Les infants couronnés

A la bonne heure les enfants de cœur!
A tous ceux qui jamais ne sont du chœur
ceux qui libres, aiment les fleurs
ceux qui traversent l’inceste
comme on passe à gué l’absence ruinée

A tous les heurs polytraumatisés
A ces nigauds qui se prennent de haut
Et qui en même temps s’éprennent du haut
Que de salauds, que de perdreaux

Le monde jamais n’est accessible
que pour ceux qui s’aiment et se divinent
Ni volonté, ni bibine
L’artifice est dans l’abîme

Veux-tu venir? et t’épanouir
Un tout petit peu, au moins, avant de mourir?
Si tu ne veux pas, fais comme il te plaira
Je pars au loin sur un char de foin
Il fumera, tu le verras de l’oin

Hihi, tu fais pipi
Et ce caca qui sent aussi
Mais oui, mais oui
C’est là qu’on voit
ce qui est entré et sort de toi

Je l’ai subite, telle une pauvre bite
J’en ai mangé, à satiété
Que fais-tu là, mon p’tit poupa?
N’être rien d’autre qu’un gland de toi
Que de moulinets, que de petits bras

Mou ah
Ah ah.

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