Thunder life
août 17th, 2021Pâture brionnaise
août 15th, 2021Le patriarcat d’origine femelle?
août 14th, 2021Le patriarcat d’origine femelle?
On peut se poser la question tant que seules les femelles humaines sont capables d’engendrer. Soit, quelques progrès de biologie médicale ont permis de hâter les conceptions, de les sélectionner; mais pour le moment, l’engendrement ne reste définitivement que femelle.
Alors d’où vient que ce soit le règne du phallus et du patriarcat qui l’emporte?
Outre la question de la sélection, volontaire ou non, et de la nutrition, il importe que la fragilité de la fécondation (cycles menstruels et gestation, care humain de dizaines d’années) soit prise en compte. La solidité anatomique (même supposée) du mâle emporte l’adhésion d’un être soumis à plus d’aléas physiologiques et pensé comme plus faible. C’est à la protection, recouvrant la survie de l’espèce, que la femelle se dédie.
Cependant, sa tâche, parfois pensée comme ingrate, trouve parfois également une sortie dans la perversion. Ce ne sont là qu’indirections.
L’expérience de l’attente, le vécu du temps gestatoire et la répétition des cycles fertiles ont pour effet la plus grande capacité de penser le monde et de pouvoir en définir, comme distancié, la marche.
Petite
août 13th, 2021Piece of cake
août 12th, 2021Les fachos tranquilous
août 11th, 2021Qui?…
août 9th, 2021Qui dit la réalité? ou du moins tente de le faire?
Chomsky, Weil, Freud, Jung, Harendt, Levi-Strauss, Bourdieu, Reinach, Hazan, Miller, Lacan, Marx, Spinoza…
Du sang
août 8th, 2021Le tabac dur du matin qui brûle la langue
L’excrément puant de l’ignorance revendiquée
Un sale monde dirigé
De l’enfer y finir
Définitivement, supposément
Car point de salut
Coule coule
De l’art brutal
D’un factice piédestal
F.H.P. Lornet, 8 h 30.
Hako
août 7th, 2021Insert 35 mm
août 6th, 2021Fujiing piano 35 mm
août 6th, 2021II
août 5th, 2021Depuis trois à quatre années, l’été n’est que sécheresse et canicules pendant les six mois de beau temps.
Mais cette année, depuis mai, il pleut énormément.
La situation climatique, plus que météorologique, est devenue étrange et effrayante. Et l’humanité sait qu’il n’y a rien à faire contre ce changement mortel. Les ultra riches pensent qu’ils pourront se confiner du reste du monde en s’appropriant des terres supposément à l’abri, au nord, mais ils ne savent pas plus que d’autres ce qu’il adviendra. Certains croient en l’espace et jouent comme des enfants avec des fusées, comme s’il était possible de vivre sans air ni protection contre les rayons cosmiques.
Une épidémie à coronavirus s’est déclenchée en Chine en 2019. Peu importe qu’elle ait été créée par l’homme, même par erreur ou par orgueil, ou qu’elle soit le résultat plus global de l’action humaine sur la planète ayant engendré une sorte de réponse naturelle.
Les déplacements de populations étant planétaires, l’épidémie s’est très vite propagée et les dominants de la plupart des pays du monde se sont comme mis d’accord sur le profit qu’ils pouvaient en tirer, par l’asservissement des populations comme on l’a fait avec les bêtes.
Les peuples d’hier sont devenus le cheptel d’aujourd’hui : la liberté est un mot qui n’a plus de sens ; l’intimité n’existe plus.
La raison, surtout, semble avoir déserté le champs de la conscience humaine.
Avec des petits rien, inoffensifs d’abord ; de la politique de plateau tévé, de faux grands hommes pourtant présentés comme tels, une fascination pour la loterie et l’argent en masse.
De raison d’être il n’y a plus car l’art a été banni.
Une épidémie si pratique pour éradiquer non la souffrance, non la maladie et encore moins le vivant, symbolisé par ce virus, mais l’essence caractéristique de l’humanité : la futilité de son existence même.
Même la constitution d’un gouvernement mondial des oligarques est impossible à réaliser tant son existence est tributaire de la survie de tous les autres, tout ceux qu’ils aimeraient supprimer.
Ce n’est pas tant les fastes dénoncés depuis des millénaires, depuis le fameux veau d’or en passant par les lois funéraires, mais leur désormais irréversibilité, tant le pouvoir octroyé à quelques-uns est aujourd’hui destructeur.
Jamais l’Homme n’avait eu la possibilité matérielle de détruire son environnement, mais c’est maintenant possible, simplement, depuis moins d’un siècle. L’arme nucléaire, militaire ou civile, permet de ruiner la vie soit par la mort, soit par l’impossibilité de vivre.
Il me faut comprendre, même avec surprise, que la marche « normale » de l’humanité, celle que la majorité des deux tiers entend instinctivement, est la soumission à une autorité, un chef, une imago nécessaire dont il est trop tôt encore pour s’en défaire.
C’est un peu comme si, arrivé au jour de sa mort, chacun regrette de n’avoir pas plus de temps. L’humanité entière est ainsi, mortelle et insouciante.
Sentence au marteau…
août 4th, 2021manu dans l’cul*
août 2nd, 2021Passeport
juillet 18th, 2021J’ai un passeport vaginal
Une grosse masse pectorale
J’ai une couverture vaginale
Des perversions anales
La totale patriarcale
C’est pénal
La femme n’existe pas*
juillet 17th, 2021Le salon est en effet un lieu d’artifice ; c’est nous qui l’avons vou-lu, et nous en sommes bien punis. La sujétion des femmes ; l’idéal qui leur est imposé dès le berceau, et qu’elles portent, ainsi qu’un cilice, avec tant de constance ; leur tendresse maternelle et condescendance vis-à-vis de la vanité et de la fatuité des hommes ; leur art de la mani-pulation – l’art de l’esclave civilisé parmi les barbares bon enfant – sont autant d’ingrédients pénibles qui contribuent à fausser les liens entre les êtres. Ce n’est que lorsque nous abandonnons ce lieu de dis-traction et d’artifice que s’établissent de véritables relations, ou que les idées peuvent se mesurer en toute honnêteté. Au jardin, sur la route ou la colline, ou bien en tête-à-tête et à l’abri de toute interruption, se présentent des occasions où nous avons beaucoup à apprendre de cha-que femme ; il n’en est pas de meilleur exemple que la vie conjugale. Le mariage est une longue conversation, entrecoupée de disputes. Les disputes importent peu ; elles ne font que souligner la différence ; le coeur héroïque de la femme la poussant tout de suite à hisser haut ses couleurs. Mais dans les intervalles, presque inconsciemment et sans désir de briller, c’est la matière même de la vie qui est tournée et re-tournée, les idées sont débattues et partagées, les deux personnes adaptent de plus en plus leurs opinions pour accommoder l’autre, et au fit du temps, sans aucun son de trompe, tous deux se guident mutuel-lement vers de nouveaux mondes de la pensée.
FIN
in:
Robert Louis Stevenson [1850-1894]
écrivain écossais
(1877) [1999]
Une apologie des oisifs
Un document produit en version numérique par Claude Ovtcharenko, bénévole,
Journaliste à la retraite près de Bordeaux, à 40 km de Périgueux Page web. Courriel: c.ovt@wanadoo.fr
Dans le cadre de la collection: “Les classiques des sciences sociales”
Site web: http://classiques.uqac.ca/
Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque
Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi
Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/
* https://journals.openedition.org/glad/pdf/1369
Il est mort un 14 juillet
juillet 13th, 202114 juillet 2021, le président macron de la république française est abattu lors du défilé militaire annuel. Les auteurs de l’assassinat sont rapidement encerclés, mais ils sont les seuls à ne pas être chargés à blancs. Ils parviennent ainsi à se dégager non sans infliger d’importantes pertes chez les “loyalistes”.
La nouvelle se répand en moins de quelques minutes dans tout le pays, grâce aux réseaux de communications citoyens.
La foule jusque-là confinée par des obligations sanitaires dictées par le pouvoir autocratique sort en masse dans toutes les villes.
Ce sont scènes de liesse et de chaos joyeux: le tyran a été abattu.
Les réseaux de résistance se mettent en place et s’arment rapidement afin de traquer l’entièreté du gouvernement dont on apprend déjà qu’il s’est enfui en ordre dispersé avec les moyens du bord. Quelques-uns, avec de l’entregent et surtout des amis parmi les milliardaires, parviennent à échapper à ce que la propagande appellera les “comités”, grâce à des aéronefs.
Ceux qui n’ont pu échapper aux filtrages se retrouvent en geôle.
Une grande partie des gardiens de la paix rejoignent le mouvement populaire et parviennent à stopper et à neutraliser leurs “congénères” devenus fous.
Une sorte de chaos rénovateur règle, dans les premiers instants.
LA ZORRA
juillet 13th, 2021LA ZORRA
Una zorra miró su sombra al amanecer, y dijo:
—Hoy preciso todo un camello para almorzar.
Y pasó toda la mañana buscando camellos. Pero al mediodía volvió ver su sombra, y dijo:
—Con un ratón me bastará.
Khalil Gibran, El loco.











