud. Il avait disparu la veille au soir, prétextant à ses conseillers qu’il avait affaire avec sa conscience”.
Dijon 3D, une initiative artistique numérique
samedi, mars 20th, 2010Lornet-Design lance un nouveau site pour illustrer sa vision en 3d de la ville de Dijon.
Pour ces débuts, seules des images et une vidéo de la rue Stéphen Liégeard et de la rue des Forges à Dijon sont accessibles, en attendant une solution satisfaisante et “universelle” pour présenter une véritable 3d aisément navigable. Les langages VRML et X3D seraient à même de satisfaire ces besoins, mais ils sont encore tributaires de plugins.
Java reste la meilleure façon d’afficher une véritable 3d multi-plateformes (entre autre grâce à Jmonkey). Une collaboration avec un programmeur talentueux est en cours…
Le site de Dijon en 3D par Lornet-Design.
Islanda 6000 3d island Online with chat
samedi, janvier 2nd, 2010Islanda 6000 U is online :
http://www.tourisme-3d.com/islanda6000u/blaxxun/contact.htm
You need to install Blaxxun plugin and use IE based browsers 😉 More infos and links on Outside page.
Enjoy virtual world and mini-game (use your mind) 🙂
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Islanda 6000 U – Notice des créateurs – 2010
# ISLANDA 6000 U : a mini-game artwork created by Lornet-Design for http://www.revemonde.net blaxxun server
# @ http://outside.revemonde.net
# Web location :
http://www.tourisme-3d.com/islanda6000u/blaxxun/contact.htm
# Copyrights Lornet-Design 2009-2010.
http://www.lornet-design.com
# contact(at)lornet-design.com
#No reproduction allowed without permission of the authors.
#Thanks to Sarah for her unconditionnal help for 10 years.
#Thanks to Arsène for the stop-animation script and for help on the SharedEvent setup and much more.
#Thanks to GilTheB for giving the keywords “Drawop” and for his “nobeam” code.
#Thanks to Bob Crispen for the disappear script.
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Web 3D – Retrouvailles 2009
vendredi, septembre 4th, 2009
Retrouvailles 2009
Un an déjà que l’ambiance est morose tant d’un point de vue social que politique. Les affaires tournent au ralenti, l’obole de la société à ceux qu’elle laisse sur le “bord du chemin” n’est même plus versée, les puissants et les riches continuent de s’empiffrer sur le dos de leur concitoyens.
Rien de nouveau donc depuis plusieurs milliers d’année (relisez vos livres d’histoire).
Cependant, quelque part sur la toile, certains irréductibles se retrouvent en ce premier week-end de septembre pour refaire le monde et gloser sur l’inutile.
C’est une tradition depuis plusieurs années : les Retrouvailles. Ça se passe sur les mondes libres de Rêvemonde, un havre de liberté pour les créateurs de scènes 3D en VRML/X3D.
Certaines réalisations n’ont rien à envier aux communautés 3d dites “sociales” et qui en général regroupent tout un tas d’éléments et d’individus hétéroclites dans un joyeux bazar préfabriqué.
Rêvemonde c’est autre chose…
Définition de Rêvemonde : “REVEMONDE rassemble des techno-créatifs désintéressés qui ont en commun la passion de la 3D, l’esprit open-free, le goût du beau, le respect de la personnalité dans la collectivité, l’esprit d’entr’aide et l’envie de s’éclater … Si vous êtes comme ça : bienvenue 🙂
But de Rêvemonde: “REVEMONDE veut faciliter la vie aux créateurs de mondes et promouvoir la 3D.”
Depuis 2008, Rêvemonde offre la possibilité d’utiliser gratuitement un serveur de Chat 3D Blaxxun et d’y exposer ses créations VRML/X3D : OUTSIDE.
C’est donc sur Outside que se tiendra l’événement de la rentrée 2009, les 4, 5 et 6 septembre 2009.
La visite est gratuite moyennant l’installation du plugin Blaxxun dont l’usage est prescrit pour Internet Explorer sous Windows. Pour ceux que cette configuration rebute et qui sont toutefois équipés de Java, ce sera sans la 3D grâce à cet applet Java.
ACCES DIRECT : Retrouvailles 2009, événement VRML/X3D sur le serveur libre Outside de Rêvemonde
PS: il est impossible d’attraper la grippe A H1N1 sur Outside, de même qu’en faisant du tourisme 3D.
Querelle # 2 – 009
vendredi, juin 12th, 2009Juin 2009.

Querelle # 2, juin 2009.
Le magazine Querelle numéro 2, émanation des derniers hommes (art de la scène, arts visuels et nouveaux médias) est enfin paru. Il rassemble une sélection de graphismes choisis parmi ceux édités numériquement dans les quatre numéros annuels de Querelle en ligne (lien brisé, le site n’est plus en ligne -2021).
Querelle papier est distribué :
– à Dijon, librairie Chapitre Privat Lib de l’U (17, rue de la Liberté ou 5, rue de la Poste), librairie Grangier (14, rue du Château, place Grangier), librairie Gibert Joseph (22, rue des Forges), librairie Fnac (24, rue du Bourg)
– à Paris, librairie Beaubourg (par là, oui), librairie Artazart (83, quai de valmy), librairie Palais de Tokyo (13 avenue du Président Wilson)
– à Nantes, librairie du Lieu Unique (2, rue de la biscuiterie)
– à Lyon, librairie Descours (31, rue Auguste Comte)
et sûrement ailleurs, en tout cas partout grâce à la commande en ligne sur www.querelle.fr dont voici un récapitulatif :
Querelle papier # 1 (40 pages, 21×26 cm) : 5 €
Querelle papier # 2 (80 pages, 21×26 cm) : 8 €
Commande par chèque à l’ordre de “les derniers hommes”.
Les derniers hommes (un *.com brisé, le site n’est plus en ligne -2021)
19, rue du Tillot
21000 Dijon
Dark Dog terminus
lundi, juin 1st, 2009Le gagnant du concours Dark Dog collector contest 2009 (!) est un certain Mr. Green du collectif graphique liégeois “vous êtes des pixels” spécialisé en apparence dans la participation à des contests.
Le jury Dark Dog n’a pas vraiment innové car pour la quatrième fois, c’est encore un graphisme en jaune et noir qui a été choisi. Dommage pour moi 🙂
Il est vrai qu’il était temps d’en finir car les contraintes implicites du concours n’ont pas toujours été comprises par les participants: en effet, synchroniser la période de soumission des graphismes avec celle des votes des internautes supposait que plus tôt le graphisme était posté, meilleures étaient ses chances d’obtenir un plus grand nombre de votes des internautes. Revoir à ce sujet la célèbre fable de La Fontaine “Le lièvre et la tortue”.
Cependant, je m’en vais gloser un peu sur les résultats comme promis 🙂
n° 1 : un travail bien fichu, un brin dans les standards du graphisme actuel et OMG ! jaune et noir 🙂
n° 2 : l’idée est reprise sur un plan de Jurassic Park, lorsqu’un dinosaure regarde d’un œil à l’intérieur d’une voiture par la fenêtre. Ici, c’est l’œil d’un loup qui regarde à travers un trou dans la canette ( -http://www.istockphoto.com/stock-photo-5023750-eyes-of-wolf.php ). L’originalité n’est pas le point fort de cette création, mais l’auteur a bien compris le principe “web 2.0” du concours et cela a payé 🙂
n° 3 : encore un graphisme peu créatif puisque le motif principal a été emprunté (-http://www.istockphoto.com/file_closeup.php?id=8505726), mais c’est bien web 2.0…
La reprise du logo LowRider est assez surprenante (-http://www.brandsoftheworld.com/categories/press/118151.html)
n° 4 : une création originale, à la mode, tout de même un peu éloignée de l’ambiance d’une boisson énergisante.
n° 5 : un design original, digne de remplacer le logo Dark Dog actuel, mon préféré parmi la sélection du jury.
n° 6 : dessin d’art contemporain, un brin froid et trop décalé pour le goût formaté web 2.0 🙂
D’un point de vue technique, on remarque que la totalité des gagnants a utilisé un motif centré. La forme cylindrique de la canette autorise pourtant 3 angles de vue.
La prochaine fois il faudra également penser à une utilisation éventuelle de l’embossage 😉 un peu comme les canettes Kirin, c’est du plus bel effet.
Mon graphisme reprend en trompe-l’oeil cet effet de concavité, je suis à la disposition de Dark Dog pour en discuter ! 🙂
Bravo donc aux gagnants du contest Dark Dog collector 2009 ! Et adieu les contests ! 🙂
Je jure, mais un peu tard que l’on ne m’y reprendra plus ! 😀
Walking the Dog ?
jeudi, mai 14th, 2009“Les résultats du concours seront annoncés sur ce site à partir du 11 mai”
Telle est la sentence annoncée sur le site de Dark Dog concernant les résultats du concours de graphisme 2009.
Diantre, il n’y a pas de date limite… c’est des petits malins 🙂 .
Alors que tous croyaient à une résolution de l’ “affaire” avant la mi-mai, il semblerait que, soit par stratégie marketing, soit par commodité, soit encore par gromerdierdanslesvotesdunet, Dark Dog prenne son temps et ait décidé de promener le chien histoire de prendre l’air … Ok, vacances ! 🙂 .
Promener le chien… Rufus thomas
Ça, c’est funky gentil… Et ça c’est un brin plus consistant et sonic :
Bonne promenade DD 🙂
Edition spéciale ! En ce vendredi 15 mai 2009, les résultats du vote des internautes sont publiés. Où l’on appréciera la valeur de ce type de votation… On en reparlera 🙂 .
Dark Dog trendy e-marketing ?
mardi, mai 5th, 2009Le concours Dark Dog 2009 est terminé : encore une semaine avant les résultats officiels du vote des internautes qui semblent d’ores et déjà prometteurs à en juger par les commentaires du “mur d’expression” sur le site du concours Dark Dog 🙂 .
Une bonne partie des participants a mis en scène ses créations graphiques en 3D : simple image 2D plaquée sur une silhouette de canette, véritable rendu 3d (parfois avec quelques malheurs de mapping), toutes les techniques ont été utilisées avec plus ou moins de succès, mais la plupart sont éloquentes.
Lornet-Design a également choisi de mettre en scène sa canette en 3D (des rendus image, une animation vidéo) , mais a poussé le vice jusqu’à faire revivre une scène VRML (3D temps réel pour le web) de discothèque , avec musique live, gogo danceurs et tout le toutim n’est-ce pas :). C’était sur Outside ça.
Attention, la vidéo a été filmée avant que la scène soit terminée.
Cette scène n’est plus en ligne depuis le 30 avril 2009, date de la clôture des participations au concours Dark Dog.
Peut-être la retrouverez-vous Inside… Mais l’ entrée de ce site est un véritable parcours du combattant: mieux vaut vous inscrire à la starac 🙂 .
Au fait, est-ce que Dominique des Dogs aurait bu du Dark Dog ? 🙂 Et que dire de Slaughter and the Dogs ? Et les Sham 69 ne disaient-ils pas qu’il fallait donner un os au chien (Give a dog a bone dans la langue de Shakespeare) ?
…
Punk is not dead ! 🙂
Score @ the DDD
vendredi, avril 17th, 2009Chose promise chose due : la Dark Dog Night aura bien lieu et durera jusqu’à la prochaine lune.
C’est même déjà en ligne ici : 3D Virtual Dark Dog Disco by Lornet-Design
La détection du plugin de chat 3D n’est plus disponible. Il vous faudra installer manuellement le plugin de chat 3D Blaxxun disponible ici, et ensuite vous rendre à l’adresse ci dessus indiquée.
Atmosphère Dark Dog pour les aficionados, open bar virtuel, couettes sur les sofas et menu gastronomique, rien que ça (n’importe quoi).
En virtuel on ne se prive pas, la jet-set est recalée au rang des minots du bling-bling… 😉
Le rendu de la bouteille collector Dark Dog dessinée par Lornet-design est tout à fait époustouflant sous les sunlights et les flashs des strobos 🙂
Au Dark Dog Club on peut toucher et jouer ! Par exemple, avec la console de lumières Lucida prêtée par ANONIM (RVB et stroboscope) …

3d lights console
Vous voulez vous amuser encore plus? Tentez la causette avec Zona, le videur encombrant dont Sarah s’est débarrassée à moindre prix 🙂 .

3D whitehat
Le reste vous le découvrirez vous-même en explorant le clic droit, white hat de la 3D. Les sorciers auront quant à eux déjà dégainé leur pad afin de se repaître tels de vrais faucons… Bah, qu’ils se repaissent donc ces sisyphes de la médiocrité.
Oui, c’est un peu différent des “happy ends” la vie, c’est toujours les méchants qui gagnent, et le concours Dark Dog n’échappera pas à la règle : en tout cas c’est bien parti. L’appât du petit gain déchaîne les passions 🙂 .
Est-il besoin de rappeler que Lornet-Design concours pour le premier prix, pendant que d’autres se battent pour les miettes ? 🙂
Sans présumer du résultat de ce concours, je peux d’ores et déjà dire que j’aurai pris un malin plaisir à y participer.
Un vrai régal web 3.0… Il va falloir maintenant passer à plus innovant 🙂
J’allais oublier le plus important ! Au cas où vous n’auriez rien à vous mettre Jocrisse, l’artiste déchu a tricoté tout spécialement pour votre confort un avatar par défaut 🙂
Virtual Dark Dog Disco
lundi, avril 13th, 2009Le concours Dark Dog 2009 est l’occasion de faire la fête avant de sabrer le champagne, à coup sûr offert par le gagnant :). Dans cette intention et bien que pressé par le temps, j’ai aménagé une scène VRML bien connues des Blaxxuniens qui fréquentaient jadis le 2ème Monde ( 2M ). Le K-hole (traduction “le trou du K”) est une discothèque intimiste pourvue d’un barman avenant, de toilettes propres, et d’une pièce VIP avec chat privé :). N’oublions pas le Dj, c’est un ami :).
La scène 3D :
Des affiches flottantes sont disposées afin de marquer l’évènement de la patte Dark Dog. Bien sûr, le graphisme packaging de la canette Dark Dog collector 2009 proposé par Lornet-Design est présenté sur le podium, et en deux clics 3d, le clubber virtuel pourra s’inscrire et voter sur le site du chien sombre, héros de la soirée :).
Il s’agit en effet de rendre à Dark Dog ce qui lui appartient, le monde de la nuit et des clubbers, la fournaise des discothèques branchées, la trance à fond les ballons, bref le monde de la teuf.
L’inauguration de cette scène 3D peuplée d’avatars dansants (merci à Cybertown) et sonorisée par Digitally Imported, canal trance est prévu pour bientôt… Restez branchés / Stay tuned.
En attendant la disco night virtuelle et afin de vous familiariser avec cet univers underground, voici une vidéo capturée par l’espion virtuel “DD drama” et sonorisé par l’excellent Mystery (merci à lui). Bon visionnage 🙂
Dark Dog Deluxe cap / la capsule
lundi, avril 6th, 2009Le gagnant du premier prix Dark Dog collector 2009 devra également fournir le fichier de la capsule Dark Dog comme il est stipulé dans le règlement.
Vous l’avez déja remarqué sur la vidéo 3D ainsi que sur les images fixes réalisées par Lornet-Design, le bouchon de la canette sera jaune Pantone 116 CV et le motif que vous allez découvrir maintenant sera imprimé en noir Pantone.
Ces couleurs ont été choisies pour rappeler la charte graphique originale Dark Dog, tout en l’associant de façon heureuse avec les couleurs collector utilisées pour l’impression de la bouteille Dark Dog Deluxe créée par Lornet-Design.
Les 3 bouteilles Dark Dog limited edition précédentes avaient toutes une capsule noire et un corps à dominante jaune.
Lornet-Design prend le contre-pied pour aller chasser le premier prix, et reste dans la sobriété en apposant le seul logo Dark Dog sur la capsule, en noir sur fond jaune. Voyez plutôt:

Capsule Dark Dog 2009 (Lornet-Design)
Votez Dark Dog Deluxe !
vendredi, avril 3rd, 2009Si l’habillage de la bouteille collector Dark Dog numéro 4 par Lornet-Design vous a plu, vous pouvez exprimer votre satisfaction en votant pour la Dark Dog Deluxe Lornet-Design:
voter pour le design packaging Dark Dog de Lornet-Design
L’inscription est obligatoire, mais vous n’êtes pas obligé de cocher la case “recevoir la newsletter” 🙂 .
N’hésitez pas à voter également pour les autres concurrents qui sont plus d’un demi millier…
Vous avez jusqu’au 30 avril 2009 pour exprimer votre opinion, en votant utile ! (pour une fois 🙂 )
Bon vote !
Dark Dog # 4, les détails by Lornet-Design
vendredi, avril 3rd, 2009Voici quelques détails de l’ “incredible bottle” dessinée par Lornet-design pour le contest Dark Dog 2009:

Dark Dog bottle view # 1

Dark Dog bottle view # 2

Dark Dog view #3

Doggy detail Lornet-Design for Dark Dog

Limited edition #4 by Lornet-Design 4 Dark Dog

Dark Dog logo by Lornet-Design 2009 (detail)
Lornet-Design participe au concours Dark Dog 2009
vendredi, avril 3rd, 2009
La proposition de Lornet-Design pour le Dark Dog contest #4, 2009
Dark Dog est une marque de boisson énergisante (ou soft drink) à forte teneur en caféine. Elle est utilisée par une population de jeunes adultes à l’occasion de soirées en discothèque ou dans les bars afin de maintenir un état d’éveil forcé. C’est une boisson sociale qui permet d’être plus « performant » qu’à la normale, ou tout du moins de s’endormir moins vite 🙂 .
Dark Dog a une politique marketing agressive : la marque est le sponsor de plusieurs types de sports extrêmes (motos, snowboard, dragster, drift, voltige et même le rugby à 13) ainsi que de soirées musicales (technoparade, soirées sonores, festivals de musique electronique…).
Dark Dog est aussi l’organisateur de soirées d’hiver en discothèques associés à des contests de snowboard et d’évènements de plage pendant l’été, sur fond de concerts techno.
Et bien sûr, Dark Dog organise des concours variés ainsi que des jeux en ligne.
L’essence de la boisson Dark Dog, condensé d’énergie goût guarana, se reflète dans les happenings marketing de la marque : sports de glisse extrêmes ou mécaniques, folles soirées musicales ou se trémoussent de pulpeuses demoiselles, le tout dans une ambiance jetset.
On peut dire qu’avec Dark Dog tous les sens sont en émoi 🙂 .
Le concours de création graphique pour l’habillage de la canette Dark Dog édition limitée # 4 produite à 100 000 exemplaires.
Ce concours n’échappe pas à la règle du règlement 🙂 : je passerai sur les formalités administratives pour m’intéresser directement aux contraintes créatives.
« Idéalement, votre création reflétera votre perception et interprétation de la boisson et de l’univers Dark Dog à la manière d’un Tribute ou d’un Fan Art et vous intégrerez naturellement votre signature de manière discrète dans le visuel. »
La signature est demandée, Dark Dog veut une œuvre d’art dédiée à la marque. Pour l’artiste, c’est un excellent moyen d’épanouir son ego (diantre) et d’étendre sa notoriété.
« Pour ce qui est du style et des couleurs, votre création est totalement libre. Réalisable en quadrichromie, toutes les techniques de création sont acceptées (illustration, graphisme, photographie, photomontage, graffiti, collage, …) à la condition d’envoyer votre création sur le template de gabarit officiel (…) »
Une totale liberté de création s’offre alors à l’artiste, s’il respecte quelques contraintes de bon sens :
- le patron de gabarit officiel
- les références couleurs si la création est à dominante rouge et/ou jaune
- le logo s’il est intégré
- la mention « LIMITED EDITION # 4 »
- la mention du pseudo de l’artiste
- les spécifications techniques
- les spécifications relatives aux contraintes d’impression sur la canette
- l’image de la marque et de celle des marques concurrentes
- les règles morales et éthiques
- les droits d’auteur s’il y a utilisation de photos ou d’éléments graphiques extérieurs
La principale contrainte technique est de prendre en compte la déformation du motif dans sa partie supérieure, due à la méthode de fabrication et d’impression de la bouteille.
La canette est un tube d’aluminium cylindrique ouvert à une extrémité, créé par emboutissage d’un opercule de métal.
Le motif est peint directement sur ce cylindre, dont la partie supérieure est ensuite mise en forme par écrouissage, d’où la déformation du motif peint initialement.
Voir cette vidéo sur la fabrication de la canette de collection Dark Dog : http://www.darkdogcity.com/fichiers_upload/videos/vid-171020070300or.flv
On ne sait toutefois pas si le motif va être peint ou imprimé sur un film plastique qui sera ensuite thermo formé et scellé sur la bouteille… Il en résulte en tout cas une déformation au niveau du col.
On peut cependant empiéter sur la zone déformée (en bleu sur le template ci-dessous) comme le montre la canette collector # 2, dont le graphisme a été réalisé par SlashDesign.
http://www.trendsnow.net/darkdogcancontest/2007/02/cest_avec_un_im.html
La zone hachurée en vert semble tout à fait utilisable.

Le gagnant du Dark Dog design contest # 2 : zone de déformation
Une seconde contrainte technique est l’obligation de peindre une sous-couche blanche sur toute la surface de la canette dans le cas où un aplat jaune est utilisé dans le dessin, et ceci quelle que soit la taille de l’aplat.
L’utilisation du jaune rend donc impossible le jeu avec la transparence (la canette est en aluminium).
Une troisième contrainte implicite : la canette étant cylindrique, on ne voit à la fois qu’un tiers du développé de l’illustration. Les précédents contests ont montré que le fait de créer un motif occupant un tiers ou deux tiers de la surface de la canette importe peu.
La création de Lornet-design expliquée : “Dark Dog Deluxe”
Le « design graphique » (arg, je l’ai dit le mot interdit !) conçu par Lornet-Design est tout autant une démarche marketing qu’une œuvre d’art : les motifs, les couleurs bref le design est fait pour que la bouteille edition limitée # 4 Dark Dog soit vue comme la seule digne d’intérêt parmi une foultitude d’autres boissons énergisantes.
On ne doit voir qu’elle dans les rayons et sur les zincs, et l’on comprend à cette aune l’intérêt marketing de la charte graphique standard de Dark Dog.
La symbolique du dessin doit renseigner en moins d’une seconde sur le contenu de la bouteille, en plus d’être esthétiquement agréable à l’œil et cela, de la tête de gondole de supermarché aux tables des discothèques et autres night-clubs.
Dark Dog c’est le coup de foudre à la première rencontre.
Le logo Dark Dog ainsi que la police utilisée sont forts bien choisis et ne méritent donc pas de retouche dans le cadre de ce graphisme original.
Conserver le logo est un atout marketing, c’est sur la connaissance et la reconnaissance de son image qu’une marque construit sa notoriété.
Qui plus est le respect du logo, s’il est intégré, est une des contraintes imposées par Dark Dog.
La canette limited edition # 4 est un objet collector qui risque d’être conservé, comme tous ces objets publicitaires du siècle dernier que l’on retrouve dans les vide-greniers et les brocantes et qui font le bonheur des décorateurs et chineurs d’aujourd’hui.
Sans prétendre atteindre l’indémodable « universel », un objet collector se doit à mon avis d’être emprunt de sobriété. C’est cette idée qui dirige ma création.
Afin de coller à la fois à l’image de la boisson énergisante Dark Dog tout autant qu’à l’image du sponsor de sports mécaniques, la bouteille est conçue comme un carter de moteur.
Elle symbolise donc la puissance d’un moteur à explosion, puissance que le buveur va pouvoir s’approprier tel un carburant.
La texture couvrante simule donc un métal finement granuleux, sablé et anodisé bleu nuit dans lequel sont usinés en défonce les textes et le logo Dark Dog.
Un léger effet de relief sur les pourtours de ces motifs trompe l’œil afin qu’ils semblent être gravés dans la matière. La surface principale du logo et de la marque n’est pas imprimée et laisse donc transparaître l’aluminium.

Les zones en rouge ne sont pas imprimées et laissent apparaître l’aluminium.
Seules les mentions de l’auteur « by LORNET-DESIGN » et de la définition de la boisson « GUARANA ENERGY DRINK » sont imprimées entièrement car la graisse des polices ne permet pas de jouer à la fois avec la transparence et de leur appliquer un effet de relief.
Le dynamisme et l’énergie contenue dans la boisson sont symbolisés par un éclair qui passe derrière les polices et le motif du logo. Il est de couleur violacée avec un léger halo clair sur son pourtour.
Il part de la lèvre du goulot, passe par l’épaule et fini par s’étendre sur toute la surface du fût de la bouteille.
La partie supérieure de l’éclair principal (sur le col et l’épaule) est plus épaisse afin de conserver une taille homogène malgré la déformation du graphisme sur cette partie (voir les détails).
La mention « more energy » est évincée : le motif donné dans le kit de participation figuré comme un lettrage tamponné n’est pas très heureux. Et même si on peut le travailler ou le réinterprété ce genre de rajout commercial n’a pas sa place sur un objet collector.
Bienvenue World :)
vendredi, avril 3rd, 2009Bienvenue sur le blog du graphiste freelance Lornet-Design.
Ce médium numérique sera l’endroit rêvé pour expliquer le sens et la démarche créative qui est la mienne.
Point de lourdeurs techniques, mais plutôt le journal d’un cheminement qui fait qu’une idée se transforme en un objet visuel, qu’il soit totalement virtuel (un monde 3D par exemple) ou plus rapidement concrétisé dans la matière (le papier imprimé ou tout autre support).
Bonne lecture 🙂