Archive for the ‘critique’ Category

Fransse, pays de merde

mardi, juin 2nd, 2020
Faut aller jusqu’au bout de la vidéo pour comprendre le cheminement.
Ainsi, on comprend facilement pourquoi, sans être moi-même une élite (loin s’en faut), je parle avec mépris de la FRANSSE.
J’ai juste l’intelligence d’avoir reconnu, à mes dépens, ce que le système franssé en général et universitaire franssé en particulier a de POURRI.
 

Evidemment, ce genre de constatation ne s’applique pas seulement à des sous-systèmes, mais hélas, à celui caractérisant l’humanité entière dans son organisation générale et ses mécanismes.

On pourrait même faire l’économie de la critique du système éducatif et de la psychologie, dis donc, que ça suffirait pour mettre à bas toute velléité d’envie.
La jouissance, on n’en parle même pas!

Bref, ça pue, ça pue mondialement, ça pue dans l’hubris parce que l’hubris, C’EST la merde des petites merdes qui prétendent diriger les masses sur la planète.

 

 

Comment restreindre la liberté du gueux populassier?

mardi, mars 17th, 2020

Mais oui! Comment restreindre la liberté de ces gueux pauvres et populassiers tout en les faisant adhérer à cette restriction?
Le gueux populassier est un animal sapiens sapiens, donc pas vraiment un singe ou une souris, ni même un lion féroce qu’on met en cage assez facilement.

Il faut donc ruser de l’ “intelligence” des dominants et des “élites” pour pouvoir mettre en cage, avec son assentiment, le gueux.

La première idée, c’est évidemment la guerre. Donner au gueux désœuvré une tâche aisée, avec un but facilement entendu, le tout en faisant appel à des sentiments créés de toutes pièces tels que le patriotisme ou encore le nationalisme, ainsi que tous leurs dérivés groupusculistes.
“Ya un méchant là-bas, il est pas comme les nouzautres, il va niquer ta meuf, égorger tes gniards, et pisser dans ton champ, faut lui foutre sur la gueule, tu seras un héros, hop! ziva, ducon.”
Le pire c’est que le gueux en meute, il y va, comme on dit, même, “la fleur au fusil”…
Finie la liberté, il ne restent que les ordres, qui évidemment ne profitent qu’à un très petits nombres de gredins planqués au sommet de la “société” ainsi qu’à leur confrères rupins (autrement appelés capitaines d’industrie, vocabulaire choisi s’il en est).
Ya eu quelques tests grandeur mondiale, ça marche pas mal, ça fait du fric pendant et après, ça réduit le nombre de gueux (ça fait pas de mal, ils puent), les dominants se partagent des bouts de planètes, c’est sympa, et ils peuvent continuer de jouer avec tous ces idiots appelés populations avec d’autres leviers comme le travail, les religions, etc.

La seconde idée, vu que la première n’a plus vraiment court et est loin d’être en odeur de sainteté (amen), c’est d’utiliser une pandémie.
Là, on ne fait plus dans la frappe chirurgicale sur des mariages, on évite même de mettre sous le tapis les victimes civiles. C’est la fête!
Au lieu de mettre dans la tête du gueux l’envie de tuer, on lui fourre profond la peur de mourir.
La maladie aveugle, sans espoir de rémission, qui tue à la volée, voilà qui paralyse facilement le gueux.
Le gueux n’a rien et “n’est rien” (d’après la lumière macron qui s’illumine le trou du cul). Il a besoin de conseils, du genre “traverser la rue pour chercher un travail”. Le gueux est une merde selon la pensée miroir de l’ “élite dirigeante” (qui ne dirige rien que du vent ou des gueux, au choix).
Le gueux aime qu’on prenne soin de lui et ne s’aperçoit jamais qu’on se fout de sa gueule en lui pissant dessus.

C’est donc avec une grande déférence qu’il va accepter de se voir confiner dans sa masure, au bon plaisir de ceux qui lui intiment, sans jamais se poser aucune question, en pensant que c’est certainement pour son bien, et que ce bien lui reviendra de droit.

C’est là la supercherie. Car si le gueux réfléchissait deux secondes et trois centièmes, il saurait que ceux qui profitent à plein de cette restriction éhontée de la liberté de tous, ce sont ceux qui se permettent déjà de la piétiner de leur sales croquenots et qui font fi de toutes les lois qu’ils instaurent pourtant, en faisant croire qu’elles s’appliquent à eux-mêmes également.

Faut-il rappeler ne serait-ce que les histoires très récentes? matznef, dsk, cahuzac, longuet, pasqua, balkany, chirac, sarkozy, prenat, epstein, weinstein, polanski…
La liste est infiniment plus longue de ceux qui n’auront jamais eu à répondre de leur vivant à une quelconque idée de justice, ou qui auront/ont eu tôt fait de s’y soustraire pour des motifs aussi irrecevables que ridicules.

Le gueux aime être dominé, il trouve mille raison de l’être (le gosse qu’il humilie ou bat quotidiennement n’étant pas la moindre de ses raisons), et, pire, il aime ça.
Il ne peut, comme il aime le dire, qu’ “écrire le nom de la liberté” au lieu de l’exiger à tout prix -à tout prix.

Nous voilà.
Nous voilà méritants.
Nous voilà méritant notre sort.
Notre sort d’animaux.

J’envoie le message aux “dieux” haha.

L’art est forcément politique

mercredi, mai 22nd, 2019

Marisa Papen. Photo by Gary Breckheimer.

Très belle série de noir et blanc.
Marisa Papen et son équipe, et son (ses) photographes font vraiment un excellent travail.

https://www.marisapapen.com/stories/the-day-after-purim-by-gary-breckheimer

[Hey! brice willis de nice, tavu tavu? c’est un détail de nu didonc, hein? pov’ guignol]

A tribute to George Carlin ;)

dimanche, avril 7th, 2019

I hereby quote (photo title) George Carlin using a popular expression I like much when going through some justified anger moment. 🙂
“Shit, piss, fuck, cunt, cocksucker, motherfucker, and tits.” You can add quite some MORE, too! :’D
Damn pricky twats! ^^

Mon vit, mon droit d’auteur

vendredi, juillet 27th, 2018
Autoportrait au sortir de la douche / Self-portrait after the shower. F.H.P. Lornet 2018.

Autoportrait au sortir de la douche / Self-portrait after the shower. F.H.P. Lornet 2018.

AS: attention, violence verbale.

Ma cocotte,

[que j’aime ce doux et affectieux sobriquet dont les papas gâteux et sans imagination affublent leur progéniture femelle]

Ma cocotte, donc.

J’ai pour principe de garder ce qui est de l’ordre de la sphère professionnelle confidentiel.
Cependant, le “Merci de ne plus me répondre.” final de ta dernière missive me pousse irrésistiblement dans le besoin vital et non moins artistique du célèbre droit de réponse.
Alors que j’essayais de profiter sournoisement de ta petite notoriété en écrivant un article sur mon travail technique à ton profit, et alors qu’il avait toujours été convenu qu’il devait bénéficier d’une obole de 100 balles, tu as osé réécrire l’histoire en te défaussant et en prétendant le contraire.
[aparté: tu peux garder ton obole, passée de 100 à 50, je m’en bats les couilles, comme tu peux le voir, moi, j’en ai]
Je ne te rappellerais pas que c’est là une méthode que certaines victimes des atrocités de l’humanité qualifient de révisionnisme.
Du point de vue du droit, ce serait une arnaque, mais on s’en fout, ya pas de contrat légal en bonne et due forme.
Par contre, du point de vue humain, cela s’appelle être irrespectueuse.
Tu as même eu le culot de me proposer de travailler à nouveau pour toi (ta grandeur) sans rémunération, tout en me reprochant d’avoir fait un lien entre l’esclavagisme et le fait d’utiliser gratuitement le travail des autres.
Elle est bonne celle-là, non?
Car c’est ainsi que tu oses prétendre faire ton métier, n’est-ce pas?

Je parlais plus haut d’irrespect, mais ce qui est bien plus cocasse, si l’on ose dire, c’est que c’est également une forme de domination, appliquée à un travail censé dénoncer la domination.
Le pire, c’est que, dans cet acte fou, dont tu as tellement de mal à prendre conscience, tu t’enfonces littéralement.

Je le prends avec sagesse et te retourne, je l’espère, vers un chemin plus respectueux.

Je ne suis évidemment pas au courant de tout, j’ai déjà bien assez à faire avec ma petite personne, mais j’espère que tu laisseras le mobilier qui ne t’appartient pas en bon état. J’ai ouï dire que l’hystérie n’avait pas été vaincue par Sigmund.

A propos de ton travail, dont j’ai mine de rien fait la publicité gratuitement, j’aimerais ajouter quelques précisions à la va-vite.
– “Ma chatte, mon copyright”. Es-tu seulement au fait que le droit d’auteur, en plus d’impliquer une notion (dite évidente) d’argent, est aussi, et c’est plus important, une logique de respect envers l’artiste (et l’Autre en général, qui s’applique d’ailleurs pour toutes les tâches, mais différemment)?
– “Ma go pro, mon clito” (rime donnée gratos). Penses-tu sérieusement que filmer son organe génital, du moins ses parties externes, dans-le-but-de-dénoncer-la-pseudo-domination-de-l’homme-aux-dépens-de-la-femme-dans-l’art, te permettra , via l’utilisation des médias de masse (les réseaux sociaux en sont l’expression ultime), d’atteindre quoi que ce soit de notoriété et de sagesse?

Tout cela n’est hélas qu’une preuve criante que tu n’as rien compris à ce qu’est l’ART.

Faire une école dite d’art, vivre des subsides d’un paradis fiscal, faire un travail passable, tout en exploitant ses semblables. C’est là un projet politique et artistique que j’abhorre.

Pour conclure, je pense que tu es victime de l’air de notre temps. Si l’intoxication à la pollution atmosphérique et nucléaire y est pour quelque chose? je n’en sais rien.
Tu t’engouffres malgré toi, et c’est pour cela que j’apprécie également ton courage et l’ardeur que tu mets dans tes productions artistiques, dans le jeu truqué de notre monde.
Continue. Mais cesse à tout jamais d’exploiter ton prochain.
L’amour de soi et des autres, le respect de la vie, si courte, c’est cela qui compte.

Ajout:
Il y a 15 ans, un pseudo artiste m’avait déjà fait le coup de la promesse. Après que la tête lui a tourné à Paris, il s’est rangé sous l’aile d’un riche propriétaire de galerie… pour gérer la boutique splittée entre N.Y.C. et Bruxelles.
On a les paradis fiscaux qu’on peut…

Devoir de vacances

mardi, juillet 10th, 2018

😉

J’adore la pensée soufi, mais Idriss, tu dis une bêtise à la 32e minute: le cerveau peut gonfler et le crâne le permet. Il est fait pour ça.
Cher Idriss, toi qui es si passionnant, averti et instruit, et surtout critique (quel bonheur!), tu dois savoir que le seul os de l’être humain qui ne soude (fusionne) jamais, c’est le crâne. Ou alors vers la fin de la vie, quand l’espoir de toute évolution est bel et bien fini 🙂 .

Revois donc les bases de l’ostéogenèse et de son évolution 😉
Finalement lorsqu’on compare la croissance de tous les os et les âges différentiels auxquels ils fusionnent (c’est une des méthodes de médecine légale et anthropologique pour définir un âge, d’ailleurs), on s’aperçoit que les derniers à être fusionnés sont ceux qui entourent le SNC (système nerveux central).
Un endosquelette (celui du SNC) à géométrie variable, mieux que celui d’un insecte 🙂

Colère d’un 1er mai 2018 (retard FX)

dimanche, mai 6th, 2018

Lors des traditionnelles (encore qu’elles ne sont pas très vieilles) fêtes du travail, bien mal nommées, à Paris, les journalistes en vue, ceux qui lèchent les bottes des dominants, se sont attardés sur quelques exactions dont ils n’ont absolument pas saisi ni le sens ni le symbolisme.
Afin de montrer combien ils sont, ou plutôt ils aimeraient être, en parfaite symbiose avec leurs maîtres dominants et oisifs, bien qu’ils s’en défendent puisqu’ils “travaillent” uniquement à conserver leur position de dominants (voir la ridicule sentence de macron qui ose dire que lui, même le premier mai, fête du travail, il ne chôme pas -c’est-à-dire qu’il ne fait rien ni ce jour-là ni les autres), ces journalistes-là ont massivement fait la part belle aux puissants de tous ordres: ministre de la flicaille, chef de chefs et suprême guide, etc.

Or, il faut bien voir, et c’est vraiment très simple, ce que signifie la destruction partielle d’un mcdonald et de quelques véhicules sans permis, ainsi que d’une pelleteuse.
Même inconsciemment choisies (ce dont je doute), ces cibles sont des symboles faciles à élucider:

  • le restaurant de malbouffe mcdonald est le symbole planétaire du capitalisme, regroupant à la fois l’élevage intensif, l’usage de pesticides, d’ogm, d’antibiotiques, l’exploitation vile des producteurs agro-alimentaire le tout enrobé dans une vision de la table qui se résume à: “10 minutes pour manger maximum, travailleur exploité, retourne vite au boulot faire la richesse de ton patron et des actionnaires!”
  • les voitures sans permis: symbole de ce qu’il restera à ceux qui n’auront pas docilement accepté les mesures de taxation routière sous prétexte de sauver des vies, telles la limitation à 80km/h, les radars, embarqués et privatisés (censés rapportés 12 millions contre 2 actuellement), la vidéo-surveillance généralisée au lieu d’une instruction et d’une éducation de qualité ( un robot remplace mille salariés, c’est toujours ça de pris pour les patrons dont l’Etat fait partie -vous pensiez que la robotisation devait vous faciliter la vie? naïfs que vous êtes)
  • la pelleteuse: symbole de la rupinerie de l’immobilier face au mal-logement de millions de pauvres ET du travail dont sont privés aujourd’hui probablement près de 10 millions de Français ( https://www.bastamag.net/IMG/pdf/audit_dette_assurance_chomage_rapport_interme_diaire.pdf )

Faut-il être un grand philosophe comme moi, un universitaire hors pair, un intellectuel de haute-voltige pour se rendre compte de ce que les choses signifient?
N’est-il pas finalement plutôt normal de vouloir aller vite en toute sécurité afin d’agrandir le temps et donc de repousser la mort? ( vous avez 4 heures 🙂 )

Ah oui, j’oublie un énorme véhicule mercedes de type suv/4×4, symbole lui-aussi d’une réussite confisquée au plus grand nombre (à moins que ce ne soit que l’apparence de son propriétaire idiot dont l’image véhiculaire (et véhiculée) est la fin ultime en société).
On peut même aller diverger sur la hauteur de caisse des véhicules censée apporter sécurité, matuvu, et domination sur ceux plus bas! alors que lors d’un choc latéral, ce genre de véhicule surélevé part immédiatement en tonneau… mais bref. Philosophie du choc et de la galipette!

Les moutons suivent le bon berger, dans la religion comme dans les sociétés appauvries aussi bien intellectuellement que matériellement. Même les syndicats, indispensables par ailleurs, aiment à croire que “omagad, les vilains qui cassent des trucs” c’est vraiment pas gentil du tout.
Il faut dire qu’avec un taux de syndicalisation à quelques pourcents, ils ne pèsent rien sauf à garder eux-mêmes les petits privilèges que leur octroient des dirigeants qui comptent bien, eux, en conserver plus. Merde, quoi, la hiérarchie des classes!

Heureusement qu’en parallèle de bfmerde-tv il y a le Net. J’ai pu suivre “en vrai” sur périscope le déroulement de la manifestation des vrais mécontents, des laissés pour compte, de ceux qui agissent avec les seuls moyens qu’on leur laisse. Et franchement, un restau, deux mobylettes et une pelleteuse, et le reste, ça va pas aller chercher bien loin, puisque le système du capital oblige à assurer les biens.
Et remarquez au passage que l’on a pas de signalement de dégradation de vélos, de voitures moyennes, de musées ni d’établissements publics… juste une remarque hein, faut réfléchir…
Bon, il est bien possible qu’un vol gratuit ou deux aient eu lieu (ya des cons partout), mais est-ce plus qu’en “temps de paix normalisé” (par opposition au “temps de la population et de l’exercice de la ‘souveraineté du peuple’)?

Comme le dit Benjamin Bayart (et Dieudo aussi, dans son style -là, je vais choquer les esprits simples qui ne voient que du bon ou du mal, du blanc ou du noir et s’épargnent les infinis multiples de nuance), le Net est un changement structurel de la société.

Tiens, je mets au pif une vidéo de Bayart avec un son pas trop dégueux, l’algo à iéch de youtube vous proposera, en fonction de vos habitudes de surf associées à votre adresse MAC, des trucs similaires ou pas, dont les titres (ou la durée plus courte) vous donneront envie de les regarder. (oh c’est pas hyper joli comme construction de phrase, mais on s’en fout, car, à partir de maintenant on laisse les fôtes et les conneries comme tout le monde autour -mais sans s’en foutre réellement hein, juste que pour les bêtas, ça change rien, mais que pour moi, ça prend plus de temps et il est compté.

Donc à tous les simplets qui suivent bêtement les crétineries des pseudo-puissants dans leur volonté de diviser pour mieux régner, je dis merde.
Je dis, oui, on peut être opposé au sionisme d’un état qui fait régner la terreur et s’emploie à asservir d’autres êtres humains, sans être antisémite, tout comme on peut être opposé à l’état américain sans être anti-américain.
En esprit libre, on se fout complètement des drapeaux, des nations, des religions et autres foutaises! On se tient à ce qui est l’essence primale de l’humain: une capacité à agir librement et consciemment (ça c’est cool) mais aussi bêtement (flurte).
Evidemment, il faut deux sous de jugeote et savoir prendre une distance hors de ses intérêts propres, et c’est un travail continuel à faire sur sa personne sans jamais être assuré d’y parvenir. Et c’est douloureux parce que c’est le cerveau qui travaille.

Pour cela, j’en discutais encore il y a peu, il faut s’informer et penser par soi-même, il faut lire et s’indigner, il ne faut pas se contenter, en matière d’esprit.
Si peu s’y adonnent de manière libre et consentie 🙁
C’est un désastre.

Combattre les conneries de google news

samedi, février 24th, 2018

https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/la-suite-dans-les-idees-du-samedi-24-fevrier-2018

Et hop! au moins deux bibliographies dans lesquelles se plonger…

Lecture

jeudi, octobre 5th, 2017

La race humaine est décevante : d’un côté, il y a ceux qui, peut-être par instinct de survie, sont bêtes, et de l’autre, il y a ceux qui qui préfèrent choisir de ne jamais réfléchir.
Deux faces de la même et sempiternelle pièce. Il semblerait que tout l’allant de l’humanité soit dirigé vers un gaspillage en règle de ce dont la vie lui a fait don.
Chacun badine avec ses petites facultés, se contente de jouir de sa propre bêtise, en pensant que finalement, si le monde est tel qu’il est, c’est certainement pour une bonne raison, et que c’est bien comme ça, que c’est bien comme c’est.
L’optimisme politique béat, qui pense rassembler une communauté, est un autre trait de l’absence quasi totale de conscience de ceux qui toutefois en profitent à leur avantage.
On s’affaire à ses petites affaires, comme emporté par une énergie trop violente pour qu’on lui résiste. Et on est médiocre.
On s’accommode de tout sans même y penser, on aime être dirigé, consciemment ou pas, on raffole du prêt-à-penser qui n’a absolument aucune saveur ni goût, mais qui, si l’on y croit très fort et très bêtement, devient le summum de l’hypothénuse.
Il y a un massacre invisible.

Voilà pourquoi je regrette parfois d’avoir une positronite adventice.

La chronique gratuite de Chère Loque

lundi, juillet 3rd, 2017

Par ces temps de vermine, cher Ouateudjoksone, une image est apparue. Evidemment, c’est une photographie, il paraît que c’est plus simple que la peinture. Evidemment encore, il n’en est rien, mais le but recherché est toujours le même: signifier une volonté.
Dans ce tableau aussi peu réussi techniquement qu’esthétiquement, on remarquera plusieurs choses, et je vous demande de me les dire, car j’apprends toujours de vous cher Ouateudjoksone!

Chère Loque, c’est bien trop d’honneur que vous me faites, et je vais vous dire ce qu’il en est: j’ai l’impression d’un oracle funeste car il s’agit bien d’un portrait officiel, n’est-ce pas? Ce que ma petite expérience de la chambre noire m’inspire, c’est qu’on a là le résultat d’un travail que l’on a cru bien fait, alors qu’il n’en est rien.
En quelque sorte, un joli foutage de gueule à plusieurs dizaines de milliers d’euros je pense.
L’auteur de ce portrait est une femme qui aime la centralitude, on la remarque dans quasiment tous ses clichés, du moins ceux présentés dans son portfolio en ligne. On peut aisément dire que l’on a là le signe d’une extrême faiblesse créative, compensée par un petit coup malin dans le cadrage en ce qui concerne le portrait qui nous occupe (hihi).

Que me dites-vous là, mon pauvre? Poursuivez donc!

Et bien, vous remarquerez que le cadrage coupe les pans de la veste et presque la chique. C’est une tentative avortée de plan dit américain où l’on doit voir, dans les films de “western” les flingues qui pendouillent prêts à l’action; c’est à dire que l’on coupe les cuissots à moitié et pas juste sous les couilles! Et surtout pas la veste!
Bref, c’est anecdotique, bien sûr, c’est certainement dû à quelques contraintes féminines, mais je me demande lesquelles.

Vous voilà bien misogyne, mon cher!

Et ce n’est pas fini, veuillez me croire! Car outre cette faute de cadrage que l’auteur a probablement compensée par une symétrie dite “parfaite”, la frontalité clitocentrée est une erreur manifeste. Je m’explique: outre un mauvais cadrage comparé au coût de ce que j’hésite à qualifier d’œuvre, la mise en scène de la lumière est fort mauvaise.
On voit nettement que le surplus de parapluies et de projecteurs gêne le sujet qui semble avoir envie de mettre ses lunettes de soleil et qui donne à son rictus contraint un air ridicule.
C’est d’ailleurs et certainement le développement de l’image (dont on sait qu’il a été fait en raison de l’exif présent dans le fichier divulgué) qui a dû prendre le plus de temps, afin de corriger les hautes lumières bien trop présentes. Mais après tout, je ne mettrai pas cela au passif de l’auteur, c’est son boulot.
Cela signifie simplement que même avec un appareil à plus de 5000 euros, on peut ne pas savoir vraiment photographier.

Bien, il suffit de ces remontrances, cher Ouatesone! Venons-en à l’étude proprement dite de l’image, sa composition, les éléments et leurs significations…

Ayant eu vent de la fabrication de cette image, un peu comme si “on ne cachait rien” (mon cul sur la commode, tiens), il semblerait que ce soit le sujet principal qui ait lui-même mis en scène le decorum de son propos photographique destiné à une bien médiocre postérité.
Le sujet photographié est donc debout, en pleine frontalité et s’appuie sur le bureau derrière lui des deux mains, cramponnées plutôt que posées, sur la table saillante. La posture est inhabituelle et révèle l’envie d’en découdre; on peut dire que la pose en est absente, c’est du vite fait et c’est compréhensible lorsqu’on est ‘en marche’. Le temps, c’est de l’argent.
Sur le bureau sont posés divers objets anodins, une horloge, des bouquins, un plateau à encriers dorés dont l’un est muni d’un couvercle en cloche surmonté d’un coq, ainsi que ce qui se révèlent être deux téléphones portatifs.

En effet donc, on y voit trois livres, l’un est ouvert à sa droite, deux autres sont empilés fermés sur sa gauche. J’avais reconnu le fin papier et le dos des éditions de La Pléiade avant d’avoir confirmation par les ragots communicatifs. On peut gloser que la lecture se fera plutôt à droite (un seul livre) qu’à gauche (deux livres)… Un petit goût de Tiers… Ou un simple clin d’œil à son épouse?
Alors que la plupart des commentateurs s’évertuent à parler de modernité en raison de la présence des téléphones, je n’y vois qu’un élément perturbateur dans la composition, l’absence de distance vis-à-vis de la pseudo urgence qui pourrait subitement troubler la séance de prises de vue.
Que le coq de la cloche de l’encrier se reflète dans l’écran faisant miroir n’est que le symbole de l’égocentrisme et du narcissisme qui touchent les possesseurs de ces appareils dont la manie de se prendre en photo comme sujet principal est évidemment le pendant. C’est la marque d’un vide terrible et atroce qui gangrène les esprits volages se laissant aller à la facilité la plus crasse.

Pour ma part, je vois dans l’encrier le symbole de l’écriture de la loi, qui, comme chacun sait, n’est assurément pas l’apanage du pouvoir législatif sous la Ve république, mais celui qui est également concentré dans les mains de l’exécutif. C’est donc le symbole d’un pouvoir totalitaire, monarchique, détenu par un seul homme, et c’est bien ce qu’avait voulu le général putschiste qui a écrit la constitution de cette république à l’époque. Seuls les naïfs (“ceux qui ne sont rien”) croiraient autre chose.
Je suppute que la cloche surmontée d’un coq faisant couvercle à l’encrier est également destinée à appeler les servants se trouvant dans les pièces adventices.
Si l’on revient sur l’habillement du sujet, on note qu’il est impeccable, que pour une fois l’intéressé sait faire un nœud de cravate double, le seul qui soit symétrique et honorable pour un gentleman, que le costume est d’un tissu de très belle qualité, contrairement à ceux des précédents, l’un nabot et l’autre mou.
L’homme apparaît solide et soucieux de son apparence.

Là où l’on sent le début d’un malaise, c’est la présence des drapeaux français et européen. Seul un précédent homme de droite avait affiché les deux drapeaux sur une photo pourtant nationaliste. C’est dire que ces deux-là savent qu’un pouvoir renforcé, hélas contre les populations, vient bien d’une unité des souverains en plus grande réunion.

Il se fait tard et je finirai par une dernière pique pour l’auteur de cette image: le parallaxe est mauvais et se voit immédiatement surtout sur une photo voulue d’une symétrie parfaite. On peut s’amuser à tirer des lignes sur les chants des vantaux de la fenêtre pour s’en assurer.
Une rotation vers la gauche d’environ 0,6 degrés et la photo dans son entièreté (le décor ainsi que ce pauvre président) n’aurait pas eu le défaut de pencher à gauche (ou à droite pour le spectateur).
Voili voilou, mon ptit Cher Loque!

Bravo! mon brave Ouateudjoksone! Vous avez bien raison, il est grand temps de prendre un rafraîchissement bien mérité, c’est ma tournée, l’ami.

 

 

 

L’art au Canard

dimanche, mai 7th, 2017

Encore une fois, ce n’est qu’un exemple de ce qu’on peut trouver comme information dans l’unique et seul journal indépendant d’hexagonie… Et dire qu’au maximum un petit million de personnes le lisent. Ne nous étonnons pas de l’étagère.

 

Critique de : “Figé, gardien lithique” série “Le temps n’existe pas” œuvre “18 vues de Kyoto” par F.H.P. Lornet.

lundi, janvier 30th, 2017

 

Eludons tout d’abord, et de prime, le fait que l’artiste lui-même et en conscience devienne le critique de ses propres œuvres: c’est (faire) montre de partage et de gratuité.
Anéfé, s’il avait été sujet d’une autre œuvre, d’un autre artiste, il eût fallu rétribution ou simple envie.

L’œuvre présente une sculpture de pierre en ronde-bosse devant un feuillage arboré. Il s’agit d’une photographie sur papier de coton, encadrée et pourvue d’une étiquette faisant office de cartouche tout autant que de signature. Cependant, l’œuvre est elle-même signée en bas à droite au verso.
Le sujet de la photographie est un komaïnu japonais, autrement connu sous le nom de Shi en Chine, ou plus communément sous l’appellation de chien de Fô. Ce sont des représentations de lions sculptées et faisant office de gardiens de sanctuaires ou de temples.
En l’occurrence, ici, le komaïnu est placé à l’entrée sur le chemin qui mène au temple d’ Otoyo.
Les komaïnu sont des représentations inspirées des Shi de la Chine des Tang, nous apprend la wikipédia (dont il faut se méfier, par ailleurs). Vous lirez.

On peut remarquer sur le cliché qu’un morceau de papier inscrit de kanjis pend d’une branche d’arbre derrière la statue, auquel fait écho l’étiquette cartouche qui pend de l’œuvre.

La prise de vue est faite tardivement dans l’après-midi, le soleil étant plus près de l’horizon que du zénith, et traçant l’ombre du feuillage sur le corps du bestiau.
Sans en savoir plus, et regardant la représentation, on s’aperçoit qu’elle repose sur un socle qui fait corps avec la ronde-bosse. Evidente disposition artisanale de maintien de la création.
Sur le petit côté visible du socle se trouve un éventail, que l’on pourrait confondre de loin avec un hérisson.
Sur le grand côté du socle un rameau s’épanouissant de façon presque symétrique et symbolisant probablement la vie ou la nature domptée par le molosse, gardien du temple.
L’éventail, instrument usuel et prosaïque, est cependant la marque à la fois d’une communauté et d’une certaine aristocratie, tout autant qu’une différenciation sexuée, à travers les âges.

http://kyoto.japon.free.fr/K_Plan.html

Le fond de la photo est plutôt sombre, alors que la silhouette du komaïnu se détache en pleine lumière. L’artiste a voulu faire ressortir la puissance cachée des gardiens (ou anges, dans la culture occidentale récente) de la spiritualité. L’objet du cliché est bien la massivité de la sculpture tout autant que son expression: le bestiau regarde l’objectif et fait mine d’un rictus intemporel montrant sa dentition imparfaite en raison du temps. Le regard est, lui, resté ferme et intransigeant: “C’est sous mes yeux que vous vous aventurez, mortels”.
La statue est datable, au doigt mouillé, du XVIIIe siècle, peut-être plus récent, beaucoup plus récent, étant donné la propreté des coups de ciseaux.

Peu importe, c’est le message donné par l’artiste qui prévaut: ce cliché est le garant de l’intégrité de toute la série, il prend soin de sa conservation et de son intégrité, tout comme le fait un komaïnu à l’entrée des sanctuaires.

Une discussion, un commentaire? envoyez un mail! (les inscriptions spam étant les seules j’ai désactivé les inscriptions ^^)

La société des connards expliquée aux têtes de glands :)

lundi, janvier 16th, 2017

Des vidéos, mais surtout des discours, qui auraient bien plus à chiendent et qui ont force de vérité, tellement l’humanité est débile que c’en est triste.


Je me rappelle d’un ami d’alors qui, vers la fin du lycée, alors que nous participions à quelques manifestations anti réforme jospin ( http://www.ina.fr/video/CAB92012359 ) -il faut le dire, surtout pour se dégager des cours- parlait de nos camarades en les affublant du nom de robots et de légo… Voilà un curieux écho dans le discours de Roland Gori qui, lui aussi, nomme comme des robots les hommes que notre société voudrait créer.
Cet ami a hélas, fort de convictions non autorisées, dévalé la pente des addictions néfastes pour se retrouver engeôlé, bien qu’avec aménagement eu égard à sa position sociale.
Oui, on peut gloser. C’est évident. c’est bien de cela qu’il s’agit.

“La parole politique se condamne aujourd’hui à la séduction et à la tromperie, elle doit se vendre.” (Roland Gori)
S’il fallait s’en convaincre, le débat pitoyable et miteux, dégoulinant de condescendance des guignols du parti socialiste, tout autant que celui de tous les politichiens français, aura au moins réussi une seule et unique prouesse: parvenir à dépeindre le vent à la télévision.

Pour ma part j’hésite inconsciemment, tantôt apathique, tantôt révolté, finalement sans cesse affligé de la bêtise infinie et partagée de mes congénères.

La dictature nationale socialiste capitaliste ultra néo-libérale en France au début du XXIème siècle

lundi, juin 27th, 2016

Hey oh l’interneSt! Enfin, ce qu’il en reste. Et d’ailleurs c’est bien plutôt le web, ici, que l’Internet.
Passons sur ces considérations tout à fait futiles puisqu’aujourd’hui les mots semblent dériver à l’infini comme l’avait prédit Orwell et que, par exemple, d’après un illuminé premier mentonnier, l’anti-sionisme serait en fait un antisémitisme (sachant que ce mot lui-même est, dans son emploi politique courant, complètement galvaudé). Bref, passons sur ces considérations d’écervelés incultes qui prétendent de surcroît “les gouverner tous, et dans les ténèbres les lier”…
Peuple de débiles profonds et légers, réveillez-vous!

Or donc, visiteurs zinexistants… Oui, vous là.

Plutôt que de m’empêtrer dans des discours que d’autres écrivent bien mieux que moi, je me contenterai de manifester mon soutien à ceux et celles qui combattent le régime dictatorial du capitalisme néo-libéral au prix de leur vie, de leurs yeux, de leur santé ou de leurs moyens de subsistance.
J’exprime ici mon soutien inconditionnel à ceux qui luttent vraiment pour un monde meilleur, quand bien même il n’existera jamais vraiment, en raison de la nature même de l’humanité, hélas.

A la lueur des derniers faits divers et des conséquences législatives démesurées qu’ils créent par le truchement des souverains imbus de leur pouvoir et de leur fortune, il est nécessaire de rappeler qu’il y a hors de la masse informe des soumis et des idiots, de véritables penseurs, de véritables intellectuels qui contribuent, hélas dans l’ombre, à une vie meilleure par tous et pour tous.

Heureusement qu’il y a des personnes qui gardent la tête froide face à la manipulation de masse des médias inféodés au pouvoir et au capital.

Analyse anthropologique de “l’affaire” de la vidéo sur l’hôpital Necker: http://imagesociale.fr/3347 (c’est le lien important de ce billet de colère).

A l’heure où les moyens de communication sont si développés que l’information est le théâtre de toutes les imbécilités, de toutes les récupérations commises par ceux qui sont les pires représentants à la fois de l’individualisme crasse et d’un communautarisme crétin et qui s’intitulent eux-mêmes “l’élite”, il est important de pouvoir trouver quelques pistes à suivre pour tâcher d’apercevoir une réalité objective.

Pourquoi donc un des membres de la compagnie théâtrale Jolie Môme a-t-il été privé de sa liberté lors d’une manifestation? Devinez donc!
C’en est si gros qu’on croit vraiment rêver (dans le très mauvais sens du terme). Mais comme disait celui qui est aujourd’hui grabatairement nourri, logé, blanchi par l’Etat tout en bénéficiant des largesses d’une famille rupine du Moyen-Orient: “Plus c’est gros, plus ça passe”.

 

La démocratie c’est le pouvoir au peuple.
La démocratie représentative est déjà une perversion, et elle permet à quelques souverains locaux la confiscation du pouvoir populaire à leur profit et à celui de leurs obligés, en général des représentants des puissances de l’argent qui aujourd’hui, au mépris de toute conscience, s’efforcent de concrétiser leur envie de totalitarisme après avoir infiltré tout le système politique.

D’aucuns diront que tout cela n’est que colère, et ils auront raison, mais saine colère; d’autres diront que faute d’occupation, on s’attaque à tout, ils auront tort.
Chacun, même les plus démunis, privés de leurs droits et de leur dignité, quand ils ont été déjà privés de travail et de moyens de subsistance, participe à la vie de la société.
C’est en substance ce que dit Friot.

Chacun, à l’heure de la connaissance ET du savoir (rappelons ici que la connaissance, c’est le fait d’un académichien, prof de banlieue -il s’en vante- pourvoyeur de haine et égocentré, porté aux nues d’une académie décrépite, et que le savoir est l’apanage de véritables philosophes) a les moyens et surtout le devoir d’utiliser son esprit critique, appliqué à absolument tous les domaines, pour peu qu’il s’y intéresse et se documente.
https://leprixdelavie.medecinsdumonde.org/fr/

Il faut terminer en disant que le néolibéralisme est effectivement un fascisme, au sens commun qu’a pris ce terme au cours du temps.

Dans ce bordel ambiant, cultivé par une caste dépassée, il reste bon de pouvoir se gausser à l’envie grâce à quelques talents forcément subversifs.

La réforme laïque

La médecine

Il faut rejeter en bloc la façon de penser d’aujourd’hui, celle, institutionnalisée, qui donne raison à de stupides slogans moutonniers du style “je suis + n’importe quoi derrière” et qui, par ailleurs, censure la seule liberté qui soit, celle de la création, et qui s’abêtit dans la confusion la plus totale des registres et des degrés de compréhension dans un chaos qui échappe même à ceux qui le manipulent.

La flicaille a besoin de sous-titres pour comprendre l’art engagé…

“Populisme”, itinéraire d’un mot voyageur (Le Monde Diplomatique)

Inadapté

samedi, février 6th, 2016

Voici une brève étude réalisée par Romain Moretto d’une sculpture disposée dans un lieu public à Dijon. Cette vidéo n’a été visualisée, au moment où je la regardai, que 342 fois.

[ Cette étude d’œuvre, quoi qu’on pense de celle-ci, est parfaite]

Tentative de dispersion publique d’un savoir inaccessible? tentative de normation d’une aberration?
Moretto est une énergie.

[Seuls les inadaptés peuvent voir chez d’autres de leurs semblables la beauté de leurs créations. Je parle ici de moi et du Jocrisse, en particulier, et de quelques autres anonymes, loin de m’être inconnus.]

Moretto deviendrait fou s’il ne pouvait passer cette énergie vitale sous forme d’art, vers les autres. [Elle t’embête, ma virgule? 🙂 ]

Pourtant non. Il y a de l’acceptation en lui. Oui, des subventions, de la gentillesse diplomatique. Mais que faire afin d’assurer une maigre pitance?

Je ME pose la question: l’art est-il aujourd’hui celui que veulent et payent les dirigeants? Est-il une vaine tentative de résister? J’ai peur de la réponse.

Et pourtant… et pourtant! Il y a autre chose chez Romain. Il y a la hargne, conduite, maîtrisée, et je ne sais expliquer d’où cela vient. On dira qu’aux lumières de notre époque, c’est probablement due à des dispositions génétiques et culturelles, ce ne peut être autrement, n’est-ce pas?

Il y a une force en lui.

Evidemment, seuls quelques sensibles dont j’ose dire faire partie peuvent s’en rendre compte.

D’autres, l’autre, que je connais n’y voit rien, sans doute par absence, par nulle communication. L’autre est un mur.

PS: on se délectera des commentaires crasseux et stupides de ceux qui constituent le corps de nos braves congénères en lisant les commentaires de l’article consacré à cette tentative de conférence populaire ici, dans la feuille de chou mitée qui est aujourd’hui la propriété d’une banque. Rien que le titre de l’article s’adresse aux commentateurs autant qu’à l’éditeur, haha!

Bravo et merci à Romain pour cette magistrale et malicieuse étude!

La révolte à mon goût

mercredi, décembre 30th, 2015

Fort de trouver en cet homme un soutien inespéré à mes propres idées et une parfaite communion intellectuelle, j’ose donc envoyer se faire foutre tous ceux qui, du médecin de campagne au chirurgien paternaliste, fiers tous deux de croire éhontément en leur toute-puissance et leur supériorité, du petit prof devenu maître de conférence par louvoiement intéressé au crétin académisé revendiquant sans jamais l’avouer mais l’usurpant sans vergogne le terme de philosophe, du camarade aveuglé par son engagement et paradoxalement prêt à le renier pour le faire advenir au politicard qui une fois parvenu se fait chantre des opprimés du haut de sa fortune, participent de la misère humaine qu’ils prétendent combattre et la cultivent sans même s’en apercevoir.

 

http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-2015-un-reveil-des-peuples-en-europe-2015-12-30

http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-vies-heroiques-44-lanceurs-d-alerte-hackers-heros-du-troisieme-type-2015-12-2 (gallet_arnaqueattention: ce podcast, subissant certainement une sorte d’effet Gallet, une incompétence webistique ou une censure éhontée, n’est pas disponible sur le site de France Culture. J’espère, par ma remarque tout autant que par le mail envoyé aux services de cette radio publique concernant ce souci, que l’augmentation du budget de la communication instaurée par M. Gallet, alors que les budgets de toutes les radios France sont diminués n’en sera que plus inutile. Il est vrai, à lire le Canard Enchaîné, que ce monsieur semble apprécier de jouer avec l’argent public pour de futiles motifs). ce jeudi 14 janvier, le lien n’est toujours pas corrigé… pacte de réactivité!

Vous irez donc écouter ce podcast ici: http://podtail.com/podcast/cultures-monde/lanceurs-d-alerte-hackers-heros-du-troisieme/
A propos de la justice:
http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-plaidoyer-pour-une-justice-plus-democratique-2016-01-12
Dans cette dernière intervention sur France Culture, on sent plus que jamais Caroline Broué changée, peut-être par la politique de M. Gallet tout autant que par une velléité carriériste, je n’en sais rien. Moi qui aimais son ouverture d’esprit, depuis plusieurs années, et bien qu’on ait pu sentir quelques moqueries polies envers des invités qui n’auraient pas dû l’être, elle semble maintenant (depuis les changements néo-libéraux imposé par le patron de Radio France), et pas seulement à l’occasion de cette émission particulière, avoir perdu toute mesure de sa place et la neutralité qui lui seyait si bien. Pourvu que cela ne s’aggrave pas!

 

Geoffroy de Lagasnerie (son site):

« Ecrire suppose une compétence sociale. Il faut se sentir autorisé à avoir des choses à dire, à avoir des choses à écrire. L’université fait croire que votre parole n’a pas de valeur si vous n’avez pas de thèse. Il faut casser la croyance dans les titres scolaires pour donner à chacun la légitimité d’écrire en son nom propre. »

« les lieux très importants de la philosophie d’avant-garde sont les revues qui ont fait voler en éclat les frontières entre les disciplines et la question des titres. Par exemple, une revue comme Critique, dont Georges Bataille était le fondateur, n’indique jamais la profession ni le titre de celui qui écrit l’article. C’est ça une revue d’avant-garde qui s’oppose à une revue universitaire. »

« J’ai beaucoup de réticences sur la catégorie d’engagement car cela suppose deux temps : le temps du savoir et le temps de l’engagement et je ne crois pas du tout à cette frontière. Je préfère le terme de ‘critique’… »

 

And now, the news…

vendredi, novembre 20th, 2015
The Shock Doctrine

Queremos

dimanche, juillet 5th, 2015

“Queremos” en espagnol signifie à la fois “nous voulons” et “nous aimons”.
C’est une des expressions utilisées lors d’un discours assez renversant et plein de verve que je vous invite à écouter: http://www.dailymotion.com/video/x2wql71_discours-de-jean-luc-melenchon-au-congres-du-parti-de-gauche-le-5-juillet-2015_news
On y notera la fugace apparition d’une pique sur les logos…
Cela me permet de vous dire qu’avec DEUX jours d’avance (voir la date de publication de l’article des sous-fifres journaleux locaux) sur le programme prévu institutionnellement, Môssieur le Président du département Côte-d’Or a élu lui-même (hilare) le logo qui figurerait en lieu et place de l’ancien.

Reportez-vous à mon précédent billet, où vous vous rendrez compte que ma prédiction était fort juste (et fastoche!).

Côte-d’Oriens, vous allez payer 1,3 millions d’euros (au moins) le changement de logo de votre département, ainsi que la signalétique des bagnoles et des bureaux. Continuez de bien travailler, afin de payer vos impôts! 🙂
Et si possible, continuez de voter pour ceux qui profitent éhontément de vos sous! Ils ne vous inviteront pas à leurs sauteries, soyez-en sûrs.

PS: j’ai des captures d’écran 🙂

L’art contemporain symptôme météorologique

samedi, mai 30th, 2015

Ce qu’on appelle en anglais “appropriation art” est le fait, pour un artiste, de reprendre le travail, la création d’un autre, en le modifiant peu ou pas. ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Appropriation_%28art%29 et http://www.artlex.com/ArtLex/a/appropriation.html )

Tout récemment, ce drôle de concept artistique est revenu sur le devant de la scène avec le scandale créé par Richard Prince à propos de photos qu’il a tout simplement volées sur Internet, aggrandies, puis vendues 90 000 dollars pièce après avoir ajouté un texte en dessous, sous forme de commentaire typique des plateformes existantes sur le web. ( http://fr.artmediaagency.com/115443/des-photos-instagram-volees-vendues-90-000-sur-frieze-new-york/ )

L’une de ces photos: https://instagram.com/p/2ygLRoR2hV/?taken-by=doedeere
L’original: https://instagram.com/p/3Bz1q2R2oI/?taken-by=doedeere

Certains fâcheux se contenteront de dire que ce type de geste artistique (si l’on ose dire) ne date pas d’hier: Marcel Duchamps ou encore Warhol auraient eux aussi usé du procédé ( https://en.wikipedia.org/wiki/Appropriation_%28art%29 ).

Il y a toutefois une différence notable: ils se sont servis de produits industriels, commerciaux, publicitaires, dont la valeur artistique, bien qu’existante a priori (tout objet a été sinon créé, au moins dessiné), n’est pas leur essence.

Débats sur la propriété intellectuelle il y a eu, et il y aura encore.
Non que ce ne soit pas intéressant. On lira avec attention quelques articles:

http://www.law.harvard.edu/faculty/martin/art_law/image_rights.htm
http://www.artinamericamagazine.com/news-features/news/landmark-copyright-lawsuit-cariou-v-prince-is-settled/

Et je m’arrête là à ce sujet, car mon propos n’en finirait pas, et je serais bien incapable de trancher dans l’infini de la connerie :).

Ce qui m’afflige dans la gestuelle artistique de Richard Prince, c’est le prix de recel. Car c’est bien là où je veux en venir: l’art contemporain et son image, dans une grande majorité, sont pollués par la connivence de la médiacratie ploutophile.
Doit-on en douter encore? ( http://fr.artmediaagency.com/108548/des-personnalites-du-monde-de-lart-impliquees-dans-le-scandale-hsbc/ )
Cela rappelle hélas les procès d’hommes puissants et/ou riches, en général impliqués politiquement, tout aussi véreux, qui n’aboutissent jamais lorsqu’ils sont (chance!) lancés aux frais de ceux qui n’auront jamais les moyens de vivre leurs petites frasques crasses et illusoires.

Quelle est donc la sensibilité de ces gens-là, sinon l’attrait de la possession? Que signifie donc le mot “appropriation”, sinon qu’il est entièrement voué à la vaine tentative de la propriété?
Quelle âme, quel homme révèle le procédé?
Oh, rien de neuf sous le soleil, comme on dit. L’éternelle volonté de domination de l’Autre, et l’absence probablement totale d’empathie.

Cela pourrait être risible s’il ne fallait ajouter à ces travers la foutue incapacité de ceux-là qui s’appellent et sont reconnus comme artistes, à créer pour l’Inutile. Car l’Art n’est rien d’autre qu’une autre Vanité.

Mais cette vanité-là, elle procure, elle partage, elle se moque bien d’elle-même; elle a d’autant plus de valeur qu’elle semble avoir disparu…

C’est donc bien un glissement vers l’atrocité de l’Humanité qui s’opère dans le monde de l’art contemporain: l’unique dieu c’est le pognon. Ces “galeries”, ces “artistes”, ces “œuvres”, ces “mécènes” ne sont rien d’autre qu’une suite de chiffres, dont l’intérêt est nul, totalement.

L’équilibre chancelle, retournons donc à nos moutons.

PS: Richard (quel nom!) regarde un peu ce qu’est une des vraies sortes de “appropriation art”, ici dans le domaine de la vidéo ( https://www.youtube.com/watch?v=R8n0EDaEgn4 ). Note bien également qu’il y a une véritable cause, quoi qu’on puisse en penser: http://www.straycatalliance.org/who-is-sca/mission

Adieu les faux artistes, adieu les égoïstes pourris, adieu les idiots, adieu les hommes médiocres et sans âme. Il n’y a que vous, faux enthousiastes impuissants, pour vous essayer à tuer en voulant dénoncer le meurtre, et pour appeler cela:”art”.