Japan Touch 2016 compte-rendu et impressions

Alors que la brume de pollution s’étendait depuis une bonne semaine sur l’hexagonie, il a fallu s’enquérir de la possibilité de se mouvoir en automobile jusqu’à l’emplacement d’eurexpo dans la banlieue de Lyon. Heureusement, le contournement par les autoroutes était autorisé aux plaques comportant un numéro pair, dont hélas mon carrosse fait partie.
L’arrivée le vendredi soir fut heureuse, mais après avoir commencé par installer un début d’exposition, afin d’être bien sûr que les crochets et le système de suspension faisaient leur office sur les parois bon marché du stand, l’absence de chauffage et la possibilité d’installer le lendemain matin finirent de nous convaincre qu’il était temps de remballer pour bénéficier d’un repos bien mérité.
C’est donc autour de huit heures le samedi matin, et bénéficiant du chauffage à air pulsé (horreur par ces temps de particules fines), que nous pûmes installer les 25 œuvres originales constituant l’exposition des “18 vues de Kyoto” ainsi que les “variations”, des formats vectorisationnés (tagl), plus grands et imprimés sur forex.
Un très grand tissu permit de recouvrir la table et de cacher les cartons de récupération qui avaient servi au transport des œuvres.
Evidemment, c’est toujours après coup qu’on se dit qu’une moquette aurait donné un cachet plus cosy au stand, mais cela aurait certainement occasionné la location d’un véhicule plus adapté au transport de gros cubages, et bon… disons que zut, quoi 😀
D’un point de vue logistique et organisation, c’était presque parfait. L’inconvénient majeur étant le système de chauffage par air pulsé aussi bien à l’hôtel que sur le salon et qui m’ont littéralement abîmé le vestibule rhino-laryngé au point que j’ai cru être malade. Au final, non, une fois partie loin de cette pollution dégueulasse (merci total) tout est rentré dans l’ordre.

Il faut le dire de suite, la Japan Touch n’est pas vraiment dédiée à l’art. Si j’étais méchant, je dirais même que c’est plutôt le temple des marchands.
Mais soit, c’est grâce à eux que les artistes et autres associations peuvent exposer à moindres frais et procurer un regard certainement différent sur le Japon que ce que proposent les revendeurs.

Le salon se déroule sur deux jours: le samedi, c’est le jour des fadas de cosplay anime et de la jeunesse folle :), le dimanche est plutôt familial et cosplay steampunk.
L’énergie et la liberté des cosplayers fait plaisir à voir: 22000 m² dédiés à la folie des rêves permet de s’exprimer autrement que dans cette hexagonie à l’agonie, c’est une évidence.
Je n’aurais pas cru adhérer au délire finalement très humaniste des ‘free hugs’, mais l’ambiance donnée par le déguisement tout carnavalesque d’une bonne partie de l’audience ne permettait pas de se passer de l’envie de se laisser aller.

Je mets quelques vidéos histoire d’illustrer ces douces rêveries tout autant que les aspirations de la jeunesse qui contrastent fortement avec ce monde stupide de vieux croûtons dirigeants.

 

 

 

 

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