Archive for the ‘psychanalyse’ Category

C T

lundi, mai 15th, 2023

Y consentir sans jamais rien y concéder. Evidemment.
Un type de contre-transfert sain.

Les peurs

mardi, mai 9th, 2023

Les petites peurs des uns et des autres s’ajoutent et forment un gluant magma fantasmé, ce qui permet à la terreur du pervers de s’instaurer elle-même, sans même qu’on la remarque.

La bornitude

vendredi, mai 5th, 2023

En re regardant The Equalizer à l’occasion de la sortie du 3e opus (avec le fameux Denzel Washington, celui de The Book of Eli – https://www.imdb.com/title/tt1037705/ ) une citation de Mark Twain apparaît au tout début du film, que je traduis ainsi:
“Les deux jours les plus importants dans votre vie sont celui où vous êtes né et celui où vous comprenez pourquoi”.
La plupart n’ont de second jour que le dernier.

Naissance

jeudi, mai 4th, 2023

Quand on naît à une nouvelle vie, lorsque l’on est un nouvel être
Point n’est besoin de garder ses amis anciens, car ce sont eux qui vous gardent.

Tous les autres disparaissent.

Amibe

mardi, avril 25th, 2023

Je suis une amibe (freudienne).
Et là, paf! lapsus, je dis je suis une abîme. Et même je répète le bégayement et le lapsus.

Bon, interprétation: je suis abîmé, mais je suis une amibe freudienne.

NB: l’amibe freudienne est la symbolisation du Moi, en tant que sans frontières, sans forme ni barrière, changeant tant que la vie est par en dedans.
edit: ajouter “toute tournée vers le lien” évidemment.

Partout

samedi, avril 22nd, 2023

Du nucleus familial au petit groupe jusqu’aux institutions et aux organisations étatiques et supra-étatiques, la perversion narcissique s’organise en noyautage.
Telle un virus, elle ustensilise et ne tue pas son hôte, car elle en périrait. C’est son caractère pervers.
La période covidiste mondiale, planétaire, de 2020 à 2023, pendant laquelle l’entièreté de l’humanité a vécu sous le joug de cette mascarade d’épidémie fallacieuse à ses dépens est venue, non pas faire jour sur cette psychopathie totalitaire, mais masquer celle, sous-jacente, de perversion narcissique ordinaire.
Tout n’est question que d’échelle.
J’ai moi-même vécu, familialement, les camps nazis; non la torture physique suivie de meurtre de masse (échelle oblige) mais le meurtriel, le meurtre psychique de l’âme tel que décrit par Shengold sans qu’il en ait discerné les contours comme l’a magistralement fait Racamier, ainsi que l’incestuel ou viol de l’âme, la non différenciation générationnelle, bien pire que l’inceste physique, le viol physiologique et corporel.
Voilà qu’arrive, dans un groupe à visée artistique, quelque créateur au talent certain, à qui on aura proposé ainsi qu’à tous, de faire quelques propositions créatives de son cru. Il ne manquera pas de se trouver parmi les participants un ou une pervers narcissique dont la jalousie face à la création se fera jour sous quelques agirs, puisque l’individu est incapable de la créativité qu’il jalouse.
S’il n’est pas un chef pour, au moins, faire croire qu’il s’agit de quelque chose de plus grand qui vient péter les couilles (une couleur politique, une attitude régionale face à la culture et à l’art en général, etc), alors il faut fuir et laisser tomber même ceux qui sont à peu près sains, même avec tristesse.
La petitesse de la manipulation, œuvre visible de type messe-basse ostentatoire, est facilement démasquable pour qui a non seulement vécu mais aussi lu. C’est hélas mon cas.

Tant pis pour ceux qui concèdent à prendre sur eux, ou rejeter sur organisme plus vaste, la manipulation dont ils sont les victimes. Leurs défenses sont probablement suffisantes pour qu’ils restent dans une pénombre de ce point de vue là, tout en conservant leur intégrité psychique non pas intacte, mais suffisante.
On ne peut ménager la chèvre et le choux en ces matières.

Je me contenterai donc de croire que la France que je connais depuis près d’un demi-siècle est un pays de fascistes, anti-culturel, anti-art et d’un crétinisme flagrant.
Le nid véritable de la perversion qui aura pris le relais de ce qu’Alice Miller appelle la pédagogie noire de l’Allemagne depuis quelques siècles.
On deviendrait facilement suspicieux à l’égard des “Lumières” d’avoir permis, sous couvert de pensée sympathique, une telle avanie.
La puissance du politique est telle dans cette société masturbatoire anale qu’elle ne vivra qu’avec ses aristocrates forniquant ses propres enfants afin de perpétuer une tradition de jouissance perverse, qui plus est judiciairement totalement et parfaitement impunie.
Les exemples vivant aujourd’hui encore sont légion, jusqu’à l’épouse du président de la république, en passant par les journaliste millionnaires, les écrivains douteux, les acteurs millionnaires eux aussi, les politologues autant que certains hommes politiques.

Je ne suis pas étonné que Racamier ait été français, à même de voir dans quelle enfer la contrée qui l’a vu naître est en train de tomber.

La folie narcissique (Racamier)

jeudi, avril 20th, 2023

Comprendre le moment psycho-social et politique que l’on vit, en France, surtout depuis 2017 (période exemplaire s’il en est!), avec les conséquences attendues de guerre civile et de folie partagée (nous sommes début 2023). Si vous savez lire, personne ne le peut à votre place.
Racamier est à placer avec Freud, Yung et Lacan (même si ce dernier est un radical-qui-pète-les-couilles 🙂 comme moi).
Racamier Paul-Claude, Le génie des origines, Psychanalyse et psychose, Payot, 1992.

“En guerre” … sabotage

lundi, avril 17th, 2023

Lorsqu’un psychopathe à la tête d’un état, un pervers narcissique paranoïaque (au sens psychanalytique des termes, et c’est sévère) dit à la population qu’il dirige (plutôt qu’il gouverne): “nous sommes en guerre”, alors il faut retourner contre le cuistre sa logique afin de le faire taire et de l’humilier.
La toute première chose à faire lorsque l’on mène une guerre, c’est de couper toutes les communications (liaisons et transports terrestres, aériens et maritimes) et télécommunications (télévision, radio, internet) par les moyens du sabotage.
La guerre voulue par le cuistre pervers et totalitaire se retourne ainsi contre lui qui, sans parole ni audience, se retrouve nu et vide, seul face à son deuil et à sa dépression, sans pouvoir l’évacuer chez d’autres. Il en meurt.
La vie peut ainsi reprendre son cours, forte d’une expérience enrichissante bien que traumatisante.
L’eau du Tao ne peut être empêchée que temporairement.

Se préserver

dimanche, avril 16th, 2023

Petit résumé de combat et de sanité.

Racamier (Paul-Claude) nous apprend que la perversion narcissique est toute dans l’agir et dans la parole. Ce qu’on appelle pensée n’existe pas chez le pervers narcissique. Le pervers narcissique n’a pas d’objet, il considère ses congénères comme des ustensiles.
Maffesoli (Michel) donne une définition des élites dirigeantes comme ceux qui ont le pouvoir de dire et de faire. En effet, et malgré le délire vulgaire et ridicule de Wharol (Andy) à propos des 15 minutes de gloire de chacun grâce aux médias — plutôt la télé-réalité que les publications web, encore que le virus de la médiocrité se propage; seules les élites (et les wannabe elite — gens de médias) ont accès aux financements d’état (l’argent de tous les citoyens) pour faire et à la publication par tous moyens disponibles, quand ils le souhaitent, de leurs discours afin de dire.

Racamier nous apprend également que la seule façon de faire cesser la torture psychique (et souvent bien réelle et physique, quand bien même seulement induite) d’un pervers narcissique, c’est de l’humilier afin qu’il en meure. Une seconde solution est la fuite, mais cela n’empêche pas que le pervers continue son massacre des moi narcissiques d’autrui.
A l’aide de ces deux éminents penseurs on peut envisager “d’avancer le temps” (plutôt que d’attendre une éventuelle solution extérieure — une élection? … si elle est encore autorisée…), afin de faire cesser la perversion narcissique d’un dirigeant totalitariste, simplement en ne l’écoutant pas, jamais. Et en n’en parlant jamais (le pervers narcissique excelle à  ce qu’on parle de lui quand il n’est pas là).
Sa parole, jusque là commentée, analysée, scrutée (toutes choses dont il jouit) devient alors rien (tout comme ce qu’il est en réalité, un être totalement vide) et ne produit plus aucun effet, tel un virus désactivé — utilisé dans les véritables vaccins — sauf à ce que tous le voient dans sa réalité de manipulateur sadique et paranoïaque — et puissent donc s’en prémunir de façon définitive!

L’effet de cette humiliation totale de cet être totalitaire qu’est le pervers narcissique serait quasi immédiat. Les effets en seraient tout d’abord violents, car le pervers n’a aucune limite. On peut supposer qu’un tel psychopathe dirigeant un état lancerait ses chiens sur tous ceux qui ainsi l’auraient humilié. D’un état totalitaire et soumis aux états d’exception, on passerait alors vers une véritable dictature, basée sur la guerre civile ordonnée : la police et l’armée au service de quelques fous et contre tout le reste des citoyens, avec de nombreux morts. Le “sang et les larmes” que le pervers narcissique n’a jamais voulu regarder en face dans sa vie personnelle, mais qu’il introjecte dans ses proies, fussent-elles une population entière.

Afin d’éviter une telle funeste période (qui par ailleurs ne manquerait pas de s’effondrer à son tour, mais à quel prix et au bout de combien de temps!) il est impératif que les esprits lucides et sains, dont je gage qu’il en reste quelques-uns parmi les élites et les corps dits intermédiaires, mettent en place un comportement rationnel plutôt que de suivre l’attrayante jouissance qu’un système pervers et ses pervers dirigeants pourraient leur faire miroiter.

Il s’agit là d’une histoire d’humanité.

Surpuissance

vendredi, avril 14th, 2023

La puissance du trauma psychique infantile est telle qu’à la fois bien peu se rendent compte de la chance qu’ils ont ou du malheur qu’ils vivent.
Tel un virus, le trauma et par extension l’humanité n’a qu’un seul dessein: se propager et survivre.
L’arme unique pour tâcher de contrer ce funeste dessein qu’est celui du trauma et de l’humanité est la parole.
En cela, ce qu’on appelle censure est un diktat malveillant au plus haut point, un faiseur de mort, un propagateur de virus.

Psychopathie

mercredi, mars 29th, 2023

Sortir de la psychopathie est tâche ardue. La plupart, qui en jouissent et en tirent profit – les sadiques donc, n’y arriveront simplement jamais sauf à ce qu’on les mettent hors d’état de nuire.
Un moyen terme, concernant macron le “président” psychopathe français, serait de l’émasculer en place publique dans l’espoir qu’il accède à la castration.
“Pour son bien” (comme il aime dire), évidemment. Mais surtout pour la sanité de millions.

NB: on ne peut forcer, mais ce serait là acte de “briser la glace en cas de danger”.

Ό άναξ, ου το μαντείον έστι το έν Δελφοίς, οΰτε λέγει ούτε κρύπτει άλλα σημαίνει

samedi, octobre 22nd, 2022

« Le prince dont l’oracle est à Delphes / ne parle pas, ne cache pas, mais signifie » (Heraclite, Β XCIII Diels- Kranz)

La loi symbolique des humains, qui évidemment n’est que symbolique mais dont la transgression a des conséquences bien réelles, semble ne plus exister en hexagonie, la Gaule du IIIe millénaire.
La démente période covid a pour effet, outre d’ouvrir certains esprits, de revenir sur les deux tabous essentiels que sont l’inceste et le meurtre, l’incestuel et le meurtriel ayant remplacé, à la faveur de psychopathologies graves et sérieuses, tout ce qui pouvait faire sanité.
Ce qui n’appartenait qu’aux dieux, dans toutes les mythologies, est devenu l’outil de l’auto-destruction du jouet, de l’objet essentiel, indispensable à ce que l’Homme appelle la vie.
Lacan disait “on est foutu”, j’ajouterai “vite”. Vite.

Flavescer flawlessly

jeudi, octobre 20th, 2022

On y croit? Et mon cul?
Mais rien n’empêche.
C’est là qu’on pêche.

A

mercredi, octobre 19th, 2022

J’ai été furieux et plein de rage ma vie durant.
J’ai découvert pourquoi et cela n’appartient qu’à moi.
Mon âme a-a-aaa-apaisée à présent me guide vers moi.

La maison enfermée

lundi, octobre 17th, 2022

Pendant de longs mois, la maison est enfermée,
recroquevillée, essoufflée, parsemée de saletés…
Pendant des années. En fait.

Prochaine thèse fantasmée

mardi, octobre 11th, 2022

Thèse de fin de 3e cycle en métapsychologie, avec tout mon soutien:

Le baiser théâtral par temps de covid.
Autoritarisme, paranoïa et perversion dans les sociétés occidentales du premier quart du XXIème siècle.

L’autorité folle

jeudi, septembre 29th, 2022

Cette période où la folie l’emporte au sein et au service des dominants fait confondre à certains esprits éveillés l’autorité et l’autoritarisme, maniaque et pervers.
C’est non seulement embêtant, mais très dangereux. Si l’on veut bien considérer les trois états psychiques principaux que sont la névrose, la psychose et la perversion, cette dernière, bien qu’ayant toujours existé, semble l’emporter sur les deux autres à la faveur du cours de l’humanité et des systèmes qu’elle met en place pour sa survie, économiques, politiques et donc sociaux.
Une grande masse de névrosés se contentent d’un déni inconscient de ce dont ils sont l’objet; c’est la vie pensée comme heureuse mais débilitante basée sur la reproduction et la consommation, afin de croire “qu’il en va ainsi”.
Cependant, et bien que ces signaux soient encore faibles et plutôt utilisés comme des outils pervertibles, le mouvement d’émancipation est toujours présent et semble s’attaquer désormais à certaines fondations de la perversion dominatoire, à savoir la sexualité: les femmes et les enfants dénoncent les tortures maltraitantes “communes” et ne se résolvent pas au déni. Une conscientisation du malheur dont l’art est la principale voie d’accès et qui prend la forme politique et sociale de rébellions, de révoltes et de séditions.
Les réponses à cette émancipation saine, dans les régimes politiques les plus variés, sont évidemment l’emploi de la force afin de mater toutes velléités de liberté et de préserver la domination des castes perverses.
Ce qui peut être plus grave encore pour la société, c’est que ceux qui entendent prendre soin d’autrui, afin de réduire la folie auto-destructrice des survivants de maltraitances, peuvent être amenés à confondre des mouvements d’autoritarisme pervers et toxiques avec une autorité saine. Cela est permis par la nature même de la perversion que Racamier et Caillot à sa suite ont tenté de définir avec un certain succès.
Cependant, et il faut y revenir, la nature même de la perversion est indissociable de la jouissance dont elle se nourrit, ce qui en fait un phénomène mouvant dans son immobilisme et insaisissable dans ses contours.
Eiguer tente de son côté de parvenir à cette même fin en s’appuyant sur le groupe plutôt que sur l’individu malade, car cet individu est jouir de folie et amour de la destruction de l’autre dans le cas de la perversion narcissique. La collusion de ces mots antagonistes montre à quel point la tâche est ardue.
Fût une époque où Freud pouvait encore fuir la folie destructrice de la perversion en s’échappant dans un autre pays que le sien où les gouvernants étaient moins sujets à la pédagogie noire qu’à l’amour de la liberté, mais surtout à une certaine modération (si l’on veut bien y croire encore).
Aujourd’hui, dans ces premières décennies du XXIe siècle, l’Homme a atteint sans encore le formuler ni le formater entièrement un régime planétaire.
L’expérience inédite (!) d’un virus de type coronavirus aux symptômes principalement grippaux, dont on ne sait rien de la genèse (c’est à la fois fort ennuyeux et de bien peu d’importance face aux phénomènes politiques construits sur et par sa présence bien réelle)  mais dont on sait qu’il a émergé près d’un laboratoire d’ingénierie génétique étudiant à des fins de modification précisément ces virus de chauve-souris, a montré à quel point la bascule dans un régime totalitaire mondial est aisée.
La perversion, disais-je, mène à la psychose. L’inertie de la névrose peut probablement pendant un temps faire contrepoids aux saillies qu’amènent les psychoses dans la société, mais c’est là un équilibre forcément fragile et qui ne repose en rien sur la raison.
Si la perversion s’étend de façon suffisamment globale, la psychose remplacera bientôt la banale névrose pour le malheur de tous.
La névrose est un pis-aller assez confortable et jusqu’à présent assez efficace également. Jusqu’à présent.
La psychanalyse, et par extension toutes les formes thérapeutiques bienveillantes (de celles qui permettent d’aborder la mort en paix, la vie durant), ne peuvent se laisser manier, subrepticement, par un autoritarisme rampant, fruit de la perversion.
J’admets que certaines contingences matérielles puissent, hélas, empêcher un instant les déroulements de cures, mais il faut impérativement et le plus vite possible, dire et montrer à la lumière de l’esprit le phénomène autoritaire en prenant conscience qu’il vient remplacer, de façon éminemment perverse, la saine autorité sans laquelle le sens est inversé pour devenir insensé.
Se dire que l’assurance psychique de l’homme sain est un rempart suffisant aux attaques perverses est un leurre. La fuite était, était!, un moyen terme pour garder une certaine sanité, mais les progrès techniques (surveillance de masse en toutes matières, sociale, médicale, politique, bref, physiologique à défaut d’être encore intégrée au psychisme mécaniquement) sont aujourd’hui mis à la disposition des pervers qui nous gouvernent.

Y a-t-il du beau, du bon et du sacré dans l’humanité, je le crois.
Cependant, et même à des fins personnelles, la foi, la saine lutte ne doit jamais se laisser amadouer par la face perverse de l’hubris.

 

Les communs névrosés

lundi, août 22nd, 2022

J’envie la vie des névrosés, elle est commode.
J’allais dire que c’est une vie misérable, de mon point de vue de psychotique. Mais c’eut été une erreur.
Cette vie de névrosés est un long fleuve tranquille, parsemé de famille, de procréation, encore de famille, de boulot alimentaire quelquefois gratifiant…
Un long fleuve, non sans ses petits écueils, que l’eau névrotique parvient à contourner, par la force de la gravitation et de la phusis.
Cependant, tout cela est bien facile, à dire vrai, même sous ses atours de ‘ô mon diou, que c’est difficile’.
Car oui, même branlantes, les substructures de la névrose commune permettent d’y voir gris, et cela suffit à la multitude.

J’aurais tant aimé me construire sur de telles branlantes fondations. Mais hélas, trois fois hélas, et même une quatrième, ce ne fut pas le cas.
De construction il n’y a même pas eu. Les aveugles n’y voient que du feu, si l’on ose dire, et préfèrent parler de destruction.
“Pero NO!” comme dirait king Bob des minions avec une certaine nonchalance.
Lorsque la construction est défaillante au point de n’exister jamais, elle permet le rien.

La construction bancale, très anale, fait le lit des névroses acceptées, se vautrant dans l’illusion que procurent les possessions et l’argent, quels qu’en soient les ressorts, que l’on en ait ou que l’on en n’ait pas.
C’est une douillette et confortable couche sur laquelle se vautrent les imbéciles, et en cela ils partagent la même stupidité, quelles que soient leur “classe sociale” ou leur “niveau de vie”, on aurait dit “leur fortune”, dans un temps moins “inclusif”.

Quelle merveille que ce sentiment des névrotiques, inconscient, de participer à un “je-ne-sais-quoi”.
Quelle merveille s’il n’amenait la perversion, toutes les perversions, de la plus basse, la plus vile, à la plus futile.

La pierre de touche de l’amour se mesure à la psychose.

[commentaire]
Toute cette énergie gaspillée et gâchée! dans la névrose commune!
C’est remarquable tout autant que phénoménal. Quoi d’autre pour nous mener à la fin?

Dysfonctionnalisme comme arme de destruction de l’humanité

lundi, août 1st, 2022

On n’imagine pas à quel point ce que la dysfonctionnalité grave des familles psychopathiques engendre comme psychoses ou leur corollaire, les états dits limites.
Pour prendre un exemple, un père mégalomaniaque pervers narcissique qui se serait trouvé une femme complice, qui, sous couvert de “bonne société” ou simplement pour “sauver les apparences” (plutôt que les êtres, n’est-ce pas?), s’en serait pris à son propre fils comme exutoire peut créer une véritable psychose chez cet enfant. La sœur est plus ou moins épargnée et utilise le modèle maternel pour survivre.
Ben c’est moi, cet enfant.
Je profite des rares moments de lucidité que je vis de temps en temps pour l’écrire.
Ces pathologies gravissimes de l’humanité que sont la perversion narcissique, sa complicité (salvatrice pour le complice) et l’utilisation des enfants comme exutoire est une pathologie virale et toxique au plus haut point.
Evidemment, les névrosés banaux ne peuvent rien y entendre. Mais ceux qui connaissent, par expérience et étude, les pathologies psychiques, savent quels dégâts sociaux elles créent.
En général, les plus faibles ne peuvent exprimer ce genre de choses car ils se sont suicidés bien avant de pouvoir prendre conscience du mal dont ils souffrent.

Coco

jeudi, juillet 28th, 2022

Les livres d’amour que constituent, pour moi, la littérature DES psychanalystes (et non psychanalytique) s’accordent fort bien avec le discours de Lordon, en tant que puissante médecine anti psychotique.
Le capitalisme étant la perversion systémique mère de toutes les autres, il est responsable également des formes de vies névrotiques et psychotiques dont il se nourrit.
Frédéric Lordon : “Vous avez dit communisme ?…” Conférence du 28 juin 2022 à l’UNIL
https://www.youtube.com/watch?v=6xwSvkZY5hk