Archive for the ‘meurtriel’ Category

Témoignage ciivise

mardi, septembre 19th, 2023

J’ai témoigné auprès de la ciivise (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants) en répondant aux questionnaires (auxquels on pourrait apporter des améliorations, comme ne pas restreindre à une seule réponse les périodes, proposées, pendant lesquelles ont eut lieu les violences, par exemple) et en appelant au téléphone.
Je l’ai fait parce qu’il semblerait que cette commission soit sur le point de disparaître fin 2023, après seulement deux ans de service, et que le nombre de témoignages est peut-être un argument afin qu’elle perdure.
Je l’ai fait pour moi parce que je tiens à ce que soit rendue publique mon histoire de chambre placard et que les pervers narcissiques et leurs complices soient montrés du doigt, ostracisés et mis au ban puisqu’ils n’avoueront jamais leur psychopathie, trop heureux de jouir du mal qu’ils font aux autres (“qu’ils viennent me chercher” a dit un pervers narcissique, à tendance histrionique, bien trop connu).
Je l’ai fait et le rends public pour les enfants qui vivent sous le joug de tels pervers et qui ne vivront peut-être jamais la vie que les personnes normo-névrosés (cf. Stoll/Hurni) pensent être “normale”.
Je le fais enfin car le déni est constitutif de la psychè humaine et que je n’aurais ni réparation ni indemnisation pour ce que j’ai vécu pendant la matinée de ma vie, comme Jung appelle la première moitié de la vie. Or, chacun le sait, les chances sont maigres de commencer une carrière après 50 ans, de se constituer un patrimoine afin de terminer sa vie le mieux possible, sachant que les conséquences de la maltraitance sexuelle infantile, le pire des traumatismes psychiques (Bilheran), handicapent lourdement ceux qui en sont les victimes (Salmona) tant physiquement que psychiquement; le pire étant que pour les normo-névrosés, ces handicaps ne sont pas visibles (ce qui explique en partie qu’ils n’y croient pas, tout comme la peur et le déni dont ils sont les proies consentantes).

Mais je le fais avant tout pour moi, car tout paranoïde que je suis condamné à être, je sens bien qu’il ne restera peut-être que le pire de cette commission voulue, hélas, par le fou pervers (Racamier) président: peut-être fera-t-on quelques moulinets à propos de ceci ou de cela, mais je crains que la page 69 (ça ne s’invente pas) du rapport préliminaire de la ciivise , concernant “L’éducation à la vie affective et sexuelle” ne soit prétexte à l’établissement délirant de la perversion généralisée des petits d’hommes, voulue par l’OMS (organisation mondiale de la santé), et qui mènera facilement l’humanité au totalitarisme mondial.

Les normo-névrosés objecteront que ce ne sont là que conjectures (ils jugent avec ce qu’ils savent), tout contents d’être gentiment assis dans la vie, maison, crédit, enfants, loisirs et zou! (les “tout-va-bien”).
Hélas, du point de vue de ceux qui ont vécu la “logique” d’un tel système au niveau individuel et nucléaire — au sens sociologique, et qui ont lu, qui se sont abreuvés de connaissances en plus de leur savoir expérimental et observationnel, l’humanité en prend, hélas, le triste et malsain chemin.

Il y a bien des degrés dans les traumatismes psychiques et leurs funestes conséquences, de la même façon qu’une coupure au doigt n’est pas une jambe cassée, encore moins un cancer, pas plus qu’une mort  par balle; tous pourtant étant des traumas physiques.
La perversion narcissique (Racamier) engendre les pires traumas sexuels infantiles, l’incestuel étant le pendant psychique de l’inceste et du viol et le meurtriel étant le pendant psychique de la mort physique.

Ceci est ma modeste contribution à l’humanité en espérant éviter la vanité de notre condition.
Le témoignage est la seule rédemption du survivant.

Juger la perversion narcissique?

dimanche, août 20th, 2023

Un moyen pour juger la perversion narcissique (Racamier, 1992, Payot) ou l’histrionisme (dans sa forme moins complète, DSM V) devant une cour (court en anglais) pénale est montré dans le procès qui opposa Johnny Depp et amber heard, ex-époux, pour diffamation.
Un documentaire en trois épisodes d’une heure résume bien l’affaire, même s’il aurait pu tenir en une heure sans les adventices des “citoyens du monde”, à savoir ceux qui (selon un cuistre présidentiel français) “ne sont rien” et remplissent le vide de l’existence via un réseau électrique.
https://www.imdb.com/title/tt27541298/  (Depp V Heard, TV Mini Series, 2023)

#NotWithHer, une lettre écrite par ceux qui ont vraiment subi les puissants et ineffaçables traumatismes, souvent infantiles et sexuels mais également manipulatoires tout au long de la vie sociale, des pervers tels que heard amber, à laquelle j’agrée entièrement.
Ici, en France, l’homologue de trump donald souffre d’une pathologie bien pire que celle du milliardaire débile, et promet à tous les fous dominants et auto-proclamés gérants de l’humanité, la jouissance des pires traitements que l’on peut infliger aux véritables êtres humains.

Hélas, quel que soit leur sexe, les pervers font partie de l’humanité et de la condition humaine. Cependant, leur multiplication autant que l’admiration dont ils jouissent prend une tournure néfaste et mortifère, étant donnés les moyens alloués à la destructions dont dispose à présent l’humanité, de la destruction de l’atmosphère, de l’eau, du milieu (la biosphère) en général, par la transformation chimique forcée des fossiles, au nucléaire.
Oui, nous, humains et vivant, allons tous mourir, car telle est la Vie, mais l’irrespect et l’hubris accélèrent la fin au lieu de glorifier le ‘divin’.

Perversion et suicide

mercredi, août 2nd, 2023

La politique est la gestion de la société et des individus qui la compose, les citoyens (habitants de la cité). Le mot politique provient du grec ‘polis’ (la cité) et concerne donc tous les humains; même si bien peu s’en soucient, la politique, elle, fait son affaire de tous, ne serait-ce que par l’imposition et les taxes, mais évidemment dans tous les domaines qui régissent la vie sociale.
Pour ma part, l’expérience douloureuse et meurtrielle d’une enfance massacrée par une parentèle psychopathique me fait ressentir ce qu’est la réalité de la psychopathie perverse narcissique (cf. Racamier). L’arrivée au pouvoir en France d’un tel personnage, accouplé incestuellement avec une femme de l’âge de sa mère à l’âge de 14 ans, est un retour du refoulé sans commune mesure avec les petits traumas dont souffrent tous les humains.
Ayant vécu l’incestuel maternelle et la perversion paternelle (la complice du pervers est également sa victime), la résurgence de ce mode opératoire dans la vie politique de tout un pays semble être la persévérance du Mal.
Subir depuis sa naissance la perversion psychique et matérielle, jusqu’à sa majorité est pour moi bien plus grave que quelques années en camps de concentration, qu’un viol ou une torture ponctuelle, sans toutefois ignorer la gravité de ces faits, qui sont eux pénalement répréhensibles.
La perversion morale (narcissique donc) est d’une toute autre nature car elle prend l’apparence de la normalité et brouille, surtout chez les enfants mais également dans tout l’entourage, la perception que l’on peut en avoir. Le déni est provoqué par la perversion qui injecte le poison ainsi qu’un faux antidote chez les personnes qui la côtoient.
Tant que les pervers moraux trouvent des victimes complaisantes (n’oublions jamais que les victimes adultes ont, soit, une faille narcissique, mais qu’elles sont complices du pervers même malgré elles), leur vide intérieur n’apparaît pas, ils ne tombent pas en dépression et ne se suicident pas.
Le suicide étant la solution à un débordement de souffrances (psychiques et/ou physiques) impossibles à supporter, il peut être conscient comme on le voit dans l’euthanasie (la bonne mort, étymologiquement) ou inconscient et marqué par des comportements dits à risques mortels: toxicomanie, sports extrêmes, etc.
J’en ai fait l’expérience inconsciente en ingérant 7 à 9 comprimés d’un puissant benzodiazépine fortement dosé qu’un patient psychotique m’avait refilé, à l’âge de la majorité environ. Heureusement et malgré la surdose provoquant une insuffisance cardiaque possiblement mortelle, je me suis réveillé après deux jours de coma, passé inaperçus au sein de la maison familiale. C’est dire si l’attention donnée aux enfants était existante…

Les traumatismes sexuels, infantiles, répétés de façon constante pendant des dizaines d’années, sont les plus graves et marquent bien sûr l’existence réelle des syndromes post-traumatiques graves qui induisent des incapacités sociales et interpersonnelles connues des seuls spécialistes, hélas (et de ceux qui en souffrent, qui les vivent).
Ma comparaison personnelle va au délire de la famille fritzl en Autriche, dont les membres survivants se trouvent (et se trouveront toujours, hélas) en institution, tellement le traumatisme est grand dans l’inceste réel et procréatif et la manipulation perverse du père, nazi confirmé si l’on peut dire, et la complicité inconsciente de la mère.

Donc, oui, les pervers doivent être ostracisés afin de tâcher d’équilibrer la société qui souffre tant de leurs actions malfaisantes. S’ils en viennent à la dépression, comme le suggère Racamier à propos des fous pervers (macron en est un cas d’école), puis au suicide, c’est parce qu’ils se refusent à toute remise en question et à tout travail thérapeutique.

Promotion du suicide pour les pervers: OUI

mardi, août 1st, 2023

Bon, heureusement qu’il y a les livres et chez soi (comme ici 😉 tant que la “justice” des gouverneux ne m’aura pas emmerdé, mais bon, c’est public, je les attends).
Pour rappel, côté sombre des livres, il y a matzneff, pédocriminel comme brigitte trogneux, toujours en liberté, duhamel aussi qui s’est fait sucé le pénis par son beau-fils de 14 ans, toujours en liberté grâce à la prescription… et combien d’autres salaudes et salopards qui mériteraient de rester enfermés jusqu’à la fin de leurs “jours”, ces sombres merdes.
Je maintiens que le taré fou pervers (définition par Racamier ici) va devoir se suicider et que ça fera du bien à une énorme majorité de lucides. Quand bien même cela fait partie de ce qu’on ose appeler “humanité”.
Et donc, je me barre du truc de robots (le délire censureur robotique est arrivé instantanément) dès que j’ai accès à ce compte.
Comme disait quelqu’un en parlant du Net: “ils ont cassé notre jouet”. Tu m’étonneras, Sarah.

Encore l’incestuel et la différence

samedi, juillet 22nd, 2023

Je ne sais plus chez qui j’ai lu, d’Eiguer ou de Caillot, peut-être de Racamier ou d’autres encore , que l’incestué, et l’incestuelisé plus encore, ont un “sentiment d’être différents des autres”.
Il me semble que ce n’est pas là un “sentiment de”. C’est hélas une lésion psychique, certes quelque peu réparable, mais indélébile. C’est justement là que s’établit le tabou fondamental du bipède parlant, et de ce fait symbolisant sinon sublimant ce qu’il prend pour réalité, mouvements, actions (en gros le “quelque chose” plutôt que le “rien”).
Bilhéran parle de “témoins”, un stade que je place après ceux de victimes/survivants qui viennent simultanément comme le font l’antœdipe et l’œdipe dans la vie du petit d’homme.
Il y a une différence fondamentale entre celles et ceux qui ont une “ouverture” sur le trauma qu’ils peuvent intellectualiser pour l’approfondir, et en général font profession de thérapeutes, et ceux qui le vivent dans le temps, la durée, la chair, l’âme.
Ces vies ne sont pas comparables.

brigitte noguès et françoise trogneux…

jeudi, juillet 13th, 2023

Non, rien.