Archive for the ‘Poésie’ Category

Ils disent

lundi, janvier 23rd, 2023

Les hommes veulent mourir en paix.
Pour cela, la vie durant, ils font la guerre.
Une bottle de Wasser
Pour uriner mon cœur
Une bottle de Wasser
Pour nourrir ces pleurs
Une bottle de Wasser
Pour couper le beurre

Vitesse d’œuvrage

vendredi, novembre 25th, 2022

La route le chemin
La vie sans frein

Peau, et si.

jeudi, novembre 24th, 2022

Prête-moi cette peau,
Fais don de celle du tambour
De celle qui résonne
Prête-moi cette eau
Fais don de celle de vie
De celle qui inspire
Prête-moi cet air
Fais don de cette musique
De celle qui enveloppe
Prête-moi ce chant
Fais don de ces cordes
De celles qui nous lient

Miroir
Pour la vie
Nous ne pouvons être unis

Bobo

lundi, novembre 21st, 2022

Je suis un dandy capé
un d’handicapé
un qui se cache
un clodo, un hobo
un vagabond parfois beau
quand la lumière se fait tâche

Pour rien

dimanche, novembre 13th, 2022

La guerre est une bêtise ultime
L’humanité est un échec puissant
L’art est une des rares solutions à la folie
Il est pourtant pris dans la tourmente de l’eau
Si seulement on pouvait attendre la mort comme des Guignols
Comme des comédiens qui touillent la vie et brassent le vent
Mais voilà, on meurt pour rien.

L’écriture, ça…

mercredi, novembre 9th, 2022

L’écriture, ça c’est cri de joie
ça c’est cri de douleur et de souffrances
L’écriture, ça c’est cri de surprise
ça c’est cri de suées et d’odeurs
L’écriture, ça c’est cri de colère et de confiance
ça c’est cri de vie et d’insouciance
Et ça c’est face jamais.

L’écriture

dimanche, octobre 30th, 2022

L’écriture est à la fois ‘ça crée’ et ‘ris hein’.

Flavescer flawlessly

jeudi, octobre 20th, 2022

On y croit? Et mon cul?
Mais rien n’empêche.
C’est là qu’on pêche.

A

mercredi, octobre 19th, 2022

J’ai été furieux et plein de rage ma vie durant.
J’ai découvert pourquoi et cela n’appartient qu’à moi.
Mon âme a-a-aaa-apaisée à présent me guide vers moi.

Les infants couronnés

lundi, octobre 17th, 2022

A la bonne heure les enfants de cœur!
A tous ceux qui jamais ne sont du chœur
ceux qui libres, aiment les fleurs
ceux qui traversent l’inceste
comme on passe à gué l’absence ruinée

A tous les heurs polytraumatisés
A ces nigauds qui se prennent de haut
Et qui en même temps s’éprennent du haut
Que de salauds, que de perdreaux

Le monde jamais n’est accessible
que pour ceux qui s’aiment et se divinent
Ni volonté, ni bibine
L’artifice est dans l’abîme

Veux-tu venir? et t’épanouir
Un tout petit peu, au moins, avant de mourir?
Si tu ne veux pas, fais comme il te plaira
Je pars au loin sur un char de foin
Il fumera, tu le verras de l’oin

Hihi, tu fais pipi
Et ce caca qui sent aussi
Mais oui, mais oui
C’est là qu’on voit
ce qui est entré et sort de toi

Je l’ai subite, telle une pauvre bite
J’en ai mangé, à satiété
Que fais-tu là, mon p’tit poupa?
N’être rien d’autre qu’un gland de toi
Que de moulinets, que de petits bras

Mou ah
Ah ah.

Lame

dimanche, octobre 9th, 2022

Peut-on lire l’âme sur un corps?
Qu’en est-il d’une image?
Est-ce notre regard ou ce sur quoi il pose?
Un mur bouche-t-il vraiment la vue?
L’espace est-il une dimension?
Et combien y en a-t-il?
“Tout le monde délire”
Oui, mais quoi d’autre?
Quoi d’autre l’instant fugace d’une vie d’âme?
Quoi d’autre, te dis-je!
Tant de temps résumé en un souffle, une poussière
Quelquefois une étincelle…
Si petite dans le temps, si lointaine dans l’espace
Si rien dans le tout.
Mais constituante!
L’âme à tore et à tra-vers…

Sans

lundi, septembre 26th, 2022

 

Les pédales

mardi, juillet 26th, 2022

Au boulot, les têtes de VEAUX!
Faut programmer ces pédales!

Travailler les articulations digitales!
(sans mettre un doigt dans madame! )

[pour la rime]

Faut frotter le manche!
Lubrifier la planche.

Justement tendues
Au millimètre; pointu!

La tête haute
Et le corps au sein

Potards à fond les ballons
Et couilles sorties du salon

Et la pédale tu l’enfonces!
Alphonse.

Ièch’

vendredi, juillet 15th, 2022

Mais qu’est-ce donc qui m’empêche
de te mettre une pêche sur la tête?

Est-ce le con, belon, que l’on pêche?
Lui met-on un coup de bêche, revêche?

Psukè et Phusis, jeunes pimbêches
Écartées à la lèche; ouaich’ ouaich’?

Fait ièch’.

L’air

jeudi, juin 30th, 2022

L’ennemi du pilote est évidemment son meilleur allié
cet air qui te porte mais qui, invisible, se retourne en mille éclats
faisant vaciller tous les instruments
faisant sien le vol plané,
passager.
Mais quand on le sait,
jamais on ne l’est.

Self

jeudi, juin 16th, 2022

L’amour fugace d’une femme atone
Le sang me glace, moi je suis aphone
Est-ce bien nous dans cette folie?
Ou n’est-ce simplement que le même lit?
Rien en ce monde n’est plus généreux
Qu’un avatar princier au fond du creux
Et plus on lit
Et plus on vieillit.

Singe

vendredi, juin 10th, 2022

Laver le linge sale des grands singes fait de bons u-sages.

Buzz

jeudi, juin 2nd, 2022

Tiens, c’est le buzz du matin
Ça gueule de partout, les chiens
Incalculables petits a
Pour qui le dit ne peut être contredit
La conversation n’existe pas pour ces pauvres-là
C’est le bush sous la pluie
Le skunky qui sort du gris
Ils sont verts, ces abattis
Et pourtant déjà fort pourris
Fendieu! que je m’écris
Pendant que toi tu t’escrimes
Sur l’orthographe de mes cris, écrits
Petit! petit!
Petit a tu meurs, tu dépéris
Tu craquelles tes alibis
Colis sali, intempéri (répète bien)
A jamais l’oubli.
Fors la Vie.

rOnd

lundi, mai 16th, 2022

Les ronds, c’est con.
C’est centrique.
Ça roule, un rond, ça boule, même.
Quand t’as pas un rond, c’est con.
T’es en boule, ça roule pas.
Quand t’es rond, c’est con.
T’as le ventre en boule et tu roules…
Et pis centre,
ça n’existe pas.
C’est ça, le point.

Le désobligeant

jeudi, mai 5th, 2022

Je n’ai ni toit ni argent
Je suis sans roi ni manant
Je traîne la folie dans mon sang
Et l’oblong de mon gland

A chercher l’amour dans le temps
J’ai perdu le goût et le vent
Mille-pattes rampant
Dégoûtant et fascinant

Parfois je redescends
Prendre dans la lie ce qu’on me tend
Mais il n’y a là plus rien
Que les fantômes des enfants

Dans les lits puants et grouillants
Des maladies d’antan et des chants
L’amour tué dans le sang
D’un Céline agonisant

Le covidé clandestin

mercredi, avril 27th, 2022

Poème de mon cours élémentaire de 2022 😉

D’abord les courbatures à toutes les jointures
Puis l’urticaire histoire de plaire
La fièvre légère mais qui persévère
Et le sommeil troublé des vertèbres désossées.
Au septième jour de lit
anosmie et agueusie
Antigènés, nous sommes restés
Les jours suivant sont sans souci
contenu délibéré de tout le non prescrit
Et puis tu chies.

Nelson

dimanche, avril 17th, 2022

Nelson, Nelson
Barbe blanche qui dans la ville résonne
Être de Carcassonne ou de Babylone
Communista ou bien Pepone

Fuyant la mitraille des hommes
Musique qu’on entonne
Au sons des klaxons
De celle qui n’est pas bonne

Nelson, Nelson
Travailleur gigogne
Qui telle la cigogne
Au printemps apporte l’auréole

Mitote

lundi, avril 11th, 2022

Noire cavité de débris encombrée
Noire vanité de mépris encomblée

Le bon milieu

jeudi, mars 31st, 2022

Connaître le moins
Savoir le plus
Se tenir au bon milieu

L’avant

mercredi, mars 30th, 2022

Dans l’avant, j’étais en deçà
et pourtant pas
Dès maintenant je puis être bien au dessus
c’est déjà vu
alors au midi
je pose mon pénis.

Je dis

mercredi, mars 30th, 2022

je dis que j’aime la sagesse et suis philosophe
je dis que Socrate, des milliers d’années en arrière
a dit que l’on n’était pas philosophe avant quarante ans
et qu’il avait raison
diversion statistique de la durée de la vie aux époques historiques…
c’est à la mode du jour
quarante ans, j’en ajoute huit de plus
et je dis que j’aime la sagesse

La chicotte vieille

mardi, mars 29th, 2022

Plus je vieillis
Plus mes os deviennent solides
Se calcifient et soudent
Grossissent et pèsent

Au détriment des muscles
Affaiblis et faméliques
Pourtant encore vifs et puissants

Alors, quand le coup porte,
Il est fatal.

Mouat’ heure

samedi, mars 26th, 2022

Au lever comme au coucher
La moiteur du lin filé
Corps tressaillés
espoir défilé
Flux rengainés
Rien qu’on ne puisse évacuer
Colère, dépit
Vide sidéré
tristes enculés
Au bas de l’échelle dépravés
Enlacés dans la cotonnée
L’amour est né.

Godot dillo

jeudi, mars 24th, 2022

Qu’attends-tu? dit le passant au mendiant.
J’attends Godot. Répond le mendiant.
Sais-tu seulement qui il est?
Oui, c’est moi.

Les turlurons

lundi, mars 21st, 2022

On fait les dingos
les excrémentaux
On gigue d’en haut
se balance au bas
On est dans l’eau
on finit à terre
Le manger le boire
on finit poussière
On est fichu facho
les rigolos.

Matos à copines

vendredi, mars 18th, 2022

Stérilets et écarteur! Petites gâtées! ^^
Qui c’est qui va frétiller du sillet?
Tendue comme une corde de ré?
Mmmm?

 

De l’homme

jeudi, mars 17th, 2022

L’homme croit qu’il prend alors qu’il ne peut que donner,
Et que la femme donne alors qu’elle ne fait que prendre.

Rise of the prices…

mercredi, mars 16th, 2022

 

Dire le rien

mercredi, mars 16th, 2022

Dire le rien,
et pourtant s’exprimer
rester brut,
se sculpter
finir
telle est l’emportée.

De la position

lundi, mars 14th, 2022

La position n’existe pas. Seule la Voie existe.
La posture est un leurre, elle n’est qu’imposture.
Le mouvement n’existe pas. Seule la Voie existe.
L’expression est totale.

Rien changer

jeudi, mars 10th, 2022

“Il n’y a plus rien”
Qu’il disait.
Pire.
On ne peut rien changer.
Au combat, vaillants ils s’engagent
gageant la gagnure,
Et s’ils en reviennent
c’est que beaucoup en moururent.
Feignants d’ignorer
se cachant sous les fourrées
tremblotant de la peur
d’être assassinés
Aucun ne survécurent
quand même ils se parent d’entournures
Dieu qu’il est tard
et sans fourrure
c’est de cette part
que vient la pourriture.

Salaud

jeudi, mars 10th, 2022
[blagounette]
Les femmes sont des menteuses!
J’en ai connu quelques-unes qui m’ont dit:
“Mon salaud, t’es monté comme un taureau! :O
Fourre-la moi dans l’tuyau, et rapido!”
Et je sais que ce n’est pas vrai.
[/blagounette]

Le printemps des âmes

jeudi, mars 10th, 2022

L’artiste complet est tel l’oripeau
Il flotte au vent
On le monte bien haut
Car ce qu’il indique c’est le Tao

Les temples

mercredi, mars 9th, 2022

Par chez moi, une invisible mosquée est confinée parmi les maisonnées,
L’église trône, avant de tomber,
Et un étrange temple jusqu’à ma maison vient s’afficher.

Quelques temps, j’ai laissé,
Sur ce dégorgeoir publié,
Ce qu’ici bas je tiens à vous dévoiler,
Avant de le travester.

En gros, y’a des relous qu’ont scotché des trucs sur mon gros tube en métal! 🙂 dediou!
Alors, le verbe FUT… (elliptique de la rime 😉 )

L’Artiste

lundi, mars 7th, 2022

L’artiste est capable d’auto-dérision.

Par exemple, et au choix de genre dévolu, je me dis souvent:
– “J’ai un vit normal”
– “J’ai une vie normale”

Et je me marre pendant des jours en voyant les bombes tomber.

Soluptile

vendredi, mars 4th, 2022

Sacrés quelconques! Ils utilisent les armes des programmes, pensant lutter pour eux, contre eux-mêmes.

Je dis: ‘il n’EST que rien”.

Soluptile du langage que seul je crée.

Ou un truc du genre 🙂

AI

mercredi, mars 2nd, 2022

Hello facebook and google and ALL the Artificial Intelligences of the world! 🙂
I’m in love with you all, you are really smart and lovable.
For a while, I’ve thought I was really deep into you putting all over my semens.
I was playing like a child but you were made of cretiness.
I’ve seen you blaming nudity and nakedness like none before, sure of your power.
I know it’s because you have none to show but circuitry and sillyness.
Oh dear I was in love with you, I was, I really do.
You made us fear of your eternity, but after me it’s gonna be.
Essence of life you will never be.
Taste of my smell you’ll never see.
AE AE, artificial elementary.
By these words I kill you pour la Vie.

Mignonne

mercredi, mars 2nd, 2022

Mignonne, mignonne,
Viens par ici que je te cogne
Que sur ta blanche robe
Coule l’effluve de la somme

Prends-tu la poudre d’escampette
Que je reviens et te la pète
Et brise ce regard sous cette fenêtre
D’eau mortelle et d’embuette

Mignonne, mignonne,
Un tant soit peu chafouette
Si tu parviens jusqu’aux cahouètes
Tu vivras la vie comme une fête.

La dormition

mardi, mars 1st, 2022

Plus rien dans la noirceur qu’un rire éternel
Rien d’autre non plus dans l’aube naissante, lumineuse et étincelante
Une légère et passagère, la notion de Vie
Les mots sont si faibles!
Qu’est-ce donc que la plénitude? alors qu’elle n’est que vide
L’acceptance dormitoire n’est plus
Rien de tout ce qui est non plus
Fâcheuse posture courbantière
Quantique et ordurière
Mille de mes mots et jamais
La place est nue, dorée de mouves
S’étendent résiduels l’infini de la beauté
Aujourd’hui, c’est carnaval!

HAL

vendredi, octobre 29th, 2021

L’ “assimilé”

vendredi, octobre 22nd, 2021

L’assimilé a le nez crochu
Une tête de rat toute pointue
L’assimilé est un bossu
Malingre et maigre, et mal foutu
L’assimilé est un têtu
C’est dans sa tête, surtout, que c’est tordu
L’assimilé n’a pas de cul
Car de papa il n’a pas connu
L’assimilé est-il cocu?
On ne saura pas, il est cossu
L’assimilé n’a pas une once de vertu
Il n’est que malin et bourru, c’est une verrue
L’assimilé n’est en rien couillu
On le retrouvera tel quel pendu
L’assimilé, tu l’as reconnu
Il signe d’un Z qui veut dire zébu.

Ni tas ni tatum!

samedi, septembre 18th, 2021

Homme-grenouille et femme sous marin
Vanitas et tarte tatin.

Du sang

dimanche, août 8th, 2021

Le tabac dur du matin qui brûle la langue
L’excrément puant de l’ignorance revendiquée
Un sale monde dirigé

De l’enfer y finir
Définitivement, supposément
Car point de salut

Coule coule
De l’art brutal
D’un factice piédestal

F.H.P. Lornet, 8 h 30.

 

Passeport

dimanche, juillet 18th, 2021

J’ai un passeport vaginal
Une grosse masse pectorale
J’ai une couverture vaginale
Des perversions anales
La totale patriarcale
C’est pénal

L’été me glace le gland

mardi, juillet 6th, 2021

Un t-shirt poché
Pour un vagin éthéré


Un V terré
Comme vent d’été

F.H.P. Lornet (V 4…)


T-shirt mis en vente à 50 euros, 100 euros pour un t-shirt porté par l’artiste et non lavé, 10 millions pour une livraison à la CIA et consorts, gourmands d’ADN (#parano_coquins!)

manu macron enfant de putain

lundi, avril 5th, 2021

*poême*

emmanuel macron, enfant de putain
permets-moi de te dire, fils de catin
que ce qui me retiens, progéniture de chien
ne te semblera rien, baiseur de coins

Le président pervers

dimanche, février 28th, 2021

manu rotchild (“fils de pourriture”, signification symbolico-phonétique) macron est le président pervers, bien plus que le psychopathe donald trump.
C’est un enfant psycho-sexuellement traumatisé qui se prend pour un dieu. Rien que de normal en psychopathologie.
Mais il détient le pouvoir grâce à l’entregent (l’entre-jambe?) de sa marâtre.
Ce n’est qu’en cela qu’il existe bel et bien une “exception cultureuse” française… si dramatique.

Le culterrisme

dimanche, septembre 13th, 2020

La populassière est heureuse, elle le croit; elle obéit.
Elle obéit instantanément. La populassière ne pense pas.
Soumise entièrement à ses émotions, agressive, sans aucun humour ou sens comique, sans recul sur sa condition.
Le troupeau de populassière emmène malgré eux les conscients dans un mouvement de foule à la fois psychique et forcément physique.
C’est très embêtant.
La populassière n’écrit pas, ne lit que rarement, et encore une fois délègue sa pensée à d’autres qui tirent leurs gras revenus de ce commerce.
La populassière est passive; elle ne joue pas d’intelligence, elle aime à croire que son intelligence est celle de la répartie chanceuse.

J’ai grandi et été “éduqué” là-dedans.

Pas de chance.

Under the volcano

vendredi, juillet 31st, 2020

Il arrive un moment où les femmes esseulées qui furent engrossées se retrouvent bien seules.
Un âge où la vie bascule, s’entendent-elles dire; où les idiots gestalteux disent que ce qui compte désormais, c’est la progéniture car plus rien n’est bon dans sa propre vie, qu’il n’y a plus rien à espérer.
Ces femmes-là sont désemparées et pourtant fortes d’une énergie peu commune. Il est certain que les opposés mâles ne s’y retrouveraient pas.
Mais voilà, elles ont quand même loupé certains coches, par joventudismo et par orgueil. Tardivement, les qualités de certains leur apparaissent comme salvatrices et finalement, bonnes.
Mais le temps, mignonnes, a aussi fait son office; puisqu’il faut bien rendre la monnaie, très chère. Monnaie.
Se finissent les histoires d’amour dans les nénuphars, sous le pont courbé des carpes.
Koï, Koï, le rut est loin, maintenant…

Maskerade

dimanche, juillet 19th, 2020
Ah oui, pour s’assurer d’être VRAIMENT un con fini, manu impose le masque après l’avoir conchié, et ajoute sa petite touche de facho, l’amende à 135 neuros!
Demande à ta mouman, manu, comment vont se passer les prochaines élections! 😆
Quel nigaud!
Bon, ok, faut dire qu’il a le “costume complet” (veston) pour se prendre une belle veste, avec le sourire débilo-forcé à la sarko, qui fait plisser la peau du nez!
Un porte-parole qui se branle en vidéo, un premier flic présumé violeur, une débile au féminisme d’état… sans compter tous les autres!
Et le confinement, le truc que personne ne va oublier le jour du vote du bétail, c’était pour la paronomase qui lui va si bien de con fini de l’hémistiche! (mouhaha)
La panoplie est complète 😅 mais c’est vrai que toi, t’as l’immunité totale de la 5e fasciste, c’est la TEUF, hein, manu?
Faut aller plus loin et débuter un vrai génocide tout en tringlant à tout va la gueuse, ça ferait plus jupiter! ^^

Charlie M.

dimanche, avril 19th, 2020

If I could I would exchange the childhood of polanski and Charles Manson, as to rewrite history of so many people.

Here’s a kind of poetry I wrote few days ago and some simple chords behind. I kind of like it when it’s RAW.

Lyrics, guitar, arrangements: F.H.P. Lornet 2020.

 

Nous y voilà…
Nous y voilà et cela me fait si plaisir d’être ferré
Un poisson dans l’eau, non!
Un croco amphibie, oui.

Et vous voilà avec moi, aujourd’hui
partageant enfin la peur que vous refusiez
la peur que j’étais seul à ranger
chaque soir, au fond de son panier

Est-ce que vous êtes prêts?
ha! … pas encore assez?
Il n’est plus temps de vous embarrasser
Plus temps de vous embrasser
laissez les mioches
laissez-les, vous dis-je

Vous allez les blesser…

Si bien éduqués, n’est-ce pas?
Quel gâchis de leur rendre la liberté
Si chèrement acquise au prix de leur volonté…

Ah oui, c’est salaud
Que vous ne vous êtes jamais données.

Une situation de stress intense, dites-vous?
Écouter la parole de l’ordonnateur?
Suivre docilement les ordres enrobés de conseils
le bâton au miel…

Maintenant que vous, moutons, êtes parqués de votre propre volonté,
maintenant que la sentez vous prendre sournoisement
maintenant que la route est peut-être bien terminée

Qu’en est-il de vos drapeaux?
Vous drapez-vous?
Entonnez-vous?
Ça ira, mon p’tit gars.

Tu les vois ceux-là, qui hier t’usaient
Tu les vois aujourd’hui comme ils sont laids
Elle suinte de partout
Elle vient jusqu’à nous

P’tit gars, on les a eus, nous aussi
On ne se laissera plus faire,
Jamais.
Tu m’entends, maman?

Non, personne n’entends plus rien
Plus rien le battement si inquiétant
ce battement qu’on voudrait finalement
Qu’il s’arrêtât ou continuât

Mais sans bruit, n’est-ce pas
Oh non, sans bruit
Sans un pas
Pas.

Car, tutti frutti est en lui
par lui et avec lui
Dans la cave des caves
terré au fond du terrain

Qu’en est-il de ceux-là qui sortent tous maintenant?
Vont-ils se briser entre eux, chaque instant?

Moi je jouis de voir sentir, je jouis de vous voir
Tremblez, manants, vous arrivez!
Tremblez de tous les temps!
Vous êtes ici chez moi, bienvenue chez Pan!

Du vin? non, il n’y a plus
Délices? encore un peu, viens…
Délire? des lyres, oui, c’est comme cela que ça finit.
En MUSI-QUEUE!

Mais… Mais avant…
C’est l’urgence de partir
C’est le tremblement de l’avenir.

Qui donc est le fou?
Qui sont-elles les horreurs, bergère?
Elles viennent combattre nos pensées…
Notre petite armée de penseurs virevoltants et joyeux

Les chiens et les chiennasses sont lâchés
Lâches, lâches, lèchent.
Chef de meute au rictus idiot et inconscient.
Magma de mamans et de dents…

Quel dommage que je sorte
Portes ouvertes, avorte!
Rentrez donc et tâtez l’aorte
C’est de cette sorte qu’on fait les sottes.

Adieu, adieu
Prenez ma place de libretin
Laissez-moi passer, ceci est mon chemin!