La politique est la gestion de la société et des individus qui la compose, les citoyens (habitants de la cité). Le mot politique provient du grec ‘polis’ (la cité) et concerne donc tous les humains; même si bien peu s’en soucient, la politique, elle, fait son affaire de tous, ne serait-ce que par l’imposition et les taxes, mais évidemment dans tous les domaines qui régissent la vie sociale.
Pour ma part, l’expérience douloureuse et meurtrielle d’une enfance massacrée par une parentèle psychopathique me fait ressentir ce qu’est la réalité de la psychopathie perverse narcissique (cf. Racamier). L’arrivée au pouvoir en France d’un tel personnage, accouplé incestuellement avec une femme de l’âge de sa mère à l’âge de 14 ans, est un retour du refoulé sans commune mesure avec les petits traumas dont souffrent tous les humains.
Ayant vécu l’incestuel maternelle et la perversion paternelle (la complice du pervers est également sa victime), la résurgence de ce mode opératoire dans la vie politique de tout un pays semble être la persévérance du Mal.
Subir depuis sa naissance la perversion psychique et matérielle, jusqu’à sa majorité est pour moi bien plus grave que quelques années en camps de concentration, qu’un viol ou une torture ponctuelle, sans toutefois ignorer la gravité de ces faits, qui sont eux pénalement répréhensibles.
La perversion morale (narcissique donc) est d’une toute autre nature car elle prend l’apparence de la normalité et brouille, surtout chez les enfants mais également dans tout l’entourage, la perception que l’on peut en avoir. Le déni est provoqué par la perversion qui injecte le poison ainsi qu’un faux antidote chez les personnes qui la côtoient.
Tant que les pervers moraux trouvent des victimes complaisantes (n’oublions jamais que les victimes adultes ont, soit, une faille narcissique, mais qu’elles sont complices du pervers même malgré elles), leur vide intérieur n’apparaît pas, ils ne tombent pas en dépression et ne se suicident pas.
Le suicide étant la solution à un débordement de souffrances (psychiques et/ou physiques) impossibles à supporter, il peut être conscient comme on le voit dans l’euthanasie (la bonne mort, étymologiquement) ou inconscient et marqué par des comportements dits à risques mortels: toxicomanie, sports extrêmes, etc.
J’en ai fait l’expérience inconsciente en ingérant 7 à 9 comprimés d’un puissant benzodiazépine fortement dosé qu’un patient psychotique m’avait refilé, à l’âge de la majorité environ. Heureusement et malgré la surdose provoquant une insuffisance cardiaque possiblement mortelle, je me suis réveillé après deux jours de coma, passé inaperçus au sein de la maison familiale. C’est dire si l’attention donnée aux enfants était existante…
Les traumatismes sexuels, infantiles, répétés de façon constante pendant des dizaines d’années, sont les plus graves et marquent bien sûr l’existence réelle des syndromes post-traumatiques graves qui induisent des incapacités sociales et interpersonnelles connues des seuls spécialistes, hélas (et de ceux qui en souffrent, qui les vivent).
Ma comparaison personnelle va au délire de la famille fritzl en Autriche, dont les membres survivants se trouvent (et se trouveront toujours, hélas) en institution, tellement le traumatisme est grand dans l’inceste réel et procréatif et la manipulation perverse du père, nazi confirmé si l’on peut dire, et la complicité inconsciente de la mère.
Donc, oui, les pervers doivent être ostracisés afin de tâcher d’équilibrer la société qui souffre tant de leurs actions malfaisantes. S’ils en viennent à la dépression, comme le suggère Racamier à propos des fous pervers (macron en est un cas d’école), puis au suicide, c’est parce qu’ils se refusent à toute remise en question et à tout travail thérapeutique.