Archive for the ‘Querelle artistique’ Category

Refusé, deuxième.

samedi, mai 18th, 2019

J’ai répondu qu’il ne fallait pas oublier le salon des refusés.
Qui se souvient des artistes et des œuvres de ceux qui ont précédés les impressionistes? Pas grand monde. Et on ne parle même pas de la valeur marchande des œuvres produites, puisque c’est la seule valable à notre époque néo-libérale capitaliste.
Qui se souvient de ceux qui étaient en bonne place au salon des acceptés? Oui, ceux-là même qui ne sont plus rien, tandis que les refusés ont aujourd’hui toutes les faveurs et toute l’attention.

Alors oui, ce fameux salon des refusés, c’est une sacrée idée.

En tout cas, je viens d’économiser mille balles en me faisant refuser du off libre d’Arles. J’avais vu ça, qu’une association, le collectif du hérisson (avec un excellent logo, bravo au graphiste) proposait pour 1040 euros (adhésion + 950 € de frais) l’exposition de photographes dans quelques galeries à Arles pendant le festival de la photo. J’étais prêt à payer bien que cela m’aurait ruiné.
Je reste donc très riche.

Je suis également assez en colère car je m’aperçois que le monde est vraiment un triste ramassis.
Mais baste! je prends cela comme une bienveillance qui m’épargne de côtoyer ceux qui n’en valent pas la peine. Bon, j’aurais bien aimé visiter Arles quand même. Zut quoi.
Aller, je me remets à mes prints et à mes contre-collés.
Le monde est vaste et l’art le multiplie à l’infini. Et il me reste, je crois, quatre amis.

Kiss my ass @ OK Corral

dimanche, mars 17th, 2019

This is what you can call a cold revenge.
Some like 20 years ago I’ve been part of a pseudo artist work that ended in a bad manner (not for him of course), thanks to the pseudo artist himself, a bit like the story with Roberta de Clitoris.
Let’s make clear the very end: a 100 box instead of the 10% of the 6K previously promised (which is 600 box) for quite some amount of work with quite some hardware and at any time of day and night.
What reminded me about this story is the picture of some graph play on words tagged in a Cartier shop in Paris last saturday, during the 18th week of ‘yellow jackets’ protest (with some great destruction of riches’ symbols): it says “Pas de Cartier pour les bourgeois” which actually means “no mercy for the bourgeois” in with ‘mercy’ is ‘quartier’ in french which is pronuonced just like the famous luxury trademark ‘Cartier’.
The déchu artist I won’t name him (but you’ll easily find who he is…) was- as an ‘artist’ I mean-so, was at the time, early 2000’s, making me work on my computer to scan and develop photos and make some graphic artwork for him, of course as ‘tests’ (meaning non payed or ‘for the fun’ of it, for the most part of it …).

I’ve been through some pages about the guy’s new work as a gallery manager, after he left his pseudo artwork. I quote him:
“Deux ans plus tard, il raccroche ses ambitions artistiques. “J’ai eu un moment de lucidité, dit-il. Parfois, il est bon de persévérer, et parfois, non.” “( in  )
“À l’origine il y a un changement brusque, existentiel : arrêter d’être artiste, faire les choses autrement, changer de vie. C’est un choix égoïste, pas politique. Je l’ai fait pour moi, pas contre le système. Et ça n’a rien à voir non plus avec le marché dont je ne connais alors rien, et dont je ne me soucie pas. Cela a plus simplement à voir avec une crise de lucidité un peu plus aiguë et longue que d’habitude : je ne suis pas un grand artiste, je ne vais pas le devenir et je vais crever de désespoir et d’amertume si je m’entête une minute de plus dans cette voie.” ( in  )

As an art historian with quite some background, as an artist myself, and as an ex acquaintance, I can say: AT LAST!
But that’s not really my point here. He owes me 500 plus the 100 of interests. I don’t care much about such a money, but now, he will know that the past is NEVER forgotten, however people can live through some high difficulties. Furthermore, I know HE likes much money though… “I mean, we’re across the street from the Carlyle!” ( in  )
What I care about is not being taken for an idiot.
Having passed by a quarter analysis doesn’t make you someone. Knowing you’re bad and making profit out of it using people’s weaknesses is really common.
That’s not a character trait. It’s just going deeper into the ‘sickness’ of humanity.

I wish him good luck in ‘la petitesse’ of his life. It’ll all end like ‘petits fours dans les raouts’: shit.
Plus, you can also give back the money and stop manipulating people with a stupid smile, thanks!

Farewell!

Les entretiens presque imaginaires…

dimanche, août 5th, 2018

CE: Bonjour F.H.P. Lornet, vous avez mis au vu et au su du monde entier vos genitalia en scène sur une photo, quel était le but de la manœuvre?
F.H.P.: C’est un acte artistique et d’abord une réponse à Déborah de Robertis qui m’a insulté en se voulant castratrice, elle a agit avec moi comme elle le fait avec le reste du monde. J’ai voulu mettre fin à cette période douloureuse pour elle autant que pour moi.
J’ai donc utilisé le même principe qui lui tient tant à cœur en le hackant: utiliser, non pas l’œuvre d’un autre à son profit, ce qu’elle fait, mais ses créations intellectuelles.
CE: Une querelle d’artistes?
F.H.P.: Oui, je l’ai exprimé ainsi, mais c’est bien plus une querelle philosophique à propos des relations humaines via un support artistique. Qu’y a-t-il d’autre dans la vie?
CE: Comment l’a-t-elle pris?
F.H.P.: Je n’en sais rien, mais je lui laisse le temps de répondre et la possibilité de ne jamais le faire. J’espère qu’elle apprécie autant mon geste que mon œuvre… et ce qu’elle représente, bien sûr 😉
CE: Sur les réseaux sociaux, elle a de nombreux suiveurs, vous n’en avez aucun. Pourquoi?
F.H.P.: je n’aime pas les suiveurs, j’exècre facebook, je n’utilise que LI et TW. Qu’ils vivent leur vie, tous, comme je la vis dorénavant avec amour et bonheur.
CE: Vous parlez d’amour et pourtant semblez distant.
F.H.P.: Et vous? 🙂
CE: Pour revenir aux suiveurs, vous suivez pourtant quelques personnes?
F.H.P.: C’est vrai, c’est donc que je ne suis pas si distant que ça et que je m’autorise à ne pas m’aimer autant que le contraire.
CE: Un mot à faire passer?
F.H.P.: Oui, je pense que son œuvre la plus réussie est la photo mimant l’Olympia de Manet, car d’abord c’est une photo et ensuite parce qu’elle est réussie.
Il manque cependant la servante noire et le chat. Si j’étais chafouin (vous verrez ça quand ma correspondance privée avec elle sera publiée, donc lorsque nous serons morts et que les ayants-droits l’auront autorisé), je dirais que cela fait écho à ce que je lui reprochais alors: ne pas payer ceux qui travaillent c’est de l’esclavagisme. Period.
Mais du coup, je lui proposerais bien une collaboration en tant que photographe, puisqu’elle aime ainsi exposer son corps.
Collaboration artistique et contractuellement écrite, évidemment 😉
On pourrait s’amuser! … Mais vaste est la matrice, disons-le ainsi, et nul ne peut enfreindre la liberté des uns, et le manque cruel qu’en ont tous les autres…

 

Mon vit, mon droit d’auteur

vendredi, juillet 27th, 2018
Autoportrait au sortir de la douche / Self-portrait after the shower. F.H.P. Lornet 2018.

Autoportrait au sortir de la douche / Self-portrait after the shower. F.H.P. Lornet 2018.

AS: attention, violence verbale.

Ma cocotte,

[que j’aime ce doux et affectieux sobriquet dont les papas gâteux et sans imagination affublent leur progéniture femelle]

Ma cocotte, donc.

J’ai pour principe de garder ce qui est de l’ordre de la sphère professionnelle confidentiel.
Cependant, le “Merci de ne plus me répondre.” final de ta dernière missive me pousse irrésistiblement dans le besoin vital et non moins artistique du célèbre droit de réponse.
Alors que j’essayais de profiter sournoisement de ta petite notoriété en écrivant un article sur mon travail technique à ton profit, et alors qu’il avait toujours été convenu qu’il devait bénéficier d’une obole de 100 balles, tu as osé réécrire l’histoire en te défaussant et en prétendant le contraire.
[aparté: tu peux garder ton obole, passée de 100 à 50, je m’en bats les couilles, comme tu peux le voir, moi, j’en ai]
Je ne te rappellerais pas que c’est là une méthode que certaines victimes des atrocités de l’humanité qualifient de révisionnisme.
Du point de vue du droit, ce serait une arnaque, mais on s’en fout, ya pas de contrat légal en bonne et due forme.
Par contre, du point de vue humain, cela s’appelle être irrespectueuse.
Tu as même eu le culot de me proposer de travailler à nouveau pour toi (ta grandeur) sans rémunération, tout en me reprochant d’avoir fait un lien entre l’esclavagisme et le fait d’utiliser gratuitement le travail des autres.
Elle est bonne celle-là, non?
Car c’est ainsi que tu oses prétendre faire ton métier, n’est-ce pas?

Je parlais plus haut d’irrespect, mais ce qui est bien plus cocasse, si l’on ose dire, c’est que c’est également une forme de domination, appliquée à un travail censé dénoncer la domination.
Le pire, c’est que, dans cet acte fou, dont tu as tellement de mal à prendre conscience, tu t’enfonces littéralement.

Je le prends avec sagesse et te retourne, je l’espère, vers un chemin plus respectueux.

Je ne suis évidemment pas au courant de tout, j’ai déjà bien assez à faire avec ma petite personne, mais j’espère que tu laisseras le mobilier qui ne t’appartient pas en bon état. J’ai ouï dire que l’hystérie n’avait pas été vaincue par Sigmund.

A propos de ton travail, dont j’ai mine de rien fait la publicité gratuitement, j’aimerais ajouter quelques précisions à la va-vite.
– “Ma chatte, mon copyright”. Es-tu seulement au fait que le droit d’auteur, en plus d’impliquer une notion (dite évidente) d’argent, est aussi, et c’est plus important, une logique de respect envers l’artiste (et l’Autre en général, qui s’applique d’ailleurs pour toutes les tâches, mais différemment)?
– “Ma go pro, mon clito” (rime donnée gratos). Penses-tu sérieusement que filmer son organe génital, du moins ses parties externes, dans-le-but-de-dénoncer-la-pseudo-domination-de-l’homme-aux-dépens-de-la-femme-dans-l’art, te permettra , via l’utilisation des médias de masse (les réseaux sociaux en sont l’expression ultime), d’atteindre quoi que ce soit de notoriété et de sagesse?

Tout cela n’est hélas qu’une preuve criante que tu n’as rien compris à ce qu’est l’ART.

Faire une école dite d’art, vivre des subsides d’un paradis fiscal, faire un travail passable, tout en exploitant ses semblables. C’est là un projet politique et artistique que j’abhorre.

Pour conclure, je pense que tu es victime de l’air de notre temps. Si l’intoxication à la pollution atmosphérique et nucléaire y est pour quelque chose? je n’en sais rien.
Tu t’engouffres malgré toi, et c’est pour cela que j’apprécie également ton courage et l’ardeur que tu mets dans tes productions artistiques, dans le jeu truqué de notre monde.
Continue. Mais cesse à tout jamais d’exploiter ton prochain.
L’amour de soi et des autres, le respect de la vie, si courte, c’est cela qui compte.

Ajout:
Il y a 15 ans, un pseudo artiste m’avait déjà fait le coup de la promesse. Après que la tête lui a tourné à Paris, il s’est rangé sous l’aile d’un riche propriétaire de galerie… pour gérer la boutique splittée entre N.Y.C. et Bruxelles.
On a les paradis fiscaux qu’on peut…