Archive for the ‘art culinaire’ Category

Lockdown for abuse

dimanche, mai 1st, 2022

Les tuer, bien sûr, mais les manger, surtout.

Hako

samedi, août 7th, 2021

Digression digestive…
Quand on aiguise soi-même ses outils de maître, on se fournit au même endroit que l’étoilé Trois Gros, et on fête la mort souhaitée à l’oppresseur.

Nu de dos

mardi, mars 9th, 2021

フィロソフィー

jeudi, juillet 9th, 2020

 

ForMarx

mercredi, juillet 1st, 2020

Bueno, buenas 🙂
Il s’agit là d’un maquereau (deux exactement), forcément acquis chez un meilleur ouvrier de France, mariné au mirin, au vinaigre de riz et à la vinaigrette à sushis (tous de haute obédience, forcément²) et découpé avec un couteau acquis chez Aritsugu, frappé au nom du maître sushi, moi, fouranssisseu :).

Poisson dans l’eau

jeudi, avril 30th, 2020

Alors, évidemment, à l’arrache, deux balances des blancs automatiques différentes, forcément.
Un p’tit effet atténué “polaroïd”.
OSEF, pour le moment tout va encore presque bien.
Par contre, je retire ma proposition de sushis pour les modèles 🙂 (pour ceux qui suivent).

Before diktat

jeudi, avril 2nd, 2020

Des sushis extrêmement rares dits “noten” (morceaux du dessus de la tête, forcément yen a pas pour tout le monde ^^), fabrication maison comme d’hab’.
Toujours approvisionné par la maison Chavrier, MoF apprécié des dominants par fatuité et par moi pour la qualité des produits.
Premier thon rouge méditerranéen de l’année.
En passant, un homard albinos dans le vivier de la même maison.
Photos en qualité “touriste +” (cadrage pourri, mais léger travail de développement, faut pas dec’ non plus, j’suis pas au gouvernement).

Sans titre miam

dimanche, mars 22nd, 2020


X100 WCL 28 mm.

Different.

samedi, octobre 12th, 2019

Ce qui me ferait tuer…
Les connards avec le bras gauche pendant à la fenêtre de la portière, signe d’une crétinerie crasse; les enculé(e)s avec la main gauche à midi sur le volant -probablement que la main droite gratte une demi paires de couilles ou un vieux clito.
Les possesseurs de véhicules utilitaires de couleur blanche, jamais nettoyés.
Les saloperies qui ne savent pas respecter une priorité, quand bien même le code de la route est le plus simple du monde (c’est d’ailleurs pour cela qu’il est, dit-on, “universel”, c’est bien le seul). Bordel qu’il faut être un putain d’enculé de connard de fils de pute pour ne pas être capable de le respecter, bordel de foutre.

C’est, démocratisation de la bagnole faite, le meilleur moyen de se rendre compte qu’il est aisé pour un demi intello qui s’y croit (un politique, donc) de conduire un troupeau de blaireaux tels que tous ceux-là qui se croient capables de maîtriser un engin motorisé à une vitesse au moins cent fois plus rapide que celle à laquelle leur corps gras et gros, pataud, dépourvu du moindre réflexe cérébral ne pourrait jamais les propulser.

Et il faut se soumettre aux règles qui s’appliquent à ceux-là, bordel. C’est triste. Et c’est très heureux que je n’ai pas de progéniture, je ne saurais pas comment leur expliquer qu’ils existent.

PS: et si tu rajoutes à tout ça le bruit (des échappements libres) et l’odeur (du diesel des faux pauvres)… je t’explique pas le bordel environnemental que tu te prends dans la gueule, dans les oreilles et dans les poumons.

Banzaï

lundi, juillet 8th, 2019

Don’t ask why I don’t go anymore in restaurants (outside Japan). I use better materials and make them with my heart bypassing the rules.

Even the ones made by japanese (out of Japan) are not as tasty as those (I will consider prettyness later, of course 😉 )

Excellency for sashimis

samedi, avril 13th, 2019

https://lochduart.com/

Best salmon ever. And like whisky, it’s Scot.


Comme pour chaque mets auquel on doit respect lorsqu’on les fabrique, la création de makis requiert des matières premières de qualité.
Le riz, les feuilles de nori, l’algue kombu (pour la cuisson du riz), le poisson, les légumes, j’en passe car s’il y a plusieurs sorte de poisson, quelques lamelles de gingembre marinées au vinaigre sont indispensables.
Lorsque l’on pratique l’art des sushis, avec le temps, il est nécessaire d’acquérir également des outils de qualité: un rice cooker en métal (ou le pot en terre utilisé dans le foyer central des maisons japonaises!), des couteaux d’excellente facture, un hangiri qui se révèle essentiel pour la préparation du riz.
La cuisson du riz est délicate car la quantité d’eau et la durée de cuisson dépend de l’âge du riz, qui sèche avec le temps.
Si le riz parfumé thaï qui accompagne les plats en sauce n’a besoin que d’être recouvert d’eau, le riz à sushis nécessite le double d’eau ainsi qu’un lavage préalable plus conséquent, en raison de son taux d’amidon. Les pots de rice cookers comportent des marques qui aident le novice. Seules l’expérience et la sensibilité du cuisinier lui permettent toutefois de réussir à chaque fois cette cuisson.
Une fois cuit, le riz est placé dans le hangiri afin d’y être éventé et refroidi, tout en séparant les grains. On y verse une juste quantité de vinaigrette à sushis (vinaigre de riz, sucre, sel, saké, mirin…) préparée ou toute faite. Un linge mouillé conserve le riz ramené sur un côté du hangiri.
De la découpe du poisson et du choix des parties plus ou moins grasses dépend le goût (les parties grasses sont les plus goûteuses).
Je conseille la sauce de soja Yamasa et le wasabi en poudre S&B, la panacée étant toutefois la racine de wasabi, mais elle ne se conserve qu’une semaine non entamée et coûte très cher. Je n’ai pas encore eu la chance d’y goûter alors qu’il y a dans le village tout proche de Poisson un maraîcher qui en cultive (mais comme avec les modèles photos, je n’ai encore jamais pu le rencontrer malgré mes nombreuses tentatives 🙁 ).
Après 20 ans de plaisir à préparer des makis, sushis et sashimis, j’essaye à présent de les réaliser plus vite afin de pouvoir nous permettre de nous délecter sans avoir à passer une demi-journée à travailler 🙂
Tant il est vrai que si la préparation est une méditation, la dégustation est un plaisir.


Pour éviter que le riz colle aux doigts? utiliser des gants latex ou tremper les mains dans un mélange d’eau et de vinaigre de riz (de qualité puisqu’il sera en contact avec le riz).
Sur ce, et vu que je viens de réceptionner mes pâtes japonaises, je dois aller préparer ma canne bouillie dont le bouillon fera une excellente base pour mes somen, agrémentées d’ail frais et de jeune oignons finement ciselés par exemple.

Giant sushis

jeudi, avril 4th, 2019

Dans l’adversité de la bêtise humaine, il faut savoir appétit garder.
J’ai tout récemment trouvé un poissonnier, par ailleurs meilleur ouvrier de France, qui soigne ses produits et qui propose du véritable thon rouge méditerranéen!
Je n’aurai donc plus à faire 11000 kilomètres pour en savourer 🙂
J’ai également craqué pour quelques Gillardeau, et moi qui suis, au fond, anglo-saxon, j’ai compris pourquoi ce sont les préférées des Britanniques pourvus d’un palais.

Si jamais un modèle photo se propose concernant mon annonce, et que je l’accepte, et que ça se passe forcément bien, j’ajouterai en bonus une dégustation de sushis, makis, sashimis, selon mon humeur et le temps disponible 🙂
Je rappelle que mes dates de disponibilités sont du 13 au 19 avril 2019.

L’art de la table

vendredi, novembre 30th, 2018


“L’art de la table” means, in french, both at the same time the way you cook and the way you appreciate the food, in a sense you may eventually find in japanese food art.
It’s not at all the matter, here, whatever categories this post may be in 🙂

“L’art de la table” signifie, en français, à la fois la façon dont on cuisine et la façon que l’on a d’apprécier la nourriture, au sens que l’on peut éventuellement retrouver dans la cuisine japonaise.
Ce n’est absolument pas le sujet ici, peu importe les catégories associées à ce billet 🙂

La mangeuse de mâles grillée au soleil.

jeudi, septembre 13th, 2018

Un plat excellent, bien qu’un peu fade.
J’ai quelques oothèques millésimées dans le coin. Hélas, jamais le spectacle si vivifiant de l’accouplement des mantes religieuses suivi de sa phagie ne m’a été donné de voir.
Voici donc ce qu’il advient avec les cars du gérontophile précipitant le chaos climatique.
A toutes mes copines… 😉

 

Just like oysters… YUM! ;)

vendredi, août 31st, 2018

Many people that wouldn’t never ever be ostracised for any reason are playing the oyster game nonetheless.
It’s quite A condition for human restlessness.

Don’t be shy, mates 🙂

Ask me the recipe 😉

On va s’en mettre un au fond…

samedi, août 11th, 2018


Jambonneau de porc dit “biologique”, et comme absolument TOUTES les autres productions de M. Peuziat, sont la marque réelle de l’excellence.
Si vous faites un tour en Cap-Sizun, c’est l’étape gastronomique à ne pas manquer.
Gorré 29780 Plouhinec.

Oui, hein, faire du cochon à Gorré, c’est rigolo 😉

Interdiction d’export aux USA et UK

mardi, décembre 6th, 2016

 

Rebellion

jeudi, mai 19th, 2016

Permettez-moi d’être ce que vous appelleriez “prétentieux”. Il est vrai que j’ai reçu un enseignement universitaire adapté pour développer une formation intellectuelle et une bonne culture générale en matière d’histoire de l’art, dans toutes les périodes, de la préhistoire au XXIe siècle.
La fin humaniste de cet enseignement m’a permis de me familiariser avec les objectifs et les méthodes de l’archéologie et de l’histoire de l’art afin de construire progressivement mon parcours personnel orienté vers mes propres centres d’intérêts (certains ne sont pas si propres 🙂 ).

Ayant suivi des cours adaptés pour m’initier aux démarches intellectuelles à l’œuvre dans ces deux disciplines que sont l’archéologie et l’histoire de l’art, j’ai pu découvrir progressivement les objets et les méthodes utilisés pour parvenir à une complète maîtrise (oui, j’ai obtenu ce diplôme) de ces matières.
Par un travail régulier, j’ai pu ainsi acquérir un solide niveau de connaissances, à la fois générales, diversifiées et précises, dans ces disciplines.

Evidemment le succès réside aussi dans la motivation et les qualités personnelles. Les études en archéologie et en histoire de l’art nécessitent une curiosité intellectuelle et un certain niveau de compétence. J’ai donc dû aller chercher l’objet d’étude, du chantier de fouille au musée, aller au devant du monument, entrer en contact avec la personne en charge d’une collection, le restaurateur ou l’artiste, comme je l’ai fait lors de mon travail de mémoire de maîtrise concernant l'”Historiographie du chaudron de Gundestrup“.

Un bon niveau de français, avec une attention particulière portée à la précision du vocabulaire, me fut nécessaire, tant pour l’analyse des œuvres que pour la rédaction de mon mémoire de maîtrise. En plus de la maîtrise d’au moins une langue étrangère (l’anglais et l’espagnol en ce qui me concerne), une certaine mobilité m’a été indispensable, par exemple avec des stages de fouilles ou des séjours à l’étranger. C’est ainsi que j’étudiai quelques mois à l’institut Van Giffen de l’UvA, l’Université d’Amsterdam, dans le cadre d’un programme Erasmus et que je me rendis à Copenhague pour la rédaction de mon mémoire, où je pus rencontrer Flemming Kaul, alors museuminspektør du Musée National de Copenhague, et auteur du fameux et concis ouvrage intitulé Gundestrupkedlen.

Ces enseignements structurent l’acquisition des savoirs, des méthodes et des techniques nécessaires, mais ils demandent absolument à être enrichis par un contact étroit avec les objets d’études, les lieux de leur invention, les structures pour leur conservation et leur analyse (fouilles archéologiques, musées …). Il est vrai que j’ai également participé à l’élaboration d’une muséographie, lors d’un stage, au musée archéologique de Dijon, particulièrement sur la vitrine de présentation du temple de Mithra découvert sur le site archéologique gallo-romain des Bolards à Nuits-Saint-Georges.

Hélas, ces quelques tentatives que j’expose ici, ainsi que bien d’autres, n’ont abouti, au final, (notez la litote) qu’à mon écœurement face à un système universitaire peu enclin à récompenser un étudiant curieux et enthousiaste mais sans grands moyens pour subvenir à sa passion. C’est donc aussi ici que vient à propos une critique vive du système capitaliste néo-libéral qui n’octroie de liberté (et si peu) qu’à ceux qui sont soit pourvus de quelques richesses, soit soumis à un ordre social pré-établi, à savoir le joug du travail.

[Quant au tripalium, vous aurez suffisamment de lecture avec ce lien qui donne à penser en s’appuyant, entre autres, sur Marcel Duchamp et sa vision du travail.]

Je tiens à remercier, probablement trop tard, les personnes qui m’ont, malgré mes travers, encouragé, dirigé et soutenu en m’ouvrant les yeux sur les différences notables entre cultures et incité à aimer l’humain, paradoxalement, à travers ses défauts. Non qu’ils m’aient directement enseigné là-dessus, mais leurs existences et leurs actes, le partage de leurs connaissances et l’envie de partager, me l’ont fait comprendre.
Jan Albert Bakker pour son aide très appréciable et son humanité lors de mon passage à l’Institut Van Giffen à l’UvA d’Amsterdam, ainsi que les membres du labo d’archéo-zoologie (dont Madame Van Wijngaarden Bakker).

Simone Deyts pour sa compréhension et la direction de mon mémoire de maîtrise.

Gilles Sauron pour son érudition et sa truculence, l’exemple qu’il a donné à tous ses étudiants lorsqu’il était professeur d’archéologie romaine à l’Université de Bourgogne. (Voyez également une de ses conférences pour vous rendre compte vous-même de la pertinence de ses allocutions 😉 “La révolution ornementale au temps d’Auguste” ).

Tant il est vrai qu’un artiste ne peut être que complet et que sa nourriture n’est pas faite uniquement de pensées, il faut évidemment se rendre à l’évidence: un artiste ne peut que cuisiner.