Archive for the ‘Philosophie’ Category

Un logo plus gros, bordel! :)

jeudi, juin 1st, 2017

Mouhahahahahahahaha 🙂

Un étranger sur Terre (poëme de F.H.P. Lornet)

jeudi, mai 25th, 2017

Un étranger sur Terre
C’est un Ă©tranger par terre
Un étranger sans terre
C’est un Ă©tranger Ă  terre
Un étranger sous terre
Et tout est Ă  refaire

F.H.P. Lornet, le 25 mai 2017

Le drapeau, la patrie, l’hymne national, la “dĂ©mocratie” et toutes ces conneries!

mercredi, mai 17th, 2017

Un article tout en subtilité avec rien que des images animées et des sons pour les cerveaux embrumés!
Et ça change vraiment de la tĂ©vĂ© pour les nigauds…

Edit: on passe Ă  dailymotion, puisque l’ayant-droit de Fernand qu’a pas fait grand-chose de sa vie a demandĂ© au valet milliardaire entube de retirer la vidĂ©o ^^ Mon pov’ Fernand, ne te retourne mĂȘme pas, le patrimoine que tu as laissĂ© se gaussera bien de ces gagne-petit.

L’art au Canard

dimanche, mai 7th, 2017

Encore une fois, ce n’est qu’un exemple de ce qu’on peut trouver comme information dans l’unique et seul journal indĂ©pendant d’hexagonie… Et dire qu’au maximum un petit million de personnes le lisent. Ne nous Ă©tonnons pas de l’Ă©tagĂšre.

 

Combattre et s’abstenir d’une trĂšs grosse bĂȘtise

jeudi, mai 4th, 2017

Il manque toutefois, Ă  mon avis, un point sur lequel j’aimerais insister briĂšvement: le libre arbitre (qui Ă©videmment n’existe pas) et l’esprit critique (qui Ă©videmment est une abĂźme) de l’individu.
Bref, n’est-il point?

Nonobstant, lisez cette plaidoirie argumentĂ©e de Lordon sur l’abstention de combat, celle, radicale, qui me convient.
http://blog.mondediplo.net/2017-05-03-De-la-prise-d-otages

Mon seul conseil est de crĂ©er le contexte qui mettra en difficultĂ© non plus la masse de la population qui subit les souverains, mais ceux-lĂ  mĂȘmes qui se targuent du titre d’Ă©lite alors qu’ils n’ont jamais, mais jamais, rien fait ni accompli qui puisse justifier une telle supercherie.
Ce sera au prix fort, certes, mais il permettra l’Ă©conomie d’une souffrance dans la durĂ©e. Le coup coĂ»t de l’abcĂšs.

Exposition des 18 vues de Kyoto du 10 mai au 29 juin 2017 – ECB Chauffailles

mercredi, mai 3rd, 2017

La saison s’y prĂȘte: le printemps, qu’il s’agisse de lumiĂšre ou de climat, est LA saison oĂč il fait bon visiter les bocages du sud Brionnais et se rendre compte que, parmi la ruralitĂ© herbeuse et terreuse, la contemplation du silence fait ressortir, outre l’odeur du bĂ©tail, la renaissance de la nature que d’aucuns, mĂȘme du cru, s’Ă©vertuent Ă  oublier le regard fixĂ© sur leur bĂȘte Ă©cran de tĂ©lĂ©phone.
Car oui, sur cette terre d’Ă©levage bovin, la ruralitĂ© est aussi bou(s)euse, et pas qu’au sens de la nomenklatura parigote, et gribouilleuse; et elle sent.
Elle sent la culture du wasabi (le vrai hein, la plante, pas cet infĂąme jus de raifort vendu Ă  prix d’or), la seule d’hexagonie sis Ă  OyĂ©. Elle sent aussi l’Ă©laboration du miso et du sakĂ© façon ‘comme il faut’, et dire que ça se passe Ă  Poisson, c’est vrai que c’est vraiment drĂŽle pour un nippophile amateur de sashimis 🙂
Bref, il y a autant de ravissements que dans l’atelier d’un HokusaĂŻ.

C’est donc aux confins de la SaĂŽne-et-Loire, de la Loire et du RhĂŽne que la prochaine exposition des “18 vues de Kyoto” se tiendra du 10 mai au 29 juin 2017, Ă  l’Espace Culturel du Brionnais (ECB) de Chauffailles.
Bien sĂ»r, et outre la possibilitĂ© de se plonger du regard dans les Ɠuvres, on peut Ă©galement se les procurer directement (attention certaines n’existent plus qu’en un seul exemplaire, sur les deux uniquement produits au format choisi par l’artiste). D’Ă©ventuelles commandes personnelles sont toutefois les bienvenues.
A cĂŽtĂ© des Ɠuvres dites ‘originelles’ se trouveront les ‘variations’ Ă  un tarif plus abordable et Ă  l’apparence plus contemporaine, dirons-nous.

Les visiteurs sont les bienvenus de 14h Ă  17h30 du lundi au jeudi et de 8h30 Ă  12h et de 14h Ă  17h30 le vendredi.

Un vernissage aura lieu le jeudi 11 mai de 18h à 20h, avec une dégustation de crackers japonais accompagnés de quelques breuvage plus locaux, mais choisis avec soin. Si les planÚtes sont bien alignées, une surprise peut survenir.

Ma lettre Ă  Jean-Luc

lundi, mai 1st, 2017

Cher camarade, cher concitoyen,

Issu d’un appareil qui a contribuĂ© Ă  te façonner et Ă  te procurer paradoxalement Ă  la fois une subsistance que nombre peuvent t’envier et une culture du combat que ceux-lĂ  mĂȘme qui t’ont instruit ont dĂ©finitivement oubliĂ©e, tu as ratĂ©.
Empli de la connaissance des maux qui frappent le plus grand nombre et conscient de la perte que reprĂ©senterait l’auto-anihilation de l’humanitĂ©, tu as voulu aller, secondĂ© de ton Ă©go, au combat contre la bĂȘtise afin d’y remĂ©dier et de, il faut bien l’avouer, savourer la jouissance du pouvoir qu’aurait pu te procurer un systĂšme que par ailleurs tu critiques (j’ai bien entendu que, Ă  propos du moment de la Constituante le “(…) le pays est gouvernĂ©, il est gouvernĂ© dans le cadre de la Ve RĂ©publique, et avec les moyens de la Ve RĂ©publique, et faites moi confiance pour en exercer tous les pouvoirs.”).
Aujourd’hui, et bien que tu aies Ă©tudiĂ© et citĂ©, admiratif, les jeunes qui ont fait la RĂ©volution française, tu te retrouves, vieux et dĂ©fait, Ă  vouloir finalement conserver le peu du systĂšme que tu t’es Ă©vertuĂ© Ă  critiquer et Ă  bannir avec force raison.
Tu le sais, quel que soit le choix positif d’un vote, ce sera Ă©videmment, soit l’accĂ©lĂ©ration de l’Ă©croulement d’un systĂšme tellement humain qu’il en est destructeur du plus grand nombre, soit une razzia (haha, note cet emploi judicieux, si l’on peut dire) sur ce qu’il reste d’humanitĂ© chez bien peu.
Alors, moi, je te le dis, je ne comprends pas pourquoi, entre deux maux finalement dĂ©primants, il ne faudrait pas choisir celui que ni le systĂšme ni la Constitution reconnaissent, afin que d’un chaos vĂ©ritable et salvateur puisse enfin ressurgir une pĂ©riode de quiĂ©tude.

C’est l’entr’acte, je vais ici te faire les griefs que tu mĂ©rites en prenant quelques exemples: camarade, on n’interdit pas un livre qui plus est est un Ă©lĂ©ment d’histoire et une nĂ©cessitĂ© pour la comprĂ©hension de l’Ăąme humaine et de son cheminement (hĂ©las), mĂȘme avec les meilleures raisons du monde, car celui qui s’emploie Ă  cette basse besogne, en plus de passer pour un dĂ©magogue voire un communautariste, peut-ĂȘtre mĂȘme un Ă©lectoraliste, montre qu’il pourrait bien interdire tous les autres livres. Ce genre de mĂ©thode politique est vile. Tu aurais dĂ», camarade, t’Ă©lever plus haut que ta petite personne et quitter la maison d’Ă©dition que tu critiquais pour ces faits. Tu aurais ainsi Ă©tĂ© honorĂ© de tes sentiments et n’aurais pas fait montre d’une arrogance autoritariste dĂ©placĂ©e et effrayante pour ceux qui ont encore quelques neurones valides.
Citoyen, tu sais trĂšs bien que l’avenir n’appartient pas aux vieux, et tu as commis une erreur affligeante en voulant te reprĂ©senter aux Ă©lections, toi, au lieu de rester le conseiller averti que tu aurais pu ĂȘtre auprĂšs d’une figure nouvelle. Ceux que tu admires dans l’histoire et dans le monde ont tous Ă©tĂ© portĂ©s par les foules Ă  un Ăąge que tu as largement dĂ©passĂ©.
Je conçois la sagesse que donnent les cheveux gris, mais ce n’est pas celle de l’action, ce n’est pas celle qui porte au combat politique.
S’il fallait que j’argumente Ă  ce propos, je te renverrai familiĂšrement ton propre discours de dĂ©gagisme. Et tu ne viendrais pas me dire que cela n’a rien Ă  voir avec l’Ăąge, car c’est bel et bien en s’inscrivant dans la durĂ©e du temps qui passe que tous ceux que tu critiques, politiques de profession usant du pouvoir qu’ont quelques-uns sur le grand nombre des populations sans vĂ©ritablement rien faire d’autre que de se pourvoyer en sursoyant aux obligations qu’ils doivent aux autres, pour ne pas dire qu’ils les pillent, et dont tu fais partie, ont rĂ©ussi Ă  se sustenter fort aisĂ©ment.
Je ne tiens pas ici Ă  opposer les Ăąges ni les gĂ©nĂ©rations, mais bien ce qu’elles font et ce qu’elles ont fait. Tu le sais, ce sont les actions qui font les ĂȘtres.

“D’un chaos vĂ©ritable et salvateur puisse ressurgir une quiĂ©tude” disais-je.
Bien sĂ»r que cela n’existe pas, me prends-tu pour un idiot? Cependant, si tu voulais une seconde te mettre, au prix d’un effort que peu d’entre vous, politiques, pouvez vraiment faire, Ă  la place de ceux qui ne font que survivre alors que l’abondance rĂšgne tout autour, tu te rendrais compte qu’il est temps, hĂ©las, qu’un tremblement terrible secoue la vie qui nous anime.

Si tu avais encore la fougue d’un esprit et d’un corps jeune, dans la force de l’Ăąge, tels ceux des rĂ©sistants ou des rĂ©volutionnaires que tu admires tant, tu saurais qu’il vaut mieux que le chaos salvateur provienne d’une abstention massive de la population qui contrarierait les plans d’un pauvrement Ă©lu plutĂŽt que de faire de ces tĂȘtes d’affiche la raison d’un changement.

C’est bien lĂ  qu’est la diffĂ©rence entre ce que tu appelles “le peuple”, “les amis”, “les gens” et la rĂ©alitĂ© de la population.

Camarade, tu es nĂ© dans un protectorat, tu as vĂ©cu heureux, tu es riche et pas seulement d’esprit et de connaissances, mais tu as failli Ă  la mission qui te revenait.

Il est temps aujourd’hui que tu mettes Ă  disposition de ceux qui le dĂ©sirent ton savoir et tes capacitĂ©s pour que change vraiment le monde sans rĂȘves que toi et tes accolytes ont créé.

Quand on est trĂšs riche, on encule les pauvres…

samedi, avril 22nd, 2017

Ce sympathique joueur de football, qui semble-t-il touche “un salaire de 7 millions d’euros net par saison”, vous propose de bosser gratuitement pour lui, façon pile je gagne face tu perds.
Bravo les salauds! tant qu’on gagne on joue avec ceux qu’on considĂšre comme les cons!
Et puis, avec tous ces chÎmistes, finalement, les faire bosser pour rien, ça les occupe, non?

Putain d’enculĂ©s de merde de hĂ©ros pour la jeunesse (qui ne devrait n’avoir que l’ambition de devenir milliardaire) ils ne se cachent mĂȘme plus et comme disait je ne sais plus quel nazi “plus c’est gros, plus ça passe” 🙁

 

Et sinon, toinette, tu m’envoies 1 millions d’euros avant le 31 mai steuplĂ©, parce que j’ai un projet secret, merci.
Pov gland.

Le sens ou l’indiffĂ©rence, esthĂ©tique du regard

dimanche, avril 2nd, 2017

Pride… and its cost. Sanjo Dori, Kyoto 2015. F.H.P. Lornet.

Il m’arrive d’avoir envie de remplir d’un signifiant personnel, d’un point de vue individuĂ©, une image. Mais quelquefois non. Quelquefois la simplicitĂ© de l’Ɠuvre, la plastique de la composition ou la dynamique colorifĂšre suffisent Ă  l’expression d’un ineffable partagĂ©.
Pourtant, la plupart du temps, j’aime signifier.
Je vais donc tĂącher d’insĂ©rer un signifiĂ© dans une image qui s’y prĂȘte: “Pride… and its cost” sĂ©rie “META” Ɠuvre “18 vues de Kyoto” par F.H.P. Lornet.

Le clichĂ© est la capture d’un endroit tout Ă  fait banal, un morceau de mur de l’un des nombreux passages couverts de Kyoto servant de galerie commerçante et de lieu de rencontre oĂč sont disposĂ©s de nombreux restaurants et boutiques. Celui-ci est la rue Sanjo-dori et se trouve excentrĂ© par rapport aux trĂšs populaires allĂ©es couvertes du vĂ©ritable centre historique de Kyoto, telles que le marchĂ© Nishiki.
Par cette position décalée, on peut y trouver ce qui est plus ou moins caché aux yeux des touristes bon teint.

Sur le pan de mur photographiĂ© sont disposĂ©es des affiches en papier: l’une concerne le club local de football, Kyoto Sanga, et les deux autres font la propagande de l’armĂ©e japonaise censĂ©e ĂȘtre la fiertĂ© du pays. Le slogan qui illustre ces deux affiches, l’une pour l’aviation, l’autre pour l’infanterie, est Ă©loquent: Japan pride, la fiertĂ© du Japon.
En plus petit est inscrit qu’il s’agit des forces d’auto-dĂ©fense japonaises (‘Japan air self-defense force’ et ‘Japan ground self-defense force’).
Il faut remettre ces affiches dans leur contexte historique de mai 2015. A l’Ă©poque, ce qui est aujourd’hui devenu une loi autorisant le Japon Ă  intervenir militairement outre-mer n’Ă©tait qu’un projet suggĂ©rĂ© par les colonisateurs Ă©tats-uniens.

L’Ɠuvre est ici non pas une approbation de l’artiste Ă  la glorification d’une sociĂ©tĂ© martiale mais un moyen de dĂ©noncer la militarisation des sociĂ©tĂ©s, fussent-elles les plus pacifistes, ainsi que leurs dĂ©rives impĂ©rialistes gĂ©nĂ©ralement contingentes des rapports de forces internationaux.

Il faut, hĂ©las, aller chercher Ă  l’Ă©tranger un article de la presse indĂ©pendante et pourtant dominante pour se faire une idĂ©e assez globale de ce que le concept mĂȘme d’engagement militaire peut crĂ©er comme confusion dans la sociĂ©tĂ©, en mettant Ă©galement au jour le fait que de dĂ©mocraties modernes il n’est pas, puisque seuls les souverains dĂ©cident.

Pour approfondir ce dĂ©bat Ă©minemment politique, un film qui ne l’est pas moins: Shin Godzilla (l’humour n’y est pas absent) qui reprend la notion d’armĂ©e d’auto-dĂ©fense et les dĂ©bats qu’elle engendre, dans une situation toutefois bien diffĂ©rente de la rĂ©alitĂ© que nous vivons.

 

La télévision? le divertissement des merdeux! :)

jeudi, février 23rd, 2017

La tĂ©lĂ©vision… Pourquoi pas? [CML] par usul2000

Short state of the world by Chomsky

mardi, février 21st, 2017

http://www.alternet.org/election-2016/noam-chomsky-populism

 

 

Monde de 2017, tu nous fais déjà chier.

mercredi, février 8th, 2017
Ah que voilĂ  un commentaire qui me fait chaud au cƓur par sa luciditĂ©, car ce n’est pas l’humour qu’il faut conspuer, mais bel et bien les actes des pourris qui se servent sur le dos des misĂ©reux (en France environ 10 millions d’un point de vue Ă©conomique, beaucoup plus d’un point de vue intellectuel 🙂 ).
Faut-il rappeler les affaires du moment? balkany, sarkozy, fillon, cahuzac, tous de fieffés brigands qui restent en liberté malgré les soupçons justifiés qui les accablent?
Bref, attendez-vous à récolter ce que vous méritez, que vous soyez puissant ou crétin ou les deux à la fois.
[quote]
Anonyme

Le fait est que le gouvernement pĂšte de trouille devant les risques d’Ă©meutes, Ă  tel point que moi prĂ©sident s’est cru mĂȘme obligĂ© de faire une petite visite Ă  la “victime”…
Et pour les serviteurs zĂ©lĂ©s de ce pouvoir en bout de course, les empĂȘcheurs de rire en dehors des clous, Ă©coutez donc le regrettĂ© Coluche:

[/quote]

En réponse à http://television.telerama.fr/television/sur-europe-1-des-excuses-apres-la-blague-honteuse-de-nicolas-canteloup,153931.php

Un commentaire que l’on peut saluer, alors que l’humour est la cible de toutes les auto-censures crasses d’une sociĂ©tĂ© de merde qui s’offusque en gentille troufiasse de trump, de balkany, de sarkozy, de valls, de cahuzac, j’en passe et des bien pires, tout en faisant mine d’ĂȘtre super gaucho hyper humano et mĂ©ga Ă©colo.
Quand on parle d’IsraĂ«l, on est antisĂ©mite, quand on a un avis diffĂ©rent des autres, on est un troll, quand on se moque d’une particularitĂ© on est homophobe, sexiste ou raciste, la liste est presque infinie.

Journaleux, politicards, citoyens stupides, vous faites chier le monde et il est bien Ă  votre image: une grosse fiente.

Le niveau symbolique est semble-t-il passĂ© Ă  la trappe (et des passes Ă  Trappes, y en a! -humour-) et la masse des crĂ©tins qui ne vivent que via leurs “rĂ©seaux sociaux”, qui croient que la mollesse de la moyennetĂ©, que ce qui ne dĂ©passe pas, c’est la bonne voie, augmente.

Rock @ la belle saison

dimanche, février 5th, 2017

Les Dogs “la belle saison”
Les Dogs, les années électriques 2004, FR3 Normandie.

Naïves paroles, véridiques scansions.
C’est avec ce groupe de rock de Rouen que quelques-uns de mes amis et moi-mĂȘme nous fĂźmes nos armes, avec toutefois moins de succĂšs [premiĂšre partie du ‘million bolivar quartet’ d’Antoine Masy-Perier Ă  ChenĂŽve]. Ceux qui ont eu le privilĂšge de me suivre alors que je dĂ©butais sur l’internest ont pu Ă©couter quelques morceaux sur mes sites perso d’alors; non, pas dĂ©gueux. On avait 17 ans, on avait la chance de pouvoir s’adonner Ă  la musique et tĂącher d’exprimer ce qui nous gonflait le cƓur.
Oh oui, d’aucuns diront que c’Ă©tait lĂ  occupation de bourgeois ou dĂ©bauche satanique, mais ils n’ont ni vĂ©cu ni acceptĂ©.

Tony Truant Million Bolivar Quarted-Je Suis Contre

Les charlies sont bien des charlots

mercredi, janvier 18th, 2017

Un vent mauvais et une pestilence Ă  venir planent sur le petit destin de l’humain sans conscience.
L’anticipation n’est que le fait de gĂ©nies s’adonnant Ă  la crĂ©ation artistique.
https://www.amnesty.ch/fr/themes/droits-humains/docs/2017/lois-orwelliennes-terrorisme-demantelent-droits/170117_rapport_des-mesures-disproportionnees-76-p.pdf

 

La sociĂ©tĂ© des connards expliquĂ©e aux tĂȘtes de glands :)

lundi, janvier 16th, 2017

Des vidĂ©os, mais surtout des discours, qui auraient bien plus Ă  chiendent et qui ont force de vĂ©ritĂ©, tellement l’humanitĂ© est dĂ©bile que c’en est triste.


Je me rappelle d’un ami d’alors qui, vers la fin du lycĂ©e, alors que nous participions Ă  quelques manifestations anti rĂ©forme jospin ( http://www.ina.fr/video/CAB92012359 ) -il faut le dire, surtout pour se dĂ©gager des cours- parlait de nos camarades en les affublant du nom de robots et de lĂ©go… VoilĂ  un curieux Ă©cho dans le discours de Roland Gori qui, lui aussi, nomme comme des robots les hommes que notre sociĂ©tĂ© voudrait crĂ©er.
Cet ami a hĂ©las, fort de convictions non autorisĂ©es, dĂ©valĂ© la pente des addictions nĂ©fastes pour se retrouver engeĂŽlĂ©, bien qu’avec amĂ©nagement eu Ă©gard Ă  sa position sociale.
Oui, on peut gloser. C’est Ă©vident. c’est bien de cela qu’il s’agit.

“La parole politique se condamne aujourd’hui Ă  la sĂ©duction et Ă  la tromperie, elle doit se vendre.” (Roland Gori)
S’il fallait s’en convaincre, le dĂ©bat pitoyable et miteux, dĂ©goulinant de condescendance des guignols du parti socialiste, tout autant que celui de tous les politichiens français, aura au moins rĂ©ussi une seule et unique prouesse: parvenir Ă  dĂ©peindre le vent Ă  la tĂ©lĂ©vision.

Pour ma part j’hĂ©site inconsciemment, tantĂŽt apathique, tantĂŽt rĂ©voltĂ©, finalement sans cesse affligĂ© de la bĂȘtise infinie et partagĂ©e de mes congĂ©nĂšres.

Happy fucking shitty new year! (grins @ Dennis ^^)

mardi, janvier 10th, 2017

That’s how a song reminds me of Dennis and Françoise.
Seen that Dennis? I’ve subscribed to a god damn ‘competition’ eheh. I know you were aware before me that competitions ain’t art nor part of it, really. But I also know you would have encourage me to do so, whatever bad experiences were by the past. So be it. I took a look at what’s been publicly shared, some few submissions are great, they tell. Don’t know much about mine although I made them to tell, too. I had to keep the exif inside, you know. I hate that. I like when the solely image tells. Well, let’s hope they’re as smart as one of the judge. We’ll see in few weeks, that’s the good thing in well organized stuff: you know it quick.
Oh yeah, I read the rules, and to be honest I don’t like them. Basically, what the rules say is: you will take all the shit if there is to take, there’ll be none for us 😀 Typical of anglo-saxon law, making individuals a bit more responsible than in  latin law.
Not much to worry about anyway.

Anyway, all this reminds me I have a new series of pics to work on, the London series. Can’t really tell the name of it, secret.

No, we made shit trying to make it too perfect at the Japan Touch. I was about to write tons about cosplay, young females with less clothes, merchandizing and the feeling of it, but actually… What bothers me for real is that we’ve missed a sale. Do you know why? We had no FBM (fucking bank machine). Ok, we did not work it good, there was a cash machine near by… Well, shit happens 🙂

Otherwise it was great, it seems that people like the work I’ve done (someone told me it’s away from ‘clichĂ©’ I appreciated that much), but to be honest (damn, I’m much honest today ^^) the public was not really into art. You know what I mean. Well, that’s how it is. Miss ya two, guys.

Hope you’re both well in my memories 😉 See you soon!

 

PS: I give you some pics I stole on instagram and so on about these crazy two days at the Japan Touch ( the deadpool one is from japan Touch Haru earlier last year 😉 ). You’ll see part of my show behind.

I add a vid too, maybe you can feel the dreamy substance behind those costumes. The first vid is fun, young girls fond of cosplay just near by us, one of them making a nice pussy dance standing front of 4 of my ‘variations’ 😉

Enjoy! And maybe I’ll give some pics of mine later.

 

L’art de la paresse

mercredi, novembre 30th, 2016

Voici un article qu’il faut lire et tĂącher de comprendre: Marcel Duchamp et le refus du travail, Maurizio Lazzarato

Sa version en fichier pdf (mais sans les illustrations).

Pour les trĂšs paresseux, une vidĂ©o qui n’a rien Ă  voir. Tiens, c’est drĂŽle ça, une ‘video’ qui n’a rien Ă  ‘voir’. Bref.

Bookmark: http://www.multitudes.net/

Politique

dimanche, novembre 20th, 2016

Le monde politique est un asile d’aliĂ©nĂ©s volontaires favorisĂ© par l’Ă©crasante prĂ©sence d’idiots qui lui donne le statut de classe avec des mots Ă  l’emporte-piĂšce.

La classe politique est une portion de populasse nuisible.

https://soundcloud.com/prieurdelamarne/candidats-12-le-poids-des-mots

La gestion holistique des limaces

vendredi, novembre 18th, 2016

… et la mycophagie du campagnol par HervĂ© Coves.

Chiendent, in memoriam

samedi, octobre 15th, 2016

Royal Academy of Arts, London 2016. Lornet-Design.

Chiendent… chiendent, mĂȘme, sans majuscule.
Je me suis toujours demandĂ© pourquoi ce pseudo, et il me semble bien, mĂȘme si ma mĂ©moire est faillible, que tu m’avais expliquĂ© que c’Ă©tait le premier mot qui t’Ă©tait venu Ă  l’esprit.
Oh bien sĂ»r, Ă  force de se connaĂźtre, je pourrais imaginer les dessous d’un tel mot. Mais cela restera entre nous quatre, pour le moment.
Vois-tu, quelques jours avant ton dĂ©part de ce monde qui te rendait presque malade par ses injustices et ses trop nombreuses faiblesses, je t’avais apportĂ© un tirage d’art de mon cru, un portrait de Dennis. On avait les larmes aux yeux tous les deux Ă  ce moment-lĂ , mais tu Ă©tais heureuse de le retrouver tel qu’il Ă©tait vraiment pour tous ceux qui l’ont vraiment connu.
Je t’avais dit “c’est une photo magique”, car, pour moi, elle reprĂ©sente paradoxalement plusieurs Ă©tats d’esprit en une seule image. De prime abord, il y a ce regard taquin, en coin, qui semble dire “on ne me la fait pas”, tout en Ă©tant complice du photographe. Ensuite, il y a la libertĂ© qui respire: “see ya’ll, je vous ai bien eu!” car oui, la libertĂ©, c’est aussi et hĂ©las celle de se faire la malle au moment le plus inopportun. Il y a aussi une certaine assurance et le plaisir Ă  peine masquĂ© d’avoir vĂ©cu un moment de complicitĂ©, alors que, couvre-chef en place, on s’apprĂȘte Ă  partir pour regagner ses pĂ©nates aprĂšs un repas qui a plus rĂ©joui par la communion des esprits que par les mets toutefois excellemment cuisinĂ©s!

Il y a tant de choses dans cette image magique! Tant de choses… et pourtant elle n’est maintenant qu’un souvenir. La Vie s’est Ă©chappĂ© d’elle, elle ne subsiste que par ceux qui restent et sont capables d’en parler, mĂȘme avec beaucoup de mal.

Je ne savais pas, alors, que tu tentais dĂ©sespĂ©rĂ©ment d’apprendre Ă  communiquer avec ce que Dennis pouvait bien vouloir te dire depuis cette sorte d’au-delĂ  toujours innommable.
Je ne savais pas que je t’apportais, peut-ĂȘtre, ce moyen que tu recherchais ailleurs, alors que le dĂ©sarroi t’envahissait, comme il est facile de le comprendre pour peu qu’on ait un soupçon d’humanitĂ©.
Alors, j’aime Ă  penser que cette photo t’a permis d’exaucer ton vƓu, qu’elle t’a ouvert les portes qui te restaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment fermĂ©es et qu’elle t’a fait le plus grand bien.
L’esprit gamberge facilement lorsqu’il est pris dans les tourments de la douleur, et, parfois, j’ai peur de me tromper. Mais je me rappelle ton esprit enjouĂ© et enthousiaste me disant “oui, c’est vraiment lui”. Alors, maintenant, et bien que tu manques cruellement Ă  ceux qui te connaissaient, je souhaite que tous les deux, toi et Dennis, soyez heureux dans la mĂ©moire de tous ceux qui ont fait un bout de chemin avec vous.

Tant il est vrai que, pas plus que le fond et la forme, l’esprit et le corps sont insĂ©parables, l’affection de l’un se reporte toujours sur l’autre.
Il me faut donc alors penser, malgrĂ© la souffrance, que vous ĂȘtes tous deux continuellement amoureux et heureux d’avoir parcouru le chemin qui vous a liĂ©.

Pour moi, et pour d’autres que tu connaissais bien, ton dĂ©part et celui de Dennis sont synonymes d’une profonde affliction… qu’il va falloir mettre Ă  profit, si je puis dire sans ambages.
Il en est ainsi de la vie, et, comme disait Georg Cantor: « Je le vois, mais je ne le crois pas ». Non, vraiment, il est si difficile de le croire.

Faut-il que je me fasse Ă  l’utilisation des systĂšmes de réécriture d’expressions fonctionnelles comme outil de transformation de programmes itĂ©ratifs pour que l’on puisse Ă  nouveau parler absolument de tout, sans s’encombrer de quelconques prĂ©cautions oratoires, comme nous le faisions Ă  l’envie lorsque tu Ă©tais encore avec nous?

Je ne sais trop que penser, mais tu seras toujours lĂ , tant que nous y serons aussi.