Archive for the ‘Nouvelles’ Category

Mycoplasma pneumoniae

dimanche, février 11th, 2024

Glaviot sanglant (mucosité purulente et sang) petit modèle, résidu de toux sèche dû à une pneumonie à mycoplasme sévère limite fulminante (5e semaine).
Documentation pour les généralistes disponible sur pubmed et aussi pour ceux qui ne lisent pas l’anglais (thèse rapide en français):  Les infections à Mycoplasma pneumoniae de l’adulte – DUMAS
On rappelera ici que le CHU de Roanne, service pneumologie, cheffe de service m’a envoyé paître vers les urgences, en ayant vu la radiographie, l’inefficacité du traitement à l’amoxicilline et le témoignage de crachats de sang… bon courage à ceux qui survivent. Salope.
Le tout après l’avertissement de la HAS ( https://www.has-sante.fr/jcms/p_3482986/fr/infections-respiratoires-a-mycoplasma-pneumoniae-la-has-publie-des-reponses-rapides ). Bravo les “pros”. Merci la T2A du nain sarkozy et consorts. Une belle bande d’enculé(e)s de type autruches.

Le musée

samedi, août 12th, 2023

On rentre au musée quand on est mort. Certains morts n’y rentrent jamais, et cela en raison du fait qu’ils n’ont jamais été vivants.
Par contre on ne vit que dans le spectacle et quand c’est vide, c’est que l’on dort.
A-t-on besoin d’autres choses, je n’ose dire objets, d’autres libidos que celles des mots?
C’est déjà un fort léger fardeau!

Quand bien même les idiots voudraient nous clouer le bec au pilori, et à moins qu’ils ne nous tuent, les mots vivent.
Et c’est une jolie couleur les mauvives!
Une ivresse dont on se sert avec parcimonie avec ses rugosités, son velours et de très jolis yeux qui ne vont jamais seuls.

On va donc créer une mini pièce de théâtre pour la prochaine scène ouverte de Noétika, je crois que c’est en octobre 2023 (y’a un morceau de toltèque, là-bas; petit, mais y’en a un).
Oh! on aura toujours une guitare à disposition, je crois, au cas où trop de spectacle vivant, trop de mots, viendraient pousser à la création.

Qu’il est bon de délaisser le thanatique pour l’érotique, au moins un temps, un temps révoltant, un temps révolutionnaire…
Mmm?

La ponérologie à l’heure du pervers nucléaire

lundi, juin 19th, 2023

La France vit depuis l’élection de 2017 et la réélection de 2022 du même pervers à la tête de l’Etat, une période de ponérogenèse politique ( https://fr.wiktionary.org/wiki/pon%C3%A9rologie ).
Comparativement aux autres chefs d’état plus ou moins fascistes et xénophobes, eux-mêmes assez sévèrement atteints de tares mentales comme bolsonaro au Brésil ou trump aux USA, celui que l’on appelle désormais le “méprisantiel de la raie publique” en raison de sa perversion totale, fait vivre à la population française une lente agonie psychique de décervelage ainsi qu’un meurtre de masse des esprits.
La folie envahit désormais chaque foyer, l’apathie et la méfiance s’emparent de chaque individu.
Ce sont là les conséquences d’une relation toxique au plus haut point, surtout lorsqu’il s’agit d’un “fou pervers narcissique” (concept élaboré par Racamier, voir la définition en 4 pages ici: http://www.lornet-design.net/la-folie-narcissique-racamier ) à la tête d’un état.
Hier, l’ex président de l’assemblée nationale (constituée par ceux qui sont élus et censés représenter le peuple, au pouvoir législatif) a émis l’idée, tel medvedev en Russie, de changer la constitution afin d’autoriser plus de deux mandats présidentiels. On sait ce que cela a donné en Russie avec poutine et medvedev, au pouvoir sans partage depuis plus de 20 ans.
Et voilà que le crétin français, le pervers neuneu, l’incapable de rien faire sauf à jouir du mal infligé aux autres, l’inhumain narcissique terrorisé par son deuil jamais effectué, a provoqué cet agir chez un de ses fervents admirateurs.
L’idée est lâchée, il reste 4 années de mandat pour détruire complètement la société française, son système politique (le fameux “en même temps” ne signifie pas une sorte de fusion-réunion de la gauche et de la droite, mais bel et bien un vide total du politique) ses services publics d’état, ainsi que la santé mentale et physique de tous les citoyens, hommes, femmes, enfants, et cela sans merci.

Un fou pervers narcissique n’a absolument aucune limite, il ne s’arrête que lorsqu’il est mort, tel le dictateur ceaucescu en Roumanie.

Le cuistre méprisantiel de la raie publique est encore jeune et ne lâchera JAMAIS le pouvoir. Plus il est humilié, et c’est quotidiennement et sur toute la planète tellement son vide et sa bêtise perverse sont visibles, plus il désire remplir ce vide qui le terrifie par aspiration de l’humanité de tous les autres humains véritables.
Sa conquête d’une pauvre femme professeur de province de 39 ans aux failles narcissiques évidentes, alors qu’il avait 14 ans, montre à quel point déjà il manipulait les faiblesses des autres pensant éviter les siennes, bien plus terrifiantes. Les élèves normo-névrosées fantasment l’accouplement sexuel avec un ou une professeur; lui l’a réalisé, mais non pour le sexe, pour la domination manipulatoire. Le résultat en a été la mort rapide (cancer) de l’ex-mari ainsi cocufié et père des trois enfants du couple âgés alors d’une quinzaine d’années.
La pseudo-réalité dans laquelle il s’est enfoncé, lui, mais aussi le reste de la société française virusée et décervelée par ses agirs, est un déni planétaire de l’idée même d’Humanité.
Bien peu s’aperçoivent du caractère irréversible de sa psychopathologie (une psychopathie sévère et incurable) et des dégâts qu’elle occasionne pour longtemps, sauf à effectivement se rendre compte que la destruction des biens publics est en marche (tous les services publics ne doivent penser qu’à la rentabilité via la fameuse “dette” — concept néolibéral, mais jamais à leur raison d’être: l’hôpital en est un exemple flagrant, mais tous les autres services sont également touchés). Ceux-là trouvent l’excuse du néolibéralisme, mais il est vrai que le capitalisme néolibéral est un système pervers qui sied aux pervers comme un préservatif à notre étron national.

Que disais-je donc déjà il y a quelques semaines: que les élections présidentielles françaises de 2027 n’auront pas lieu, car le cuistre s’arrange pour qu’une insurrection ou une guerre civile ait lieu, afin de s’octroyer les pleins pouvoirs, instaurer un état d’urgence sinon martial, voire un empire — la France a déjà connu cela, et délirer plus encore tel un hitler jouissant de sa folie, un staline paranoïaque au dernier degré, un enfant terrorisé à qui on a confié l’arme nucléaire…

L’humiliation de la population la plus faible est patente chez cet individu: pas d’augmentation des aides logements, aucune augmentation d’aucune sorte des moyens de subsistance — salaires, ni dans le secteur privé ni dans les services publics (sauf à entretenir ceux qui le protègent d’une mort certaine s’il se baladait dans la rue), réduction de la vitesse à 80 km/h sur les routes nationales (ainsi les jets privés pourront continuer de polluer sans que le bilan écologique global en soit trop affecté!), augmentation en flèche des prix de l’énergie et des biens alimentaires. Bref, j’en oublie, mais l’ambiance générale en France, aujourd’hui, est celle d’un malade au bordFje de la liquéfaction.

Alors comment lutter contre un tel malade mental, un tel handicapé psychique, un tel psychopathe qui gouverne par décrets et autres manipulations constitutionnelles afin qu’il soit le seul à légiférer et à gouverner?
Je vous laisse imaginer d’honorables solutions, il y a encore quelques millions d’armes dans le pays.
Car hélas, la constitution de la Ve république a été écrite par un militaire putschiste, qui avait cependant encore ses esprits, et qui protégeait les intérêts d’alors (colonies, guerre et invasion de 1939-45, etc).
Un esprit incurablement malade a pris le pouvoir et se sert de ces constructions législatives pour rendre l’Autre fou, afin de ne pas voir son propre malheur, lui aussi incommensurable. Les vies de millions de concitoyens sont en jeu, il n’en a cure, seule sa jouissance ponéronique le satisfait, et encore! jamais assez.
Seule la mort de l’être maltraitant et vide peut sauver ce qu’il reste de vie chez la multitude.

 

Bout de failure :)

mercredi, juin 14th, 2023

Quelques titres joués à l’open mic de Noetika sous le nom (à retenir) de “Don Quijote de la Francesca”.
Foirage d’accords, etc, rien à voir avec la petite bière ingurgitée, mais tout avec la fatigue et le manque de sommeil. On ajoute les cordes vieilles de deux ans (d’où difficulté d’accordage) et un public pas très nombreux (on partage les fautes! 😀 ).
Sans compter que je joue sur un ampli inconnu, avec un micro jamais testé… BREF! 🙂
Pas grave, c’est un début, assez humoristique toutefois 🙂 … le coup “elle est plus longue que celle de Cohen” ^^ …
Pour la musique , ça commence à 3′ 50, le reste c’est du blabla 😛
Bella ciao / Partisan – La complainte du partisan / Proud Mary

Fairy green

lundi, octobre 4th, 2021

II

jeudi, août 5th, 2021

Depuis trois à quatre années, l’été n’est que sécheresse et canicules pendant les six mois de beau temps.
Mais cette année, depuis mai, il pleut énormément.

La situation climatique, plus que météorologique, est devenue étrange et effrayante. Et l’humanité sait qu’il n’y a rien à faire contre ce changement mortel. Les ultra riches pensent qu’ils pourront se confiner du reste du monde en s’appropriant des terres supposément à l’abri, au nord, mais ils ne savent pas plus que d’autres ce qu’il adviendra. Certains croient en l’espace et jouent comme des enfants avec des fusées, comme s’il était possible de vivre sans air ni protection contre les rayons cosmiques.

Une épidémie à coronavirus s’est déclenchée en Chine en 2019. Peu importe qu’elle ait été créée par l’homme, même par erreur ou par orgueil, ou qu’elle soit le résultat plus global de l’action humaine sur la planète ayant engendré une sorte de réponse naturelle.

Les déplacements de populations étant planétaires, l’épidémie s’est très vite propagée et les dominants de la plupart des pays du monde se sont comme mis d’accord sur le profit qu’ils pouvaient en tirer, par l’asservissement des populations comme on l’a fait avec les bêtes.

Les peuples d’hier sont devenus le cheptel d’aujourd’hui : la liberté est un mot qui n’a plus de sens ; l’intimité n’existe plus.
La raison, surtout, semble avoir déserté le champs de la conscience humaine.
Avec des petits rien, inoffensifs d’abord ; de la politique de plateau tévé, de faux grands hommes pourtant présentés comme tels, une fascination pour la loterie et l’argent en masse.

De raison d’être il n’y a plus car l’art a été banni.
Une épidémie si pratique pour éradiquer non la souffrance, non la maladie et encore moins le vivant, symbolisé par ce virus, mais l’essence caractéristique de l’humanité : la futilité de son existence même.

Même la constitution d’un gouvernement mondial des oligarques est impossible à réaliser tant son existence est tributaire de la survie de tous les autres, tout ceux qu’ils aimeraient supprimer.

Ce n’est pas tant les fastes dénoncés depuis des millénaires, depuis le fameux veau d’or en passant par les lois funéraires, mais leur désormais irréversibilité, tant le pouvoir octroyé à quelques-uns est aujourd’hui destructeur.

Jamais l’Homme n’avait eu la possibilité matérielle de détruire son environnement, mais c’est maintenant possible, simplement, depuis moins d’un siècle. L’arme nucléaire, militaire ou civile, permet de ruiner la vie soit par la mort, soit par l’impossibilité de vivre.

Il me faut comprendre, même avec surprise, que la marche « normale » de l’humanité, celle que la majorité des deux tiers entend instinctivement, est la soumission à une autorité, un chef, une imago nécessaire dont il est trop tôt encore pour s’en défaire.
C’est un peu comme si, arrivé au jour de sa mort, chacun regrette de n’avoir pas plus de temps. L’humanité entière est ainsi, mortelle et insouciante.

#metooincestuel

mardi, janvier 19th, 2021

[Puisque je ne me retrouve dans aucun de ces putains d’hache tagueule, je crée le mien, en me basant sur les recherches de Racamier]

Je ne suis plus un enfant, je ne dois plus rien à personne.
Surtout pas à ceux qui ont profité de l’amour inconditionnel de leur enfant, mes parents.
Etant donné la durée de la relation non pas incestueuse, mais incestuelle (au sens de Racamier), on peut dire qu’il y avait une grande perversité psychopathologique à l’égard des enfants de la part de mes parents.

La violence sexuelle que j’ai subie, à caractère d’incestualité, est bien pire que ce que j’appelle les « petits viols » dont on parle à présent souvent, comme l’on fait Vanessa Spingora, Camille Kouchner en parlant de son frère, Sarah Abitbol, Flavie Flaman, ainsi que toutes les actrices du mouvement #metoo.
Sans diminuer l’importance du trauma que toutes ces personnes ont subi, il est aisé de s’apercevoir qu’elles ont toutes eu une carrière, un métier, un revenu et que le moment traumatique est intervenu après la période de latence décrite par Freud.
C’est un très grand avantage pour se reconstruire.
Dans mon cas, je n’ai plus (un temps on faisait semblant) ni vie sociale, ni professionnelle, c’est une suite d’échecs et d’isolements dus au conséquences terribles du syndrome post-traumatique.

Pour ma part, il n’y a pas eu de période de latence, dépourvue de sexualisation. J’étais enfermé dans la chambre placard -vaste à faire bien des jaloux ! et propice à l’excuse- et j’avais le spectacle auditif de la sexualité adulte sans possibilité d’y échapper.

Dans ces cas-là, la culpabilité qui se développe avec la réitération sans fin du trauma est acméique, paroxystique.
J’espère que ce sentiment mortel va se transmettre à qui de droit, car la peur, la psychose, la honte, la culpabilité et au final, la mort, doivent changer de camp.

Je n’ai eu aucun secours, de personne. Personne ne s’est posé la question d’une timidité excessive du petit enfant que j’étais, personne ne s’est affligé de ces ongles rongés parfois jusqu’au sang, si petit. C’est pourtant un signe de stress majeur, ô combien visible et qui doit alerter. Seule ma grand-mère s’en est émue, mais surtout pour le manque d’esthétisme de ce handicap par trop visible.

Mais cela n’est rien. Ce n’est rien comparé au gâchis de la vie entière du beau jeune homme que j’étais, qui voulait, vainement peut-être, devenir quelqu’un, profiter de la vie, en prendre sa part comme tout un chacun.
Cela n’est pas possible lorsqu’on est rongé par une culpabilité extrême que l’on  n’arrive même pas à identifier. On « est » fou, à la place de ceux qui ont mal agi, et peu importe qu’ils l’aient fait en conscience ou non.

La solution, c’est de s’autodétruire, sans même savoir pourquoi, avec toutes sortes de toxines, même celles censées désinhiber ou garantir une joie de vivre momentanée.

Je ne reviendrai pas en arrière pour vivre autre chose. C’est évidemment impossible.
Attendre quoi que ce soit de la « société » ou de l’ « humanité » est une foutaise.
La domination, consciente ou pas, est la règle et s’applique à tous, un peu moins quand le pouvoir de l’argent ou des relations vient arrondir les angles ; mais c’est la règle du règne animal humain.
Il y a quelques chanceux, une majorité heureusement, dont la plupart ne se rendent même pas compte de la chance qu’ils ont de subir un peu moins que d’autres.
Oui, il y a un sacré paquet de connards et de salopes, c’est vrai. Quoi qu’ils fassent, ils passent dans la vie comme des mirages, tantôt à leur profit, tantôt à celui des autres.

Printemps…

mardi, avril 24th, 2018

… s’en va la cruche à l’eau, qu’à la fin… forcément 🙂

 

Bonne fête

mercredi, octobre 4th, 2017

Aujourd’hui, c’est ma fête, la saint François d’Assise, un sacré gland devant l’éternel 🙂 . Pas de hasard avec le dernier post sur Trokon Martinet.
Pour ma fête, ma maman a décidé que plus de 4 mois de souffrance et de combat contre une AT/RT étaient suffisants. Elle a eu bien raison.

Japan Touch 2016 compte-rendu et impressions

mercredi, mars 1st, 2017

Alors que la brume de pollution s’étendait depuis une bonne semaine sur l’hexagonie, il a fallu s’enquérir de la possibilité de se mouvoir en automobile jusqu’à l’emplacement d’eurexpo dans la banlieue de Lyon. Heureusement, le contournement par les autoroutes était autorisé aux plaques comportant un numéro pair, dont hélas mon carrosse fait partie.
L’arrivée le vendredi soir fut heureuse, mais après avoir commencé par installer un début d’exposition, afin d’être bien sûr que les crochets et le système de suspension faisaient leur office sur les parois bon marché du stand, l’absence de chauffage et la possibilité d’installer le lendemain matin finirent de nous convaincre qu’il était temps de remballer pour bénéficier d’un repos bien mérité.
C’est donc autour de huit heures le samedi matin, et bénéficiant du chauffage à air pulsé (horreur par ces temps de particules fines), que nous pûmes installer les 25 œuvres originales constituant l’exposition des “18 vues de Kyoto” ainsi que les “variations”, des formats vectorisationnés (tagl), plus grands et imprimés sur forex.
Un très grand tissu permit de recouvrir la table et de cacher les cartons de récupération qui avaient servi au transport des œuvres.
Evidemment, c’est toujours après coup qu’on se dit qu’une moquette aurait donné un cachet plus cosy au stand, mais cela aurait certainement occasionné la location d’un véhicule plus adapté au transport de gros cubages, et bon… disons que zut, quoi 😀
D’un point de vue logistique et organisation, c’était presque parfait. L’inconvénient majeur étant le système de chauffage par air pulsé aussi bien à l’hôtel que sur le salon et qui m’ont littéralement abîmé le vestibule rhino-laryngé au point que j’ai cru être malade. Au final, non, une fois partie loin de cette pollution dégueulasse (merci total) tout est rentré dans l’ordre.

Il faut le dire de suite, la Japan Touch n’est pas vraiment dédiée à l’art. Si j’étais méchant, je dirais même que c’est plutôt le temple des marchands.
Mais soit, c’est grâce à eux que les artistes et autres associations peuvent exposer à moindres frais et procurer un regard certainement différent sur le Japon que ce que proposent les revendeurs.

Le salon se déroule sur deux jours: le samedi, c’est le jour des fadas de cosplay anime et de la jeunesse folle :), le dimanche est plutôt familial et cosplay steampunk.
L’énergie et la liberté des cosplayers fait plaisir à voir: 22000 m² dédiés à la folie des rêves permet de s’exprimer autrement que dans cette hexagonie à l’agonie, c’est une évidence.
Je n’aurais pas cru adhérer au délire finalement très humaniste des ‘free hugs’, mais l’ambiance donnée par le déguisement tout carnavalesque d’une bonne partie de l’audience ne permettait pas de se passer de l’envie de se laisser aller.

Je mets quelques vidéos histoire d’illustrer ces douces rêveries tout autant que les aspirations de la jeunesse qui contrastent fortement avec ce monde stupide de vieux croûtons dirigeants.

 

 

 

 

Taniguchi & Sekikawa

dimanche, février 12th, 2017

Collection intégrale des “18 vues de Kyoto”

mardi, janvier 24th, 2017

La collection publiée des “18 vues de Kyoto” est finalement complète avec la troisième et dernière série, “META”, dont le but sociologique devrait être évident aux yeux avertis (voir la mise à jour de la page concernant cette série photo-graphique sur le Japon).
Le nouveau catalogue 2017 incluant cette troisième et dernière série présente des versions web des photos sans leurs cadres ni leur cartouches adventices, mais pour s’en faire une idée, le précédent catalogue 2016 est toujours accessible.
Evidemment, ces œuvres sont toujours disponibles vu que tirées à deux exemplaires chacune, et malgré la vente de deux d’entre elles.

[pour ceux qui estiment que sur Instagram, c’est plusse mieux cool parce que c’est en HD, je leur dis que ce genre de plate-forme, sans rien apporter à ses contributeurs, s’enrichit à leurs dépens dans 99% des cas, et ça me pose un gros souci :)]
J’ajoute à cette aparté vindicative que le partage est avant tout un échange et pas une filouterie, a contrario de la logique normative des GAFA (google, apple, facebook, amazon, on peut en ajouter bien d’autres)  et autres prétendants à la domination de l’humanité et à son esclavagisation (sic) volontaire.
Bref :).

La série originale est complétée par une série de 7 ‘variations’ qui feront l’objet d’une prochaine publication, en fonction de la lumière disponible en ces temps pollués atmosphériquement (re sic) et politiquement. Ces variations seront également mises en vente à un prix très raisonnable.

Il n’est pas exclu qu’une série inédite et privée vienne s’adjoindre aux “18 vues de Kyoto”, parce que d’une, c’est moi qui décide en tant que démiurge, et que deux, certains autres clichés le méritent grandement. De même, les deux artefacts prévus initialement sont en cours de création. Leurs prix risque d’être prohibitif.

En attendant, il est temps de s’atteler à d’autres aventures graphiques.

Happy fucking shitty new year! (grins @ Dennis ^^)

mardi, janvier 10th, 2017

That’s how a song reminds me of Dennis and Françoise.
Seen that Dennis? I’ve subscribed to a god damn ‘competition’ eheh. I know you were aware before me that competitions ain’t art nor part of it, really. But I also know you would have encourage me to do so, whatever bad experiences were by the past. So be it. I took a look at what’s been publicly shared, some few submissions are great, they tell. Don’t know much about mine although I made them to tell, too. I had to keep the exif inside, you know. I hate that. I like when the solely image tells. Well, let’s hope they’re as smart as one of the judge. We’ll see in few weeks, that’s the good thing in well organized stuff: you know it quick.
Oh yeah, I read the rules, and to be honest I don’t like them. Basically, what the rules say is: you will take all the shit if there is to take, there’ll be none for us 😀 Typical of anglo-saxon law, making individuals a bit more responsible than in  latin law.
Not much to worry about anyway.

Anyway, all this reminds me I have a new series of pics to work on, the London series. Can’t really tell the name of it, secret.

No, we made shit trying to make it too perfect at the Japan Touch. I was about to write tons about cosplay, young females with less clothes, merchandizing and the feeling of it, but actually… What bothers me for real is that we’ve missed a sale. Do you know why? We had no FBM (fucking bank machine). Ok, we did not work it good, there was a cash machine near by… Well, shit happens 🙂

Otherwise it was great, it seems that people like the work I’ve done (someone told me it’s away from ‘cliché’ I appreciated that much), but to be honest (damn, I’m much honest today ^^) the public was not really into art. You know what I mean. Well, that’s how it is. Miss ya two, guys.

Hope you’re both well in my memories 😉 See you soon!

 

PS: I give you some pics I stole on instagram and so on about these crazy two days at the Japan Touch ( the deadpool one is from japan Touch Haru earlier last year 😉 ). You’ll see part of my show behind.

I add a vid too, maybe you can feel the dreamy substance behind those costumes. The first vid is fun, young girls fond of cosplay just near by us, one of them making a nice pussy dance standing front of 4 of my ‘variations’ 😉

Enjoy! And maybe I’ll give some pics of mine later.

 

Exposition des 18 vues de Kyoto / Japan Touch 10 et 11 décembre 2016 à Lyon

vendredi, octobre 28th, 2016
Flou de nô (Kyoto 2015, F.H.P. Lornet)

Flou de nô (Kyoto 2015, F.H.P. Lornet)

Japan Touch 2016A l’occasion du week-end consacré au Japon et aux cultures d’Asie les samedi et dimanche 10 et 11 décembre 2016, vous pourrez admirer, en plus des deux séries déjà publiées, une troisième série inédite qui sera dévoilée en exclusivité lors de l’exposition des “18 vues de Kyoto” à la Japan Touch 2016 à Lyon.

Vous pourrez, bien sûr, faire l’acquisition d’œuvres originales ou de reproductions (toutefois en nombre limité) proposées à cette occasion (pour une envie particulière, un support, un format, il faut bien sûr passer commande).

Deux œuvres originales sont d’ores et déjà réservées.

#18Vues

alcools
La réalisation sculpturale monumentale prévue initialement est reportée à plus loin, étant donné le triste agenda estival de l’artiste et la léthargie industrielle due à cette même période.

Le discours d’introduction de l’exposition “18 vues de Kyoto”

mercredi, juin 29th, 2016
Le love fiorentino.

Le love fiorentino.

L’artiste par sa seule volonté change le monde. Bien sûr, c’est d’abord SON monde qu’il transforme, mais c’est aussi celui de tous les autres. Quelles que soient les réactions suscitées, ou l’absence de réactions, il y a forcément une nouveauté qui métamorphose le présent.

Il en va donc de l’art comme de toute autre activité humaine ou cosmique : c’est à chaque fois une venue au monde et une transformation du monde, aussi utile qu’artificielle.

J’ai horreur des artistes qui s’expriment à propos de leurs créations. J’aime laisser le spectateur se laisser emporter par ce que l’œuvre lui donne à penser.

Toutefois, il me faut donner quelques clés concernant l’exposition que je vous présente aujourd’hui.

La plupart d’entre vous auront compris dans le titre « 18 vues de Kyoto » le clin d’œil à Hokusai et à ses 36 vues du mont Fuji ou encore à Hiroshige et ses 100 vues  d’Edo. Il est vrai que j’apprécie beaucoup l’art de l’estampe japonaise, spécialement les représentations de paysages, dont rien que le nom d’images du monde flottant (ukiyo-e) est à lui seul un point de départ fertile pour l’imagination.

Pour l’instant, ces 18 vues regroupent deux séries, dont la première est exposée ici dans son intégralité. Une troisième série viendra compléter l’exposition et sera visible probablement à la japan Expo 2016, en décembre prochain à Lyon.

La première série, donc, est celle que j’ai nommée « Le temps n’existe pas », en référence à un ouvrage de Nelly Delay intitulé « Le jeu de l’éternel et de l’éphémère ».
Pour moi, la découverte de l’histoire du Japon à travers ses temples et ses palais a été l’occasion de saisir une partie de la pensée philosophique du shintoïsme.

Du peu que j’en connais, elle semble convenir à ma façon de regarder le monde, à travers chaque phénomène que la vie nous permet de ressentir.
C’est aussi pour cela que je l’ai appelée série verte, car elle donne à voir la célébration de la nature, de ses beautés et de ses bienfaits plutôt que son pouvoir parfois dévastateur.

Cette série inscrit l’Homme dans le monde et rappelle que sa place doit être mesurée.

La seconde série, intitulée « À temps » est une vision du Kyoto contemporain, du Kyoto de notre temps. C’est une vision prosaïque traitée selon un angle plus graphique, d’où son titre de série multicolore. Elle montre à la fois un certain désordre dans l’enchevêtrement des réseaux, qu’ils soient ferrés ou électriques et un ordre artificiel dans la volonté de régulation du monde à travers la domination du commerce marchand.

La réalité est évidemment toute autre puisque derrière un luxe affiché, le bien-être n’est souvent que de façade, au Japon comme dans bien d’autres sociétés dites occidentales.

Je n’en dirai pas plus, et pour terminer, je tiens à rappeler que cette série des 18 vues de Kyoto n’est qu’une illusion de la réalité, mais que par le choix que j’ai effectué, j’espère avoir artificiellement créé une vision de cette ville qui donnera sinon l’envie de s’y rendre, au moins un intérêt pour la culture et l’histoire du Japon, mais encore plus pour l’indicible qui l’anime.

Nouvelle exposition des “18 vues de Kyoto” (mai 2016)

vendredi, mai 20th, 2016

Affiche: 18 vues de Kyoto à l'espace Lyon-JaponA vos agendas! ^^

Exposition vente à l’Espace Lyon-Japon (16 rue Bellecombe 69006 LYON) du 2 mai 2016 au 4 juin 2016 (vernissage le samedi 21 mai de 16h à 19h).
En savoir plus? -> 18 vues de Kyoto

 

“Yoko Ono précise qu’elle tient absolument à se rendre à Lyon courant mai (…)” 😉

 

Rebellion

jeudi, mai 19th, 2016

Permettez-moi d’être ce que vous appelleriez “prétentieux”. Il est vrai que j’ai reçu un enseignement universitaire adapté pour développer une formation intellectuelle et une bonne culture générale en matière d’histoire de l’art, dans toutes les périodes, de la préhistoire au XXIe siècle.
La fin humaniste de cet enseignement m’a permis de me familiariser avec les objectifs et les méthodes de l’archéologie et de l’histoire de l’art afin de construire progressivement mon parcours personnel orienté vers mes propres centres d’intérêts (certains ne sont pas si propres 🙂 ).

Ayant suivi des cours adaptés pour m’initier aux démarches intellectuelles à l’œuvre dans ces deux disciplines que sont l’archéologie et l’histoire de l’art, j’ai pu découvrir progressivement les objets et les méthodes utilisés pour parvenir à une complète maîtrise (oui, j’ai obtenu ce diplôme) de ces matières.
Par un travail régulier, j’ai pu ainsi acquérir un solide niveau de connaissances, à la fois générales, diversifiées et précises, dans ces disciplines.

Evidemment le succès réside aussi dans la motivation et les qualités personnelles. Les études en archéologie et en histoire de l’art nécessitent une curiosité intellectuelle et un certain niveau de compétence. J’ai donc dû aller chercher l’objet d’étude, du chantier de fouille au musée, aller au devant du monument, entrer en contact avec la personne en charge d’une collection, le restaurateur ou l’artiste, comme je l’ai fait lors de mon travail de mémoire de maîtrise concernant l'”Historiographie du chaudron de Gundestrup“.

Un bon niveau de français, avec une attention particulière portée à la précision du vocabulaire, me fut nécessaire, tant pour l’analyse des œuvres que pour la rédaction de mon mémoire de maîtrise. En plus de la maîtrise d’au moins une langue étrangère (l’anglais et l’espagnol en ce qui me concerne), une certaine mobilité m’a été indispensable, par exemple avec des stages de fouilles ou des séjours à l’étranger. C’est ainsi que j’étudiai quelques mois à l’institut Van Giffen de l’UvA, l’Université d’Amsterdam, dans le cadre d’un programme Erasmus et que je me rendis à Copenhague pour la rédaction de mon mémoire, où je pus rencontrer Flemming Kaul, alors museuminspektør du Musée National de Copenhague, et auteur du fameux et concis ouvrage intitulé Gundestrupkedlen.

Ces enseignements structurent l’acquisition des savoirs, des méthodes et des techniques nécessaires, mais ils demandent absolument à être enrichis par un contact étroit avec les objets d’études, les lieux de leur invention, les structures pour leur conservation et leur analyse (fouilles archéologiques, musées …). Il est vrai que j’ai également participé à l’élaboration d’une muséographie, lors d’un stage, au musée archéologique de Dijon, particulièrement sur la vitrine de présentation du temple de Mithra découvert sur le site archéologique gallo-romain des Bolards à Nuits-Saint-Georges.

Hélas, ces quelques tentatives que j’expose ici, ainsi que bien d’autres, n’ont abouti, au final, (notez la litote) qu’à mon écœurement face à un système universitaire peu enclin à récompenser un étudiant curieux et enthousiaste mais sans grands moyens pour subvenir à sa passion. C’est donc aussi ici que vient à propos une critique vive du système capitaliste néo-libéral qui n’octroie de liberté (et si peu) qu’à ceux qui sont soit pourvus de quelques richesses, soit soumis à un ordre social pré-établi, à savoir le joug du travail.

[Quant au tripalium, vous aurez suffisamment de lecture avec ce lien qui donne à penser en s’appuyant, entre autres, sur Marcel Duchamp et sa vision du travail.]

Je tiens à remercier, probablement trop tard, les personnes qui m’ont, malgré mes travers, encouragé, dirigé et soutenu en m’ouvrant les yeux sur les différences notables entre cultures et incité à aimer l’humain, paradoxalement, à travers ses défauts. Non qu’ils m’aient directement enseigné là-dessus, mais leurs existences et leurs actes, le partage de leurs connaissances et l’envie de partager, me l’ont fait comprendre.
Jan Albert Bakker pour son aide très appréciable et son humanité lors de mon passage à l’Institut Van Giffen à l’UvA d’Amsterdam, ainsi que les membres du labo d’archéo-zoologie (dont Madame Van Wijngaarden Bakker).

Simone Deyts pour sa compréhension et la direction de mon mémoire de maîtrise.

Gilles Sauron pour son érudition et sa truculence, l’exemple qu’il a donné à tous ses étudiants lorsqu’il était professeur d’archéologie romaine à l’Université de Bourgogne. (Voyez également une de ses conférences pour vous rendre compte vous-même de la pertinence de ses allocutions 😉 “La révolution ornementale au temps d’Auguste” ).

Tant il est vrai qu’un artiste ne peut être que complet et que sa nourriture n’est pas faite uniquement de pensées, il faut évidemment se rendre à l’évidence: un artiste ne peut que cuisiner.

Accrochage

mercredi, mai 11th, 2016

Bien sûr, c’est fait exprès! C’est pour voir d’en haut!cigitotto
Les cloches étant vraiment lourdes, on s’est dit que le son, lui aussi, allait tomber, que de plus haut, donc plus loin! Arf.

Et bien sûr, la plupart des badauds le voient d’en bas. C’est à la fois la possibilité de dominer, tout autant que celle de se laisser dominer par la puissance d’un travail, que dis-je, d’un labeur, d’une torture, d’un accomplissement mortel et définitif.
Donc, non, vous ne l’aurez pas en grand, il faudra vous procurer un exemplaire signé et onéreux ou une reproduction meilleur marché.

accrochage_2016Mais pour le moment, il s’agit de causer d’un accrochage. Non, pas de ceux qui défient le bon sens de la physique (“bon sens” krkr) comme on peut en voir à longueur de vidéos dans les car crash de la bêtise, mais dans un petit endroit dédié à l’apprentissage de la langue nippone.
Ah! comme je suis tenté de dire que cela fait une semaine “JOUR POUR JOUR”, façon journaleux! 🙂 Zut, ça fait neuf jours! Tant pis alors. Et puis je compte a minima à la nano seconde, moi. Autant dire que j’ai arrêté y’a longtemps.

Il m’aura donc fallu rejoindre l’antique capitale des Gaules en un saut de puce savante, emprunter une ligne ferroviaire qui se meurt (et dont la réparation -la modernisation, en langage politique- ne saurait que l’oblitérer une petite année) pour pouvoir, éreinté d’avoir transporter mon lard et mon art, le disposer enfin sur quelques cimaises à propos.vers_lyon

Ce faisant, j’ai dû me rendre à l’évidence: il était tout à fait impossible de respecter le titre de l’exposition. Ce ne sont donc pas 18, mais bien 14 vues de Kyoto que vous pourrez admirer, critiquer, ou tout simplement regarder dans l’espace réservé à cet effet, celui qui s’est nommé “Lyon Japon”.

Evidemment, j’en profitai, afin de combler la cruelle absence de correspondance, pour faire un tour dans une épicerie de mon goût. N’ayant pas succombé alors à l’achat in situ d’une bouteille d’alcool de riz locale, bien que la boutique dédiée portât le nom du chemin des philosophes, je comblai ainsi ce manque terrible par une douce folie.

uffizi

Nananèreu!

 

Bouillon

vendredi, mars 25th, 2016

hokusaiPour de nouvelles aventures…insoumis
culinaires!

KALASHNIKOV! 2016

vendredi, janvier 8th, 2016

Et bonne année! En musique, partisan! 🙂

Aimez-vous les uns les autres… mais en même temps!