Partout

Du nucleus familial au petit groupe jusqu’aux institutions et aux organisations étatiques et supra-étatiques, la perversion narcissique s’organise en noyautage.
Telle un virus, elle ustensilise et ne tue pas son hôte, car elle en périrait. C’est son caractère pervers.
La période covidiste mondiale, planétaire, de 2020 à 2023, pendant laquelle l’entièreté de l’humanité a vécu sous le joug de cette mascarade d’épidémie fallacieuse à ses dépens est venue, non pas faire jour sur cette psychopathie totalitaire, mais masquer celle, sous-jacente, de perversion narcissique ordinaire.
Tout n’est question que d’échelle.
J’ai moi-même vécu, familialement, les camps nazis; non la torture physique suivie de meurtre de masse (échelle oblige) mais le meurtriel, le meurtre psychique de l’âme tel que décrit par Shengold sans qu’il en ait discerné les contours comme l’a magistralement fait Racamier, ainsi que l’incestuel ou viol de l’âme, la non différenciation générationnelle, bien pire que l’inceste physique, le viol physiologique et corporel.
Voilà qu’arrive, dans un groupe à visée artistique, quelque créateur au talent certain, à qui on aura proposé ainsi qu’à tous, de faire quelques propositions créatives de son cru. Il ne manquera pas de se trouver parmi les participants un ou une pervers narcissique dont la jalousie face à la création se fera jour sous quelques agirs, puisque l’individu est incapable de la créativité qu’il jalouse.
S’il n’est pas un chef pour, au moins, faire croire qu’il s’agit de quelque chose de plus grand qui vient péter les couilles (une couleur politique, une attitude régionale face à la culture et à l’art en général, etc), alors il faut fuir et laisser tomber même ceux qui sont à peu près sains, même avec tristesse.
La petitesse de la manipulation, œuvre visible de type messe-basse ostentatoire, est facilement démasquable pour qui a non seulement vécu mais aussi lu. C’est hélas mon cas.

Tant pis pour ceux qui concèdent à prendre sur eux, ou rejeter sur organisme plus vaste, la manipulation dont ils sont les victimes. Leurs défenses sont probablement suffisantes pour qu’ils restent dans une pénombre de ce point de vue là, tout en conservant leur intégrité psychique non pas intacte, mais suffisante.
On ne peut ménager la chèvre et le choux en ces matières.

Je me contenterai donc de croire que la France que je connais depuis près d’un demi-siècle est un pays de fascistes, anti-culturel, anti-art et d’un crétinisme flagrant.
Le nid véritable de la perversion qui aura pris le relais de ce qu’Alice Miller appelle la pédagogie noire de l’Allemagne depuis quelques siècles.
On deviendrait facilement suspicieux à l’égard des “Lumières” d’avoir permis, sous couvert de pensée sympathique, une telle avanie.
La puissance du politique est telle dans cette société masturbatoire anale qu’elle ne vivra qu’avec ses aristocrates forniquant ses propres enfants afin de perpétuer une tradition de jouissance perverse, qui plus est judiciairement totalement et parfaitement impunie.
Les exemples vivant aujourd’hui encore sont légion, jusqu’à l’épouse du président de la république, en passant par les journaliste millionnaires, les écrivains douteux, les acteurs millionnaires eux aussi, les politologues autant que certains hommes politiques.

Je ne suis pas étonné que Racamier ait été français, à même de voir dans quelle enfer la contrée qui l’a vu naître est en train de tomber.

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