Archive for the ‘La faim (série)’ Category

Xmas guts

dimanche, septembre 15th, 2019

Un drôle de la section 8 a envoyé à quelques personnalités féminines et masculines encore vivantes (*grammaire d’avant), ainsi qu’aux héritiers et foutrasses encore vivants(re *grammaire d’avant) de celles mortes, une photo tirée d’un film goûtu accompagnée d’un mot gentil: “les dames d’abord”.
La sorcière belloubet avait été tirée (haha… pour une fois!) de son sommeil cadavérique pour être définitivement fendue en deux grâce à cet objet diabolique.

Il s’agit d’un étui pénien en métal de belle longueur agrémenté d’un coutelas fort aiguisé et pointu, destiné à intromettre les parties molles et creuses de l’anatomie des méritants.

Non content de son effet, ce drôle et son équipe se sont fendu d’un passage à l’acte sur-le-champ, allant jusqu’à déterrer les cadavres de certaines précédemment occiZes.

La purge allait bon train face aux exactions de ceux qui se considéraient comme dominants.

Noir miroir (épisode final saison 1)

lundi, septembre 2nd, 2019

Y a-t-il une sorte de conscience collective et citoyenne qui aurait permis une telle avancée, dépassant de loin toute télépathie, et occasionnant la neutralisation effective et continuelle de ceux qui, nonchalamment, prennent des bains de foule (ou de gens, comme dirait le gentil révolutionnaire plus jeune sénateur) comme on se vautre dans la fange?

On ne sait pas.

Était-il devenu inéluctable que ceux qui avaient durant des millénaires accaparé à toute force l’énergie vitale des masses soient dorénavant remis scrupuleusement à leur place d’individus mortels, eux qui se prenaient pour des dieux?
La possibilité devenait maintenant mondiale et si elle n’était pas dirigée et fabriquée par les masses elles-même, alors les forces naturelles s’en chargeraient tout aussi inéluctablement.

Il y aurait des sursauts avec l’enterrement des populations et le retour à des systèmes antiques et désuets comme des parlements. Des lieux où l’on ne parle pas. L’inversion des mots, leur univocité, le vide provoqué dans les esprits revenait à conférer aux animaux bipèdes une voracité bienveillante.

La domination de la Maladie, comme on l’appelait sans trop savoir ce qu’elle recouvrait, donnait naissance à une terreur totale et hélas inéluctable.
Bientôt, d’autres prépondérants en feraient également l’expérience…

Section T (épisode 9)

jeudi, août 29th, 2019

C’est avec la section T que la Table en était venue à se faire connaître et reconnaître. Il fallait mettre un peu d’eau dans la lie que buvaient les citoyens depuis quelques mois.
Mais cela n’arriverait que bien plus tard, tant l’habitude est aussi une consolation.

La section T regroupait ceux des bleuets qui n’avaient que la partie concernée par la violence qui fonctionnait encore dans leur cerveau. Curieusement, les méthodes d’apprentissage de la police avaient réussi à leur octroyer également un soupçon de tactique et de planification.
Hélas pour leur grand chef, cela allait vilainement se retourner contre lui.

A force de castagner des plus faibles, non armés et finalement bien peu violents, sauf avec quelques vitrines, ces bleuets s’étaient mis en tête de faire du galon auprès des jaunes en établissant un acte mémorable.
De la même façon que le commando trogneux avait agi, mais avec plus de moyens, ils s’étaient emparé du premier flic sans trop l’abîmer. Sans savoir que c’étaient eux, leurs collègues robotisés admiraient sous cape ce fait d’arme encore jamais vu dans une démocrature moderne.
Il faut dire que les “malfrats”, comme ils se faisaient appeler, disposaient du même matériel que leurs homologues sis du “bon côté” de la barrière (il y avait déjà pourtant beaucoup plus d’une barrière à cet instant).

Toute la hiérarchie avait déjà été contaminée et le seul endroit où, hors période estivale populaire, personne ne viendrait perturber leur plan était le fameux fort de brégante.
Tous les accès montraient une apparente normalité, sécurisés et répondant “vert”, comme si tout allait bon train, à chaque sollicitation, même élaborée.
De fait, personne hors des réseaux de la Table et de la section T ne pouvait se douter ce qui se tramait derrière les murs et les télécommunications hautement technologiques du fort. De l’extérieur tout était absolument normal.

Et pourtant, Drussac l’avait démontré, c’est bien en ce lieu que castaner s’était fait neutraliser.
Il était arrivé presque étouffé dans un volumineux colis, par hélicoptère, destiné initialement aux réparations d’une piscine dont la commanditaire n’avait plus l’usage. Pour une fois, il n’y avait eu aucune fuite malgré, et cependant grâce à, la tentaculaire organisation des citoyens.
Un coup de bol, ça arrive.

Une fois séquestré, son sort était scellé. La mise en scène était assez simple: prouver que les armes non léthales pouvaient bel et bien tuer, surtout quand il n’y a plus d’hôpitaux à disposition.
Quel dommage que la buzin se soit déjà faite zigouillée, se disaient ceux de la section T.
Mais voilà, chacun mérite la part de sa partie, et eux, c’était des bleus, ils n’avaient droit qu’à l’emballeur de boîte de nuit.

Avec une science très éloignée de l’art du shibari, le cuistre avait été saucissonné façon momie avec un épais scotch toilé de qualité militaire. cependant que quelques interstices étaient laissés découverts entre les bandelettes collantes, on y avait disposé entre les jambes quelques grenades au TNT (non létales) qui exploseraient chacune à quelques heures d’intervalle.

Immobile sur un tabouret, la tête maintenue dans un filet par un crochet au plafond afin afin d’éviter toute esquive, une couronne de LBD 40 (d’autres armes non létales) faisaient cercle et donnait un air jupitérien.

De la même façon, le déclenchement des coups serait progressif. Une petite subtilité: plusieurs LBD étaient dirigés vers les yeux, ainsi, après une première blessure, d’autres suivraient au même endroit. C’était une sorte d’expérimentation sur la résistance des corps aux coups “légaux et non létaux”.

Évidemment, les explosions finales des grenades situées entre les cuisses, sectionnant les artères fémorales, porteraient le coup fatal.

La scène ayant duré plusieurs jours, un monteur vidéo avait été dispatché pour faire en sorte que les coups soient vu au ralenti (on travaillerait également les couleurs afin d’accentuer l’aspect dramatique de l’action) alors que le reste de la décrépitude serait plus ou moins accélérée. Tout cela dans un but de lisibilité évidente, l’internaute ne consacrant que peu de temps à ces gâteries.

La vidéo serait bien sûr également disponible dans sa version brute… si l’on ose dire.

L’intelligence, en ce début de l’ère polluée, avait montré ses limites. La corrélation effective entre elle et le bien-être économique n’avait pas tenu compte du facteur V (la dynamique Vivant).
Du moins, ceux qui étaient les véritables sages n’avaient jamais été écouté, au profit de pseudo élites qui tiraient toutes les ficelles et manipulaient les masses avec une déconcertante facilité.

La sagrada semana (épisode 8)

jeudi, août 29th, 2019

Deux jours annoncés hors canicule. Des esprits bien frais pour disposer des moches, c’était là le but de cette sagrada semana: la neutralisation populaire des très très vilains de faces.
Cette année encore des ministres à la tête sortie de contes à sorcières, belloubet et pénicaud. Mais également un frustré de première, sans qu’il soit besoin de s’étendre sur le pourquoi, ouelbek.
A-t-on jamais vu de pareils rupins dans de si vilains contes? Leur fin est tragique, se déroule dans des chiottes, et non contée.
Et ça a fait très mal à macron, parce qu’il aime les vieilles dames. Couic.

 

Une solution transitionnelle (épisode 7)

mercredi, août 21st, 2019

La peur commençait, timide, à poindre dans les esprits des individus dits de classe supérieure.
On remplaçait bien ceux qui étaient tombés “au champs d’honneur” (selon la terminologie désuète utilisée par les profiteurs) par des copies encore plus viles, mais les candidats se faisaient de plus en plus rares.
Le temps des rabrouages* publics concernant les dégradations des permanences de ceux qui avaient usurpé la représentation populaire et qui se vantaient d’être députés tout en miaulant que la paye n’était pas à la hauteur semblait fini.
Chacun des actes considérés comme terroristes par le pouvoir en place semblait de moins en moins intéresser une population qui n’en pouvait plus de trimer tout le jour durant (pour les plus chanceux) afin que les maîtres puissent se gaver, se plaindre et au final, leur taper dessus sans vergogne.

Ainsi, on retrouva le ministre philippe empalé le long d’un chemin vicinal. Les yeux avaient été picorés par quelques corbeaux dont la pitance se faisait rare en raison de l’utilisation massive et inconsidérée de pesticides dans les cultures des campagnes, de la sécheresse et du génocide des chasseurs à l’encontre de leur espèce.

*(sic et tagl)

Jouissance (épisode 6)

mercredi, août 21st, 2019

Une décision éthérée fut prise sans que personne ne la décide. Il fallait aller plus vite et éliminer rapidement un grand nombre de nuisants notoires qui sévissaient dans la propagande des médias.
D’abord les vieux, les piliers sur lesquels s’appuyait les plus jeunes encore plus idiots que leurs mentors: BHL, Onfray, Attali. Zemour serait séché sur pieds mais à l’envers, si l’on ose dire, à la gauloise, mais sans être tué auparavant.
Le but avoué de cet exercice était qu’il se chie dessus et finisse par désirer pouvoir manger ses excréments dans une hypothétique tentative de survie. Inutile, bien sûr.
Le corps a été retrouvé trois ans plus tard, pendu par les pieds d’un câble en acier et laissé ainsi dans une cave oubliée et scellée d’un fort à l’abandon. Lui qui aimait tant le ressort de la guerre…
Lorsque les résultats dentaires prouvèrent qu’il s’agissait bien du cuistre, sans bruit, une clameur montât dans les esprits.

La fifille (épisode 5)

vendredi, août 16th, 2019

Finalement, ça n’a pas tardé. Sous la pression de bien des “amis” et par l’entregent de Mimi Marchand – certains l’appelaient “du Sentier”, la fille trogneux s’est décidé à faire contre mauvaise fortune bon cœur. Elle épouserait en fake noces le mari de sa défunte mère.
On installe quelques figurants et des dizaines de planches peintes pour faire illusion. Un périmètre ultra-sécurisé est établi.
Tout est beau à la tévé des papys dont macron, 40 ans, est la tête de gondole.

On se marre bien chez la section 8.

Au moment même de la bénédiction factice, la bonne mère juive buzin se faisait zigouiller par une équipe d’urgentistes en grève un peu rouillés du bistouri. L’opération de finitude totale avait duré quelques heures avec comme simple anesthésie une trépanation à vif pariétale (pour qu’elle la boucle), histoire de lui rappeler les pratiques ancestrales. Puis le cours de vivisection avait été un succès.
Un maître et une maîtresse de cérémonie énonçaient les noms de ceux qui étaient passés de vie à trépas par négligence et déni dans les hôpitaux publics depuis que la rentabilité au service des pharmaciens suisses était la seule “feuille de route”, comme il était de bon ton de dire chez ceux qui ne se soucient des autres que par vénalité.

L’atmosphère commençait à sentir mauvais.
Les journalistes épargnés par les meurtres ciblés se demandaient quelle était la raison de telles actions et surtout qui était derrière “tout ça”.
On parlait bien d’une section 8, mais ce n’était qu’un mot. On aurait dit que dieu lui-même était à l’œuvre, omniscient et omnipotent, enfin allié avec le diable.

Féminisme ou le sauna vaginal (épisode 4)

mardi, août 13th, 2019

Extrait de retranscription section 8.

– hey, une mise en scène schiappa ben alla, non?
– pas mal. Ils le méritent bien.

– on laisse tranquille les gosses, ils n’y sont pour rien. Mais finalement, deux cons comme ça, leur absence les aidera.
– mouais…

– mieux vaut les liquider que d’élaborer une stratégie grasse.
– ça, c’est sûr.

– bon, c’est fait.
– et l’autre guignol qui sait plus où pisser, alors? Ça commence à faire un moment qu’il échappe à son sort, non?

– j’ai bien une idée… le truc, tu vois, c’est qu’on en a encore pas mal à liquider avant…

Serial rigolade (épisode 3)

jeudi, août 8th, 2019

Drussac laissait faire; de toute façon, il ne décidait de rien. C’est comme ça qu’on fait carrière, en laissant faire “ceux qui savent mieux”.
Évidemment, on prend sa dose de pâtissage.
C’était marrant de voir le procureur faire ses mouvements de tête un peu pédale en même temps qu’on le voyait jubiler devant les caméras à chaque intervention médiatique. A chaque fois pour ne rien dire qui n’était déjà su.
Toute précaution d’usage. Toc! Toc! Toc! et puis fermez le rideau.

Au commissariat, ça gravelait sévère.
Après une année au pain sec, éreintés, les couillons en armures se sentaient d’humeur joyeuse que ce soit la vieille au Président qui soit tombée la première.
Certains n’y allaient pas de main morte, sans jeu de mots: “Tu vois bien qu’on peut encore saigner de l’entre-jambe même après la ménopause!” faisant référence à la photo qui circulait maintenant un peu partout.
Les bleubites n’osaient dire mot, le salaire n’étant pas gros et l’avenir carrément incertain, la plupart de leurs ex copains étant au chômage. “Ex” parce qu’ils étaient tous devenus tricards d’avoir oser porter un uniforme qui ne faisait que rappeler les morts des cités et les matraques dans le cul.
Finalement, être pédé était moins invalidant que de devenir flic, se disaient-ils.
“Au moins, c’est de la vraie bidoche”.

D’œil (épisode 2)

dimanche, août 4th, 2019

Macron se demande comment il va bien pouvoir faire sans ces grandes lèvres format raisin dans lesquelles il enfonçait son visage jusqu’aux joues…
Pas d’enfants. Y aurait bien la fille, c’est pas comme s’il ne connaissait pas le chemin.
Fini.

Il s’est échappé dans un salon en interdisant quiconque de venir le déranger. Pas le moment quand la folie revient au galop.

Mais il s’est engagé auprès des rupins que servaient sa femme. Il va falloir y aller de nouveau. Pas le choix.

Les cabinets se sont chargés d’organiser des funérailles nationales, bien sûr sur le dos des GC*. Les ministères ont pris sur eux de charger les ultras de tous poils, jusqu’au vatican, daesh même. Israël n’a pas encore fait savoir son avis.
Il va falloir faire le tri.

Pour le moment, la presse des chiens et des milliardaires ne moufte pas; on se contente des larmoiements habituels et d’une grandiloquence de posture. Aucun ordre venu d’en haut, faire profil bas.
Même la date des funérailles n’est pas communiquée. Inhabituel.

Sur les lieux du crime, aucune caméra n’a rien enregistré.

Drussac se charge de l’enquête, mais il sent bien que rien ne va se passer comme il le faudrait. Plus de fric, des recrues à l’ouest, du matos usé jusqu’à la corde, des bagnoles plus vieilles que les recrues, elles-mêmes plus très fraîches.
Prendre sur soi. C’est ce qu’il se dit. Ça peut être le début d’une carrière.

Sur place, effarement général.
Peu de vidéos (géo)locales, rien sur les réseaux sociaux à part quelques-uns qui se marrent, tout est resté sous les radars.
Des capos se demandent si le manque de moyens criant ne serait pas à l’origine d’un tel défaut d’informations. Ils blaguent sur les collègues qui se retrouvent avec un cancer des couilles à cause des imsi-catchers…

* gentils contribuables ou gueux couillons.

La première mort (épisode 1)

jeudi, août 1st, 2019

18 octobre 2019, France.

Un vendredi. Pas un samedi.
Alors que les gilets jaunes semblent éteints, que le pouvoir policier mis en place par les banquiers et autres actionnaires capitalistes semble avoir eu le dessus.

Trogneux sort de son trou, accompagnée par ses gardes du corps et une puissante armée de fonctionnaires mitrailleurs adventices, dans une berline blindée.

L’heure est dite.

15 personnes. 5 à l’action, 10 en renfort. Une poignée ou deux de clous tripodes. La voiture est immobilisée. Celle de devant est shootée d’un seul coup de gun antichar. Restent deux à l’arrière, ils seront finis de façon barbare, rapport à leur volonté de sauver ce qui ne peut l’être.

La voiture est seule, chauffeur, Trogneux, un garde.
12 secondes. 3 grenades offensives. On pense à ceux qui ont perdu leur main.

La voiture saute sur ses amortisseurs. Le petit personnel est choqué. La femelle s’est chié dessus.

On passe par le toit, à la disqueuse diamant et à l’écarteur hydraulique, faut bien ça pour une vioque.

Les deux guignols sont liquidés presto, au gros calibre.

On sort la marionnette en prenant soin de la faire glisser sur la tôle écorcheuse. A moitié vive, deux coups de surin à l’intérieur des cuisses, ça pisse.
On prend soin de laisser le tout dans une posture qui fera bon effet sur le polaroïd pris à dessein.

47 secondes. Tout le monde dégage.