Archive for the ‘Lutherie’ Category

Longhorn guitarlin

jeudi, mars 14th, 2024

Bidoches d’un esthète

dimanche, février 11th, 2024

 

 

Ready to hoot, hottie my chaudasse

lundi, juin 26th, 2023

 

Tuning the tuners

samedi, juin 17th, 2023

You’ve got those pretty damn vintage sized Grover tuning machines… but some of the holes are quite a bit wider. No prob, mate, use some natural cotton paper you have left from some prints 😉 Fits pretty well the damn thingy ^^ and much tightly 😉 hottie!
Holes for screws are to be 1 mm as the screw thread is 2 mm wide in diameter. All done!
Vintage means traces of old things, nothing but normal life! Enjoy the extra holes from the past 😉

Lubrificator

vendredi, juin 16th, 2023

Après un nettoyage méticuleux de la touche (à la laine d’acier 0000 ou 00000, jamais moins) et des frettes à l’aide de cure-dents en bois et de coton-tiges à embout cônique (inoffensif pour le bois de touche, donc), on applique une couche très légère (en fonction du besoin évidemment) d’huile végétale (de préférence de pépins de citron ou d’olive) avec un chiffon doux en coton, afin de nourrir le bois. Faire pénétrer par un constant mouvement, éliminer un éventuel surplus au chiffon sec. Répeter l’opération si nécessaire, en fonction du taux d’absorption du bois.
On note que les inserts en fausse nacre, ou incrustations, ont assez mal vieillis, tant d’aspect que de géométrie. Il y a quelque usure au bout d’un demi-siècle 🙂

Grosse Schaller

jeudi, juin 15th, 2023

The SHINING

mercredi, juin 7th, 2023

Le travail de luthier, un véritable travail d’orfèvre… pour chaudasse avertie 😉

Ne pas même évoquer qu’il faut retailler le pickguard, ajuster le serrage des mécaniques (tuners) même si les diamètres sont censés correspondre au vintage de 8 mm… percer, reboucher, ajuster, le tout de façon prudente et soignée. Miam! 🙂

Chaudasse

vendredi, juin 2nd, 2023

Quand tu ramènes une chaudasse à la maison, la toute première chose à faire, c’est de la démonter comme il convient!
Tu check les guts et les connexions, tu lubrifies ce qui le nécessite, tu plug et recheck, tout cela n’est que vivant.

 

Matos à copines

vendredi, mars 18th, 2022

Stérilets et écarteur! Petites gâtées! ^^
Qui c’est qui va frétiller du sillet?
Tendue comme une corde de ré?
Mmmm?

 

Kluson prison

lundi, mars 15th, 2021

You don’t need that much CASH to get out of a certain prison you’re in for more than 50 years…
Make the step.

… and enjoy!

Now it sounds

jeudi, juillet 9th, 2020

What to do when you do a rehab? I guess you upgrade yourself as sometimes some of your gear.
#one_life_only
Just a few pictures of an Orange Rocker 32 update with all new TAD tubes (surprise when unmounting older J&J and Ruby tubes, there was an ECC83 instead of an ECC81 on the preamp… well, it worked ok like that, but NOW it’s set up properly) and Alnico Gold drives.
Too bad my sound test has been fucked up with input level way too high. Let’s say it sounds just like the pictures tell ^^

High-tech industrial product photography

dimanche, juin 21st, 2020

Louspeaker Alnico by Celestion (G10 Gold) for guitar amplification.


Oh, that’s what you were looking for… the front view! The picture EVEN the builder does not show ^^ (check Celestion website yourself!)

Mosrite inspiration

mardi, avril 16th, 2019

 

http://www.lornet-design.net/les-7-erreurs/

http://www.lornet-design.net/prendre-la-lumiere/

http://www.lornet-design.net/enfiler-un-manche/

http://www.lornet-design.net/category/musique/

 

Compilation of posts about the history of MIJ Mosrite guitars

 

Enfiler un manche

dimanche, avril 14th, 2019

S’il est une partie délicate concernant la lutherie des instruments à cordes, c’est bien l’association du manche avec le corps de l’instrument.
Dans le cas précis qui m’occupe à présent, il s’avère que la découpe de la caisse a été faite trop profondément pour que l’inclinaison du manche corresponde au plan des cordes et permette un réglage de leur hauteur (par rapport à la touche) seulement via celle du pontet.
Afin de corriger ce défaut, j’ai découvert que le manche avait été calé avec un bout de bois ridicule (épaisseur 2 mm) qui ne permettait pas une symbiose suffisante entre les deux éléments que sont le corps et le manche. De plus, le manque de résistance du vide ainsi créé entre le talon du manche et le corps n’a pas arrangé le vissage et le filetage intérieur en a pris un coup…
Je ne sais pas s’il s’agit du réglage du manche d’origine, mais le travail a été véritablement salopé 🙂

Le meilleur système connu pour régler un manche est celui des guitares acoustiques Taylor qui consiste à insérer de très fines lamelles de bois entre la caisse et le manche afin que celui-ci soit parfaitement aligné. Ce réglage est permis grâce au fait que les manches Taylor sont démontables SANS devoir démonter la caisse.
Chez Taylor, ça se joue au nanomètre mesuré au laser, ce sont des guitares créées et fabriquées industriellement et numériquement.
Et ça marche carrément bien, quand même 😉
Le système de cale utilisé chez Taylor permet donc un réglage ultra précis de l’angle du manche, afin de le positionner sur le point d’équilibre qui donnera le son parfait de l’ensemble à cordes.
Voyez la chose expliquée par Bob Taylor : https://www.youtube.com/watch?v=-2XnmKePcUE
C’est ce qui est appelé le NT neck: https://www.youtube.com/watch?v=sguFTS-Fruc
Pour les fans, toute la fabrication est expliquée en vidéo… n’oubliez pas d’aller voir celles de Larrivée et autres Martin too 😉

C’est donc en m’inspirant du système de Taylor que je vais caler ce manche de façon propre et efficace quant à la transmission du son entre le manche et le corps et tâcher de remédier à ce défaut grossier indigne d’une Mosrite (quand bien même c’est une Avenger MiJ) 🙂
Ayant conservé les chutes de contreplaqué de mon modèle en bois du drakar d’Oseberg, je vais pouvoir les utiliser.
Trouver du contreplaqué de 1,5 mm doit être possible, mais baste, pourquoi ne pas recycler?

Il va s’agir de coller deux parties entre elles, de les percer aux endroits destinés à recevoir les vis, puis de poncer la pièce selon un angle allant de 2 mm environ à 0 d’un bout à l’autre de la pièce.
La continuité de cette planitude inclinée (shim = tapered wedge) de la cale en coin assurera la solidité du montage tout autant que son efficacité mécanique et acoustique.

Une fois le collage effectué avec une colle à bois vinylique sous presse (deux planches et un gros serre-joint, un vieux Canard pour la macule), on ponce selon l’angle désiré, commandé par l’angle fourni par les deux plaques de dimensions différentes.
Le marquage des trous à percer est aisément fait à l’aide d’une cartouche de stylo à bille récupérée dans un stylo palstique cassé et qui passe facilement dans les trous du corps.
On perce à l’aide d’un pointeau pour avant-trous, doucement pour tâcher de ne pas éclater le contreplaqué, on finit à l’aide d’une pointe abrasive conique (meule à rectifier…) sur un Dremmel, afin d’arriver au 4,5 mm de diamètre des vis bois.
Un essai est indispensable, et un ponçage de réglage fin vient terminer le travail 🙂
L’avantage du contreplaqué, c’est évidemment la visualisation facile des épaisseurs lors du ponçage grâce aux couches. l’inconvénient, c’est le risque d’éclatement comme on le voit du côté fin.

Si les vis ont un jeu ou tournent à vide dans le manche, on découpe de fines cales de bois que l’on placera dans les trous afin que les vis retrouvent leur effet de serrage et pour s’assurer de la solidarité effective des éléments.

Pour ceux qui aiment le travail bien fait et l’ingéniosité requise pour se dépêtrer de situations inextricables en matière de lutherie…
https://www.youtube.com/channel/UCdr6rJVSSx54ByuY5U2ohTQ
Pour vendre le matériel de lutherie que Stewart-MacDonald crée et fabrique, la meilleure solution, c’est de former gratuitement à leur utilisation. Bravo et merci pour toutes ces vidéos 🙂

Prendre la lumière

jeudi, mars 28th, 2019

Ah, voilà que l’on recauserait de photographie, avec un tel titre?
Point! nenni! 🙂
On va causer chromes. Et le chrome pour briller, c’est un peu comme pour ces piteux êtres humains, il lui faut de la lumière et même du soleil, dis donc 🙂
Et pour avoir du soleil, il faut éliminer tout ce qui peut faire de l’ombre… A bons entendeurs… Et ils sont nombreux les nezdbeux (voir post précédent, tiens).
🙂
Donc, pour redonner une jeunesse relative aux pièces d’accastillage d’une guitare électrique vintage, il faut la démonter entièrement et tout nettoyer.
Outre l’utilité d’un démontage pour s’assurer de la vintagité de l’objet et d’éventuelles modifications ainsi que de la bonne santé de tous les éléments, cela permet de trouver de tout aussi éventuels numéros de série ou autre marquages gage de… gage de rien du tout, en fait 🙂
Même la signature d’un artiste est falsifiable, c’est tout dire 😉

Le manche:
– une fois démonté, le manche doit être examiné de près. Il est possible qu’il faille recoller de petits éléments comme les marquages de cases, incrustées façon marqueterie sur la touche du manche. Une bonne colle forte, de la dextérité (je ne le répéterai plus), éventuellement une presse pour les marquages bombés de grande taille. Prendre soin de faire un essai à blanc et de calculer la quantité de colle nécessaire pour qu’elle ne bave pas hors du logement.
– les parties vernies du manche, le dos, la tête, le talon peuvent être dégraissées, avec grand soin, à l’aide d’une éponge et de produit vaisselle que l’on éliminera avec un chiffon humide puis un chiffon sec.
Si la touche n’est pas vernie:
– utiliser de la laine de fer 000 (triple zéro) ou 0000 (quadruple zéro) pour nettoyer les frets ainsi que la touche elle-même, en y allant très doucement.
Ces laines de fer ne rayent pas (sauf au microscope à balayage électronique, of course), ce sont les plus fines qui existent dans l’univers. Mais il ne faut pas en abuser et suivre la veine du bois lors du nettoyage.
S’il y a beaucoup de saletés accumulées sur la touche, on peut enlever d’abord le surplus avec un morceau de bois tendre de type balsa, qui fera office de raclette.
Le tout en douceur. Mettre au rebut ces restes de sucres de bière, crotte de nez et autres peaux mortes et poussières diverses délicatement englués dans l’acide urique faisant liant…
Nourrir la touche avec quelques gouttes d’huile de pépins de citron ou plus simplement avec une excellente huile d’olive première pression à froid (certains aiment lécher leur manche, voire jouer leurs cordes avec les dents, tel le fameux Jimmy Hendrix) dont on imbibera un chiffon en coton et que l’on appliquera dans le sens de la veine du bois.

Les mécaniques:
– les mécaniques semi fermées sont démontables. Un dégraissage éventuel est nécessaire, on utilisera du liquide vaisselle et/ou du liquide nettoyant frein (anciennement trichloréthylène) qui dissout les graisses. On prend soin de bien sécher toutes les parties.
Les saletés (vieille graisse collée, par exemple) seront éliminées avec des cure-dents dans les engrenages et autres parties inaccessibles. Le coton-tige est aussi un outil fort pratique.
– les parties chromées peuvent être nettoyées avec du bicarbonate de soude (ne raye pas) que l’on utilise avec une brosse à dent préalablement plongée dans du vinaigre blanc (petit effet effervescent rigolo). On fignole avec de la laine de fer 000 ou 0000. On termine avec un soin pour chrome de type Belgom, que l’on ne rince pas (c’est la partie délicate) mais qu’on élimine avec un chiffon doux, qui nourrit et protège les chromes en même temps qu’il les nettoie.
Cure-dents et coton-tige pour rendre parfaitement propres tous les recoins.
– en cas de rouille sur des éléments en acier, plonger les éléments dans de l’huile mécanique, brosser.
– si les engrenages laitons présentent une usure trop grande et que les mécaniques présentent un jeu néfaste pour l’accordage, il faut se résoudre à changer les mécaniques complètes. Les meilleures sont les Grover et les Schaller, qui ont une gamme vintage autant que moderne.
Ou travailler son oreille et savoir accorder toujours en tension 🙂

Le tremolo/vibrato et le pontet:
– en général chromées, ces pièces recevront le même traitement que les parties chromées des mécaniques. Il faut noter que les vibratos moulés en aluminium puis chromés, s’ils ont cloqué, retrouveront leur éclat mais pas le lissé parfait d’un chromage original. De même, l’attaque acide de la sueur (acide urique) peut décolorer certains métaux… [on est forts, hein?]
C’est le petit côté vieillerie/vintage qui fera tout le charme de la belle, qui brillera cependant de mille feux sous les projos [coucou les copines] 😉

Les consommables:
– bien que certaines marques vendent de la visserie dite vintage, avec fausse rouille etc, je conseillerais de renouveler toute la visserie de la plaque en neuf, nickelé ou zingué ou inox (du moment que ça brille ^^), ainsi que celle des micros et du pontet/vibrato. La visserie Fender est grosse (3 mm de diamètre), celle de Gibson plus petite (2,5 ou 2,8 mm de diamètre). Evidemment, pour trouver de la visserie identique à celle vintage (2 mm de diamètre par 12 de long, tête fraisée/bombée Phillips, tu peux courir…).
La visserie Gibson ira donc parfaitement, malgré ses 8 à 10 mm seulement de longueur, on visse dans du bois.
– certains vibratos de type Bigsby sont montés sur roulements. Si ceux-ci présentent un jeu et une usure trop importante, on les changera par des neufs type SKF assurant une qualité largement suffisante et un prix raisonnable (toujours éviter les plus bas prix des marques génériques).

Les plastiques:
– la plaque (pickguard), les boutons de potentiomètres et autres parties plastiques sont lavables et dégraissables avec du produit vaisselle et une éponge. Rincer, sécher 🙂