Archive for the ‘Prose’ Category

Les limités

dimanche, mars 17th, 2024

Il y a les limités
Il y a les dé-limités
Et il y a les autres, les fous.

Les limités, ce sont les normo-névrosés, rares aujourd’hui. Hélas.
Les dé-limités, ce sont les pervers, qui pullulent à foison dans la société néo-libérale capitaliste. Certains prétendent même s’adonner à l’art (du cochon).
Et puis, les autres. Ceux qui ont subi les affres des sus-mentionnés, par ascendance, en général, le temps n’ayant qu’un seul sens (…).

Ceux-là n’ont plus d’espace ni de temps, comme annihilés par la puissance énergétique de l’esprit. Là se trouvent les véritables artistes et les déments, les criminels de l’âme blessée.

La normo-névrose

lundi, août 28th, 2023

La normo-névrose, en gros, c’est “les emmerdes”, soit un gros tas de fumier(s) qui occupe(nt) la place de la création et du bien-être de chacun.
Curieusement, si l’on reprend la définition de la normo-névrose établie par Stoll et Hurni, passée à ma sauce, c’est ce qui permet ce que j’appellerais la “paisible normalité”, ce qui fait que l’humanité ne fornique ni ne tue constamment, chaque seconde et en tous lieux.
Et les emmerdes, les fumiers, je les laisse volontiers au plus grand nombre, ils n’en sentiront que moins l’infect dégoût — voyez comme je suis bienveillant…
Pour ma part, je m’occupe de mon propre séant.

De la merde

jeudi, août 3rd, 2023

Vous dégustez avec grand appétit, déjà, la merde verbale des pervers politiciens, tels que le nains hongrois à talonnettes, le minuscule et vilain petit juif vociférant son remplacement, la progéniture d’un tortionnaire, grosse et blondasse à l’horrible faciès de porc breton industriel saturé de chimie pharmaceutique…
Et vous adulez un fou pervers dont le seul fait est d’avoir manipulé une incestuelle pédocriminelle impunie.
Tout cela dégouline, pue, et propage les maladies excrémentielles.
Et vous dites, tous: “c’est comme ça”, d’un air satisfait et supérieur.

Chansonnette…

mercredi, mai 17th, 2023

Tiens! Hop! je vous partage gratuitement une chanson que je viens d’enregistrer. C’est une chanson écrite par Anna Marly qui s’intitule La complainte du partisan (à ne pas confondre avec La complainte du progrès de Boris Vian, excellente aussi! 😉 … On pourrait gloser sur ces deux titres, leurs textes, leur sens et significations…Mmmm! 🙂 ).
Chant: Francis Lornet
Guitare: Francis Lornet
Enregistrement et production: Francis Lornet (hashtag vive le narcissisme… ooooh ^^)

Un mot, un seul

lundi, mai 15th, 2023

D’un dur et long labeur, parfois il ne faut qu’un mot.

De douleurs et de pentures, parfois il ne faut qu’un mot.

D’abyssales en vaguelettes, parfois il ne faut qu’un mot.

De néant au noir profond, parfois il ne faut qu’un mot.

Et ce mot, tu l’as dit!

Etazuniens

samedi, avril 8th, 2023

Dorénavant, et pour les siècles des siècles, tout médicament, vaccin, pilule ainsi que tous leurs dérivés herbeux ou dits naturels sont prohibés.
Le mot science est prohibé, ainsi que les mots pensée, réflexion, philosophie, psychologie, cerveau*
Deviennent obligatoires le visionnage d’écrans approuvés par l’étazunien pendant un minimum de 14 heures par jour pour chaque individu dès le plus jeune âge.
L’adage “le travail c’est la santé, il rend libre” est apposé en tous lieux et vénéré d’un salut à chaque passage devant son inscription.
Plus de facilités à venir.

*liste exhaustive en toutes langues disponible sur demande au tarif de 2700 coupons.

L’allée des “BRAV”

samedi, avril 1st, 2023

Un 29 juin, par une chaleur inaccessible à la sensibilité humaine, furent pendus éviscérés et portant encore l’uniforme de la honte, plus d’une centaine de policiers thanatoniques de l’armée de coercition macroniste, au nom du peuple. Femmes et hommes qui s’étaient vautrés dans la violence la plus ignoble semblaient maintenant avoir reçu ce qu’ils méritaient.
Les corps restèrent plus d’un mois ainsi, avant qu’une tempête ne vienne en décrocher quelques-uns à la force du vent.
Villon était loin, les corbeaux étaient morts.
Des monceaux d’ordures s’accumulaient aux pieds des lampadaires potences telles des offrandes à la mort salvatrice.
Personne ne désirait que ce triste spectacle de mort putride ne soit effacé tant la rage et la colère avaient atteint un paroxysme jusqu’alors inconnu.
On emmenait les enfants voir la réalité du croquemitaine.
Chacun devait enfin jouir de ce qui avait été volé à tous.
Ceux de l’état défunt se terraient comme des rats apeurés quand ils n’avaient pas fui chez leurs tristes congénères de l’ailleurs.
La sanité des êtres comme des esprits avait quitté le pays.
La vengeance ne servait à rien, car le vide avait empli les cœurs et les esprits par la faute de femmes qui avaient trahi afin de servir l’ignoble.

2084

dimanche, mars 26th, 2023

Bientôt on aura un ministère de l’art. Oui.
Fini les termes circonvolants, alambiqués ou pseudo-philosophiques! finie la “culture”, ils ont choisi de détruire le mot lui-même.
Un ministère de l’art où la veuve d’un ex-président donnera le LA musical, comme le dit déjà, en guise de réclame, une banque du même pays.
Un ministère de l’art inconsistant, vide, tout à l’image abyssale de ceux qui le créent.
Un ministère totalitaire, comme tous les autres. Une sorte d’élaboration du dégoût, visible, palpable.
Un autre ministère “du sang et des larmes”, comme aiment à le dire ceux qui manipulent de loin, hors de tout danger.

Cependant, l’hubris vient toujours à point nommé pour rappeler que le bonzaï meurt si on n’y prend un soin extrême, quand bien même on l’obligerait à aimer sa propre image déformée d’arbre monstrueux, symbole évident d’une toute-puissance forcément avortée…
La nature, cosmique même, ne tolère pas, tout en hasard, certains désordres hubriques.
Et il n’y a là ni dieu ni pensée ni action. C’est la pure non-action.

Le tiret

jeudi, janvier 5th, 2023

– Tu me mettras un TIRET!
– Tu ne veux pas d’un trait?
– Un TIRET!
– Oui, mais un trait d’union? … Non?
– Il y a des conventions. Ça ne se fait pas comme ça.
– C’est pas un peu kif? … quand même?
– Non.
– Et là, tu vas me parler des demi-espaces insécables, c’est ça?
– Je pourrais!
– Ben y’a un trait d’union…
– Normal! c’est la convention.
– Oui, mais c’est bien tirer un trait, le trait d’union, non?
– En effet, c’est bien un trait que l’on tire; mais pas trop! … sinon, c’est un tiret!
– Ha! donc, c’est bien la même chose?
– Pas tout à fait.
– Je vois… C’est gênant, quoi. Alors il faut mesurer les traits, pour être bien sûr?
– Oui, si l’on suit les règles de l’art et de la convention!
– Et sinon?
– Tire un trait! Veux-tu!

Qu’a-t-on mis par en dedans?

mardi, novembre 29th, 2022

Caton* mis dans nos âmes (?)
De la merde, je vous le dis.
L’avantage, c’est qu’elle ressort par un trou unique, sauf à pisser dans un violon, à en suer sang et eau, à cracher du glaviot, à pleurer toutes les armes du monde.
Mais voilà! avant que d’être expulsée, elle nourrit, la salaude. Et certains s’en repaissent avidement.
Ceux détournés par de vilains pédagogues — il y en a — en profitent même, s’ils parviennent à quelques succès, à instiller leur poison au plus grand nombre.
Ce sont là affaires d’hominidés langagiers qu’il nous faut cannibaliser afin de leur rendre leur forme d’étron putrescent, leur odeur nauséabonde et leur inconsistance.

* Caton (le vioc) est le prototype du connard fasciste, du politicien d’extrême-droite, au profil manipulateur paranoïaque.
Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Caton_l’Ancien
“À cette époque-là, au Sénat, il termine chacun de ses discours, quel qu’en soit le sujet, par ces mots : « Ceterum censeo Carthaginem esse delendam » (ce qui signifie : « En outre, je suis d’avis qu’il faut détruire Carthage ») ou, plus simplement, « Delenda est Carthago » (litt. « Carthage est à détruire ! »). Cette phrase le rend aussi très célèbre à Rome. Célèbre pour son éloquence et la force de persuasion de ses discours, il parvient à convaincre le Sénat de la nécessité de détruire Carthage en utilisant le fameux argument de la figue, cueillie à Carthage et encore fraîche malgré son voyage jusqu’à Rome, prouvant ainsi que Carthage n’est pas si éloignée que le pensent certains sénateurs.”

Pour rien

dimanche, novembre 13th, 2022

La guerre est une bêtise ultime
L’humanité est un échec puissant
L’art est une des rares solutions à la folie
Il est pourtant pris dans la tourmente de l’eau
Si seulement on pouvait attendre la mort comme des Guignols
Comme des comédiens qui touillent la vie et brassent le vent
Mais voilà, on meurt pour rien.

Vrac

lundi, juillet 25th, 2022

gnian

samedi, juillet 23rd, 2022

J’allais au pub (que j’ai trouvé fermé) quand, en revenant, le long de la place cheminant, j’aperçus jeune femelle bien portant, tout au plus vingt-cinq ans.
Sortant de sa petite fiat cinq cent, elle s’attardait, tous feux clignotants, à sortir quelques condoms pour son argent!
Repartant alors que j’arrivais à sa hauteur, elle fit volte-face me regardant, mais se dit que j’étais trop nonchalant, tout en conduisant.
J’étais bien de cet avis, point ce soir je ne voulais tourments 🙂
Va! jeune et vivant, trouver ton remontant! 😉

La civilisation?

samedi, juillet 16th, 2022

La civilisation occidentale est finie. Sa tête tombe, son capital s’effondre…
Chaque saison que l’on appelait auparavant belle est devenue source de souffrances intimes et terribles, de celles auxquelles, même en s’écorchant vif, on ne peut échapper.
La souffrance de la chaleur extrême de l’air, des eaux, et de la terre qui s’enflamme en brasiers immenses et indestructibles.
Cette chaleur qui vous rappelle que l’enfer, c’est vous, que l’enfer c’est cette vie sur cette terre, mère, que vous incestuez sans cesse depuis des millénaires.
Comme si elle vous l’avait demandé, n’est-ce pas?
Mais voilà que le cœur vaillant, brûlant, rayonnant… puissant, ne peut contrôler ce qu’il n’est définitivement PAS.
Nous sommes des animaux. La fuite est notre but. La mort est cependant l’option la plus statistiquement viable.
On est là. Las. Et là-bas?
On ne sait rien. On badine tels des chimpanzés en rut.
Quelle belle fin que celle des maladies assurément mortelles, confondues avec celles qui ne sont rien.
Quelle insouciance de voir la vie se flétrir sans savoir ce qu’elle devient.
Alors l’hybris… passe-temps fugace? maladie infertilisante? moquerie, peut-être…
Chaque lettre écrite, chaque mot, chaque nano seconde est l’essence même de cette fuite mortelle.

L’air

jeudi, juin 30th, 2022

L’ennemi du pilote est évidemment son meilleur allié
cet air qui te porte mais qui, invisible, se retourne en mille éclats
faisant vaciller tous les instruments
faisant sien le vol plané,
passager.
Mais quand on le sait,
jamais on ne l’est.

Aux cailloux femmes

mercredi, mai 4th, 2022

A ceux qui comme moi, peu nombreux, ont traversé l’humus et senti le désert.
A ceux qui n’ont jamais vu de main tendue, pour de vrai.
A ceux dont le cœur, brûlé de la folie, a souvent rompu avec la réalité.
A ceux qui aiment sans jamais recevoir.
A ceux dont la beauté flétrit au vent.
A ceux qui viendront recoudre les êtres.
A ceux qui aiment, pour de vrai.