Archive for the ‘Combat’ Category

Les Malpolis, dix ans de ratures et de punk!

lundi, avril 2nd, 2018

Pour les glandus patriotes et forcément colons (du cul, of course)


Pour les fanatiques de la tora et autres conneries sans noms (ah ah!)

Pour les amoureux de l’argent qui baisent leur vieille maman (toute ressemblance avec un président serait fortuite)

Pour les fanatiques de la religion (une deuxième couche est nécessaire)

Pour les parents anxieux du devenir de ceux qui vont leur survivre…

Un geste pour vous en image fixe!

A propos du travail…

 

Leur site web? -> www.lesmalpolis.com

 

Bonus! pour les gens qui bossent et qui sont contents de bosser (les cons!)

De la bêtise.

lundi, avril 2nd, 2018

Prenons comme prétexte un événement tout chaud: https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/contre-ingerence-du-politique-culture-apres-deprogrammation-bertrand-cantat-1406707.html
L’éviction de Bertrand Cantat d’un festival où il devait se produire. Les pressions des diverses communautés de lobbying, politique? religieuse? qui sait encore? ont obligé les organisateurs de cette manifestation musicale à changer leur programmation.

Ce faits divers est un des signes que l’humanité est sur un très mauvaise pente. Ce n’est pas tellement l’ingérence d’un lobby plutôt que d’un autre, non. C’est la tendance de l’âme humaine à se soumettre à la facilité.
Chacun, après avoir bien mariné soit dans l’opulence capitaliste dite occidentale, soit dans la plus extrême pauvreté des pays dits émergents, veut à tout prix (le mot est choisi) prendre possession du grand tout. Le pouvoir, les richesses, le commandement des Hommes, le grand tout qui ferait de l’individu en question un dieu commémorable (sic, mais DTC l’académioches), une sorte de chose à laquelle on devrait se référer dans les temps futur, une fois son destin révélé par la seule chose qu’il pensait vaincre, en réalité, la mort.

Il en va donc des politiques, des religieux et des médecins comme de chacun: la soif de pouvoir.
L’envie de peser sur des décisions, qui, du moins dans les pays qualifiés de démocratiques, semble contredire la vertu des régimes en place que tous les lèche-bottes aiment à parer de perfection.
Une moindre mesure étant d’être riche.

L’on a donc vu ces dernières années en France, un gouvernement dont le but a été de faire taire un humoriste, via des sortes d’injonctions aux pouvoirs qu’il détenait, le fisc, la justice, la police, etc, plutôt que de penser à mener une politique dont les supposés bienfaits seraient retombés au moins sur le plus grand nombre. Mais non. Attaquons les artistes, faisons les juger et quand bien même, ostracisons-les.

Cela en dit long sur l’éventuelle ouverture d’esprit, respect des institutions qu’ils ont eux-mêmes créées, et réelles volontés de ceux qui se présentent nonchalamment comme les ‘élites’. Elle est bien bonne.

Faut-il être stupide pour ne pas voir que les décisions de justice peuvent, lorsqu’elles seront bientôt disponibles au public (tiens, c’est drôle, un truc complètement public qui n’est pas disponible sur le web…) mettre en lumière les arrangements immoraux et illégaux entre lobbies pharmaceutiques et responsables politiques? entre puissances d’argent lobbyistes et petites mains?
En France, le système tentaculaire des collusions est manifeste. Le souci, c’est que c’est la même chose partout puisque ce sont des Hommes qui dirigent. les systèmes divers ne font que tâcher de s’adapter à des velléités particulières.
Il faut noter tout de même que le système capitaliste, celui que tous s’accordent à hisser au plus haut niveau de la réussite humaine, est formidablement bien construit afin de laisser croire qu’il est invincible.
Tout ce qui peut arriver a été qualifié: c’est “conjoncturel”, “local”, “régional”, “structurel”, et donc, c’est normal puisque ça va encore changer.

C’est drôle de savoir que l’on a créé de nouvelles famines, de nouvelles guerres, de nouvelles dominations grâce à un système qui s’adapte presque parfaitement aux “perversions” de l’âme humaine. Comme si on ne pouvait pas faire autrement.

Combattre les conneries de google news

samedi, février 24th, 2018

https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/la-suite-dans-les-idees-du-samedi-24-fevrier-2018

Et hop! au moins deux bibliographies dans lesquelles se plonger…

Le plein des sens

lundi, janvier 8th, 2018

A l’heure où les médias, c’est à dire la presse en général (sauf le diplo et surtout le Canard), s’échinent à prouver que leur place systémique est indispensable en faisant appel à des noms ronflants de soi-disant personnages illustres d’un passé évidemment fini, il est bon de penser le “pourquoi”, au lieu de se faire avoir comme des bleus (de minions) en écoutant les sornettes sur le Kompotisme 🙂

Alfredo Gomez-Muller : « Le capitalisme enferme la vie humaine dans un monde qui n’a pas de sens »

lamor

samedi, décembre 9th, 2017

Un p’tit billet d’humeur? Tiens, pourquoi pas.
Finalement, pourquoi ne pas écrire sans relire, sans scrupule, ce qu’on a là-dedans.
Je regarde avec navritude cette bande de privilégiés qui, même dans leurs bonnes œuvres qui ne sont que fraudes fiscales à peine déguisées, viennent se recueillir sur la dépouille d’une marionnette.
Ah oui, il avait une voix. Mais il n’a rien créé. Il a été le pantin de cet après guerre qui n’a sourit qu’à bien peu, laissant sur le carreau une partie toujours grandissante de cette société mainte fois dénoncée par ceux qui avaient la rage et qui, aujourd’hui, vieux et affaiblis, retournent leur veste en embrassant des poulets pour des prétextes futiles.
Comme pour toute chose, le minimum syndical c’est qu’il y a au moins plusieurs faces. Bien sûr.
Mais comment ne pas voir la facilité du remue-foules par l’émotion simple de ceux qui y croient, de ceux qui, sensibles, sont finalement dupés par les rupins profiteurs gentils pourvoyeurs d’emplois qui ont absolument tous les moyens de le faire?
En ces périodes de deuil, marques du passage de la vie que chacun, avant de s’éteindre, espère traverser, il faut plus que jamais s’étreindre de la moindre vanité.
Respecter la souffrance des proches et des amis, mais sans jamais être dupe de la malveillance d’une humanité qui fout le camp.

Voilà pourquoi la mort est le moment privilégié de l’amor.
Le temps est alors propice à la résurgence d’une conscience, d’un combat, d’une lutte, après l’accablement et la douleur.

Pour Anne, ma maman

mardi, octobre 24th, 2017

En remerciement à tous ceux qui ont eu une pensée pour elle et tous ses proches, à tous ceux qui nous ont témoigné tant d’affection par leur simple présence et leur compassion, voici le texte que j’ai lu aux funérailles de ma maman, le 11 octobre 2017 en l’église Saint-Bernard de Fontaine-lès-Dijon:

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« Quand on n’a que l’amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour »

(Jacques Brel)

 

Maman,

Tu t’es éteinte le jour de la Saint-François d’Assises, le jour de ma fête, que je n’aimais plus trop fêter parce que je trouvais ça… trop hasardeux, et que j’oubliais souvent.
Tu peux être sûre que dorénavant ce jour aura une importance toute autre que celle d’avant.
Ce sera le jour des comptes que tu faisais pour ma modeste activité et pourtant avec un soin tout particulier, professionnelle comme tu l’étais, comme s’il s’agissait d’une question essentielle.
Ce sera le jour des chants accompagnés de guitares, qu’ils chantent la joie ou la tristesse, le bonheur ou la vanité, qu’ils glorifient la vie ou damnent la mort, comme tu le faisais à la chorale de l’Eau Vive.
Ce sera le jour des images et des voyages au bord de l’eau que la cruelle maladie t’interdisait déjà, il y a si peu, ne serait-ce que d’envisager.
Ce sera le jour de ripailles et d’enivrement pour que la mémoire, à la pierre de touche de l’oubli, rappelle à chacun ta présence et ta douceur.
Tu voulais que ces funérailles soient à ton image, sérieuses, pieuses, et finalement joyeuses.
Mais aussi porteuses d’un bonheur qui t’est désormais offert dans l’éternité et dans les âmes de ceux qui restent et qui se souviendront toujours de ce que tu as été pour eux, qui t’appelaient Nanou.

Maman, tu as été plus courageuse que je ne le serai jamais devant une maladie dont tu savais par avance qu’elle te serait fatale.
Parce que tu avais côtoyé et aidé de nombreux malades au sein de la Ligue contre le cancer, parce que tu avais vu ta propre maman, Emmanuelle, succomber aussi trop jeune à ce vil destin qui fait hélas notre humanité, parce que tu aimais aider ceux qui en avaient besoin, tu as trouvé la force de faire face, combative, à la douloureuse résolution de tes souffrances.

Adieu, maman, pour toi je crois au paradis, car comme disait Jacques Brel :

« Parce que c’est tellement beau [tout cela] / Quand on croit que c’est vrai. »

 

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Lecture

jeudi, octobre 5th, 2017

La race humaine est décevante : d’un côté, il y a ceux qui, peut-être par instinct de survie, sont bêtes, et de l’autre, il y a ceux qui qui préfèrent choisir de ne jamais réfléchir.
Deux faces de la même et sempiternelle pièce. Il semblerait que tout l’allant de l’humanité soit dirigé vers un gaspillage en règle de ce dont la vie lui a fait don.
Chacun badine avec ses petites facultés, se contente de jouir de sa propre bêtise, en pensant que finalement, si le monde est tel qu’il est, c’est certainement pour une bonne raison, et que c’est bien comme ça, que c’est bien comme c’est.
L’optimisme politique béat, qui pense rassembler une communauté, est un autre trait de l’absence quasi totale de conscience de ceux qui toutefois en profitent à leur avantage.
On s’affaire à ses petites affaires, comme emporté par une énergie trop violente pour qu’on lui résiste. Et on est médiocre.
On s’accommode de tout sans même y penser, on aime être dirigé, consciemment ou pas, on raffole du prêt-à-penser qui n’a absolument aucune saveur ni goût, mais qui, si l’on y croit très fort et très bêtement, devient le summum de l’hypothénuse.
Il y a un massacre invisible.

Voilà pourquoi je regrette parfois d’avoir une positronite adventice.

Bonne fête

mercredi, octobre 4th, 2017

Aujourd’hui, c’est ma fête, la saint François d’Assise, un sacré gland devant l’éternel 🙂 . Pas de hasard avec le dernier post sur Trokon Martinet.
Pour ma fête, ma maman a décidé que plus de 4 mois de souffrance et de combat contre une AT/RT étaient suffisants. Elle a eu bien raison.

Sauvetage

jeudi, juillet 6th, 2017

Trokon Martinet se repose.

130 kms aller-retour pour confier ce jeune con tombé du nid des Martinets à l’association csol.
C’est Micro, devançant Puckett, qui l’a choppé lui infligeant du même coup quelques blessures à l’abdomen et au dos. Rien de trop grave cependant, les fonctions d’évacuation et d’ingestion semblant toujours bien fonctionner.
Les martinets doivent s’élancer d’une hauteur conséquente lors de leur premier envol, sans quoi, une fois à terre, et n’ayant pas de fonction décollage, ils restent à la merci des prédateurs.
Leur poids idéal pour l’envol (sachant qu’ils sont gavés comme de gros porcs par leurs parents) doit être d’environ 45 grammes, et les ailes doivent dépasser de la queue de 15 mm.
Sinon, pouic.
Certains martinets, en voulant imiter ces crétins d’hommes, veulent sortir avant les autres pour tout un tas de raisons: manque de place au nid, chaleur insupportable (encore qu’un 34 degrés leur convienne parfaitement) ou encore simplement pour voir comment ça fait d’être con 🙂
Sachant que le repas quotidien des jeunes martinets est constitué d’une centaine de mouches, il faut confier les membres de cette espèce protégée à des connaisseurs.
Avec les hirondelles, les martinets sont une espèce protégée et il peut en coûter jusqu’à 10000 euros et 6 mois de prison quoi qu’on fasse avec ces bestioles.

Plus de renseignements sur les bestioles en tout genre sur La Hulotte qui, par ailleurs organise un concours de dessin pendant l’été 2017 pour les enfants de 6 à 15 ans: à vos crayons!

PS: baptisé Trokon Martinet, le cuistre a bénéficié d’un traitement antibiotique dès son arrivée à l’association CSOL. On demandera des nouvelles dans quelques temps.

La chronique gratuite de Chère Loque

lundi, juillet 3rd, 2017

Par ces temps de vermine, cher Ouateudjoksone, une image est apparue. Evidemment, c’est une photographie, il paraît que c’est plus simple que la peinture. Evidemment encore, il n’en est rien, mais le but recherché est toujours le même: signifier une volonté.
Dans ce tableau aussi peu réussi techniquement qu’esthétiquement, on remarquera plusieurs choses, et je vous demande de me les dire, car j’apprends toujours de vous cher Ouateudjoksone!

Chère Loque, c’est bien trop d’honneur que vous me faites, et je vais vous dire ce qu’il en est: j’ai l’impression d’un oracle funeste car il s’agit bien d’un portrait officiel, n’est-ce pas? Ce que ma petite expérience de la chambre noire m’inspire, c’est qu’on a là le résultat d’un travail que l’on a cru bien fait, alors qu’il n’en est rien.
En quelque sorte, un joli foutage de gueule à plusieurs dizaines de milliers d’euros je pense.
L’auteur de ce portrait est une femme qui aime la centralitude, on la remarque dans quasiment tous ses clichés, du moins ceux présentés dans son portfolio en ligne. On peut aisément dire que l’on a là le signe d’une extrême faiblesse créative, compensée par un petit coup malin dans le cadrage en ce qui concerne le portrait qui nous occupe (hihi).

Que me dites-vous là, mon pauvre? Poursuivez donc!

Et bien, vous remarquerez que le cadrage coupe les pans de la veste et presque la chique. C’est une tentative avortée de plan dit américain où l’on doit voir, dans les films de “western” les flingues qui pendouillent prêts à l’action; c’est à dire que l’on coupe les cuissots à moitié et pas juste sous les couilles! Et surtout pas la veste!
Bref, c’est anecdotique, bien sûr, c’est certainement dû à quelques contraintes féminines, mais je me demande lesquelles.

Vous voilà bien misogyne, mon cher!

Et ce n’est pas fini, veuillez me croire! Car outre cette faute de cadrage que l’auteur a probablement compensée par une symétrie dite “parfaite”, la frontalité clitocentrée est une erreur manifeste. Je m’explique: outre un mauvais cadrage comparé au coût de ce que j’hésite à qualifier d’œuvre, la mise en scène de la lumière est fort mauvaise.
On voit nettement que le surplus de parapluies et de projecteurs gêne le sujet qui semble avoir envie de mettre ses lunettes de soleil et qui donne à son rictus contraint un air ridicule.
C’est d’ailleurs et certainement le développement de l’image (dont on sait qu’il a été fait en raison de l’exif présent dans le fichier divulgué) qui a dû prendre le plus de temps, afin de corriger les hautes lumières bien trop présentes. Mais après tout, je ne mettrai pas cela au passif de l’auteur, c’est son boulot.
Cela signifie simplement que même avec un appareil à plus de 5000 euros, on peut ne pas savoir vraiment photographier.

Bien, il suffit de ces remontrances, cher Ouatesone! Venons-en à l’étude proprement dite de l’image, sa composition, les éléments et leurs significations…

Ayant eu vent de la fabrication de cette image, un peu comme si “on ne cachait rien” (mon cul sur la commode, tiens), il semblerait que ce soit le sujet principal qui ait lui-même mis en scène le decorum de son propos photographique destiné à une bien médiocre postérité.
Le sujet photographié est donc debout, en pleine frontalité et s’appuie sur le bureau derrière lui des deux mains, cramponnées plutôt que posées, sur la table saillante. La posture est inhabituelle et révèle l’envie d’en découdre; on peut dire que la pose en est absente, c’est du vite fait et c’est compréhensible lorsqu’on est ‘en marche’. Le temps, c’est de l’argent.
Sur le bureau sont posés divers objets anodins, une horloge, des bouquins, un plateau à encriers dorés dont l’un est muni d’un couvercle en cloche surmonté d’un coq, ainsi que ce qui se révèlent être deux téléphones portatifs.

En effet donc, on y voit trois livres, l’un est ouvert à sa droite, deux autres sont empilés fermés sur sa gauche. J’avais reconnu le fin papier et le dos des éditions de La Pléiade avant d’avoir confirmation par les ragots communicatifs. On peut gloser que la lecture se fera plutôt à droite (un seul livre) qu’à gauche (deux livres)… Un petit goût de Tiers… Ou un simple clin d’œil à son épouse?
Alors que la plupart des commentateurs s’évertuent à parler de modernité en raison de la présence des téléphones, je n’y vois qu’un élément perturbateur dans la composition, l’absence de distance vis-à-vis de la pseudo urgence qui pourrait subitement troubler la séance de prises de vue.
Que le coq de la cloche de l’encrier se reflète dans l’écran faisant miroir n’est que le symbole de l’égocentrisme et du narcissisme qui touchent les possesseurs de ces appareils dont la manie de se prendre en photo comme sujet principal est évidemment le pendant. C’est la marque d’un vide terrible et atroce qui gangrène les esprits volages se laissant aller à la facilité la plus crasse.

Pour ma part, je vois dans l’encrier le symbole de l’écriture de la loi, qui, comme chacun sait, n’est assurément pas l’apanage du pouvoir législatif sous la Ve république, mais celui qui est également concentré dans les mains de l’exécutif. C’est donc le symbole d’un pouvoir totalitaire, monarchique, détenu par un seul homme, et c’est bien ce qu’avait voulu le général putschiste qui a écrit la constitution de cette république à l’époque. Seuls les naïfs (“ceux qui ne sont rien”) croiraient autre chose.
Je suppute que la cloche surmontée d’un coq faisant couvercle à l’encrier est également destinée à appeler les servants se trouvant dans les pièces adventices.
Si l’on revient sur l’habillement du sujet, on note qu’il est impeccable, que pour une fois l’intéressé sait faire un nœud de cravate double, le seul qui soit symétrique et honorable pour un gentleman, que le costume est d’un tissu de très belle qualité, contrairement à ceux des précédents, l’un nabot et l’autre mou.
L’homme apparaît solide et soucieux de son apparence.

Là où l’on sent le début d’un malaise, c’est la présence des drapeaux français et européen. Seul un précédent homme de droite avait affiché les deux drapeaux sur une photo pourtant nationaliste. C’est dire que ces deux-là savent qu’un pouvoir renforcé, hélas contre les populations, vient bien d’une unité des souverains en plus grande réunion.

Il se fait tard et je finirai par une dernière pique pour l’auteur de cette image: le parallaxe est mauvais et se voit immédiatement surtout sur une photo voulue d’une symétrie parfaite. On peut s’amuser à tirer des lignes sur les chants des vantaux de la fenêtre pour s’en assurer.
Une rotation vers la gauche d’environ 0,6 degrés et la photo dans son entièreté (le décor ainsi que ce pauvre président) n’aurait pas eu le défaut de pencher à gauche (ou à droite pour le spectateur).
Voili voilou, mon ptit Cher Loque!

Bravo! mon brave Ouateudjoksone! Vous avez bien raison, il est grand temps de prendre un rafraîchissement bien mérité, c’est ma tournée, l’ami.

 

 

 

Un étranger sur Terre (poëme de F.H.P. Lornet)

jeudi, mai 25th, 2017

Un étranger sur Terre
C’est un étranger par terre
Un étranger sans terre
C’est un étranger à terre
Un étranger sous terre
Et tout est à refaire

F.H.P. Lornet, le 25 mai 2017

Le drapeau, la patrie, l’hymne national, la “démocratie” et toutes ces conneries!

mercredi, mai 17th, 2017

Un article tout en subtilité avec rien que des images animées et des sons pour les cerveaux embrumés!
Et ça change vraiment de la tévé pour les nigauds…

Edit: on passe à dailymotion, puisque l’ayant-droit de Fernand qu’a pas fait grand-chose de sa vie a demandé au valet milliardaire entube de retirer la vidéo ^^ Mon pov’ Fernand, ne te retourne même pas, le patrimoine que tu as laissé se gaussera bien de ces gagne-petit.

Combattre et s’abstenir d’une très grosse bêtise

jeudi, mai 4th, 2017

Il manque toutefois, à mon avis, un point sur lequel j’aimerais insister brièvement: le libre arbitre (qui évidemment n’existe pas) et l’esprit critique (qui évidemment est une abîme) de l’individu.
Bref, n’est-il point?

Nonobstant, lisez cette plaidoirie argumentée de Lordon sur l’abstention de combat, celle, radicale, qui me convient.
http://blog.mondediplo.net/2017-05-03-De-la-prise-d-otages

Mon seul conseil est de créer le contexte qui mettra en difficulté non plus la masse de la population qui subit les souverains, mais ceux-là mêmes qui se targuent du titre d’élite alors qu’ils n’ont jamais, mais jamais, rien fait ni accompli qui puisse justifier une telle supercherie.
Ce sera au prix fort, certes, mais il permettra l’économie d’une souffrance dans la durée. Le coup coût de l’abcès.

Ma lettre à Jean-Luc

lundi, mai 1st, 2017

Cher camarade, cher concitoyen,

Issu d’un appareil qui a contribué à te façonner et à te procurer paradoxalement à la fois une subsistance que nombre peuvent t’envier et une culture du combat que ceux-là même qui t’ont instruit ont définitivement oubliée, tu as raté.
Empli de la connaissance des maux qui frappent le plus grand nombre et conscient de la perte que représenterait l’auto-anihilation de l’humanité, tu as voulu aller, secondé de ton égo, au combat contre la bêtise afin d’y remédier et de, il faut bien l’avouer, savourer la jouissance du pouvoir qu’aurait pu te procurer un système que par ailleurs tu critiques (j’ai bien entendu que, à propos du moment de la Constituante le “(…) le pays est gouverné, il est gouverné dans le cadre de la Ve République, et avec les moyens de la Ve République, et faites moi confiance pour en exercer tous les pouvoirs.”).
Aujourd’hui, et bien que tu aies étudié et cité, admiratif, les jeunes qui ont fait la Révolution française, tu te retrouves, vieux et défait, à vouloir finalement conserver le peu du système que tu t’es évertué à critiquer et à bannir avec force raison.
Tu le sais, quel que soit le choix positif d’un vote, ce sera évidemment, soit l’accélération de l’écroulement d’un système tellement humain qu’il en est destructeur du plus grand nombre, soit une razzia (haha, note cet emploi judicieux, si l’on peut dire) sur ce qu’il reste d’humanité chez bien peu.
Alors, moi, je te le dis, je ne comprends pas pourquoi, entre deux maux finalement déprimants, il ne faudrait pas choisir celui que ni le système ni la Constitution reconnaissent, afin que d’un chaos véritable et salvateur puisse enfin ressurgir une période de quiétude.

C’est l’entr’acte, je vais ici te faire les griefs que tu mérites en prenant quelques exemples: camarade, on n’interdit pas un livre qui plus est est un élément d’histoire et une nécessité pour la compréhension de l’âme humaine et de son cheminement (hélas), même avec les meilleures raisons du monde, car celui qui s’emploie à cette basse besogne, en plus de passer pour un démagogue voire un communautariste, peut-être même un électoraliste, montre qu’il pourrait bien interdire tous les autres livres. Ce genre de méthode politique est vile. Tu aurais dû, camarade, t’élever plus haut que ta petite personne et quitter la maison d’édition que tu critiquais pour ces faits. Tu aurais ainsi été honoré de tes sentiments et n’aurais pas fait montre d’une arrogance autoritariste déplacée et effrayante pour ceux qui ont encore quelques neurones valides.
Citoyen, tu sais très bien que l’avenir n’appartient pas aux vieux, et tu as commis une erreur affligeante en voulant te représenter aux élections, toi, au lieu de rester le conseiller averti que tu aurais pu être auprès d’une figure nouvelle. Ceux que tu admires dans l’histoire et dans le monde ont tous été portés par les foules à un âge que tu as largement dépassé.
Je conçois la sagesse que donnent les cheveux gris, mais ce n’est pas celle de l’action, ce n’est pas celle qui porte au combat politique.
S’il fallait que j’argumente à ce propos, je te renverrai familièrement ton propre discours de dégagisme. Et tu ne viendrais pas me dire que cela n’a rien à voir avec l’âge, car c’est bel et bien en s’inscrivant dans la durée du temps qui passe que tous ceux que tu critiques, politiques de profession usant du pouvoir qu’ont quelques-uns sur le grand nombre des populations sans véritablement rien faire d’autre que de se pourvoyer en sursoyant aux obligations qu’ils doivent aux autres, pour ne pas dire qu’ils les pillent, et dont tu fais partie, ont réussi à se sustenter fort aisément.
Je ne tiens pas ici à opposer les âges ni les générations, mais bien ce qu’elles font et ce qu’elles ont fait. Tu le sais, ce sont les actions qui font les êtres.

“D’un chaos véritable et salvateur puisse ressurgir une quiétude” disais-je.
Bien sûr que cela n’existe pas, me prends-tu pour un idiot? Cependant, si tu voulais une seconde te mettre, au prix d’un effort que peu d’entre vous, politiques, pouvez vraiment faire, à la place de ceux qui ne font que survivre alors que l’abondance règne tout autour, tu te rendrais compte qu’il est temps, hélas, qu’un tremblement terrible secoue la vie qui nous anime.

Si tu avais encore la fougue d’un esprit et d’un corps jeune, dans la force de l’âge, tels ceux des résistants ou des révolutionnaires que tu admires tant, tu saurais qu’il vaut mieux que le chaos salvateur provienne d’une abstention massive de la population qui contrarierait les plans d’un pauvrement élu plutôt que de faire de ces têtes d’affiche la raison d’un changement.

C’est bien là qu’est la différence entre ce que tu appelles “le peuple”, “les amis”, “les gens” et la réalité de la population.

Camarade, tu es né dans un protectorat, tu as vécu heureux, tu es riche et pas seulement d’esprit et de connaissances, mais tu as failli à la mission qui te revenait.

Il est temps aujourd’hui que tu mettes à disposition de ceux qui le désirent ton savoir et tes capacités pour que change vraiment le monde sans rêves que toi et tes accolytes ont créé.

Quand on est très riche, on encule les pauvres…

samedi, avril 22nd, 2017

Ce sympathique joueur de football, qui semble-t-il touche “un salaire de 7 millions d’euros net par saison”, vous propose de bosser gratuitement pour lui, façon pile je gagne face tu perds.
Bravo les salauds! tant qu’on gagne on joue avec ceux qu’on considère comme les cons!
Et puis, avec tous ces chômistes, finalement, les faire bosser pour rien, ça les occupe, non?

Putain d’enculés de merde de héros pour la jeunesse (qui ne devrait n’avoir que l’ambition de devenir milliardaire) ils ne se cachent même plus et comme disait je ne sais plus quel nazi “plus c’est gros, plus ça passe” 🙁

 

Et sinon, toinette, tu m’envoies 1 millions d’euros avant le 31 mai steuplé, parce que j’ai un projet secret, merci.
Pov gland.

Le sens ou l’indifférence, esthétique du regard

dimanche, avril 2nd, 2017

Pride… and its cost. Sanjo Dori, Kyoto 2015. F.H.P. Lornet.

Il m’arrive d’avoir envie de remplir d’un signifiant personnel, d’un point de vue individué, une image. Mais quelquefois non. Quelquefois la simplicité de l’œuvre, la plastique de la composition ou la dynamique colorifère suffisent à l’expression d’un ineffable partagé.
Pourtant, la plupart du temps, j’aime signifier.
Je vais donc tâcher d’insérer un signifié dans une image qui s’y prête: “Pride… and its cost” série “META” œuvre “18 vues de Kyoto” par F.H.P. Lornet.

Le cliché est la capture d’un endroit tout à fait banal, un morceau de mur de l’un des nombreux passages couverts de Kyoto servant de galerie commerçante et de lieu de rencontre où sont disposés de nombreux restaurants et boutiques. Celui-ci est la rue Sanjo-dori et se trouve excentré par rapport aux très populaires allées couvertes du véritable centre historique de Kyoto, telles que le marché Nishiki.
Par cette position décalée, on peut y trouver ce qui est plus ou moins caché aux yeux des touristes bon teint.

Sur le pan de mur photographié sont disposées des affiches en papier: l’une concerne le club local de football, Kyoto Sanga, et les deux autres font la propagande de l’armée japonaise censée être la fierté du pays. Le slogan qui illustre ces deux affiches, l’une pour l’aviation, l’autre pour l’infanterie, est éloquent: Japan pride, la fierté du Japon.
En plus petit est inscrit qu’il s’agit des forces d’auto-défense japonaises (‘Japan air self-defense force’ et ‘Japan ground self-defense force’).
Il faut remettre ces affiches dans leur contexte historique de mai 2015. A l’époque, ce qui est aujourd’hui devenu une loi autorisant le Japon à intervenir militairement outre-mer n’était qu’un projet suggéré par les colonisateurs états-uniens.

L’œuvre est ici non pas une approbation de l’artiste à la glorification d’une société martiale mais un moyen de dénoncer la militarisation des sociétés, fussent-elles les plus pacifistes, ainsi que leurs dérives impérialistes généralement contingentes des rapports de forces internationaux.

Il faut, hélas, aller chercher à l’étranger un article de la presse indépendante et pourtant dominante pour se faire une idée assez globale de ce que le concept même d’engagement militaire peut créer comme confusion dans la société, en mettant également au jour le fait que de démocraties modernes il n’est pas, puisque seuls les souverains décident.

Pour approfondir ce débat éminemment politique, un film qui ne l’est pas moins: Shin Godzilla (l’humour n’y est pas absent) qui reprend la notion d’armée d’auto-défense et les débats qu’elle engendre, dans une situation toutefois bien différente de la réalité que nous vivons.

 

La télévision? le divertissement des merdeux! :)

jeudi, février 23rd, 2017

La télévision… Pourquoi pas? [CML] par usul2000

Short state of the world by Chomsky

mardi, février 21st, 2017

http://www.alternet.org/election-2016/noam-chomsky-populism

 

 

Monde de 2017, tu nous fais déjà chier.

mercredi, février 8th, 2017
Ah que voilà un commentaire qui me fait chaud au cœur par sa lucidité, car ce n’est pas l’humour qu’il faut conspuer, mais bel et bien les actes des pourris qui se servent sur le dos des miséreux (en France environ 10 millions d’un point de vue économique, beaucoup plus d’un point de vue intellectuel 🙂 ).
Faut-il rappeler les affaires du moment? balkany, sarkozy, fillon, cahuzac, tous de fieffés brigands qui restent en liberté malgré les soupçons justifiés qui les accablent?
Bref, attendez-vous à récolter ce que vous méritez, que vous soyez puissant ou crétin ou les deux à la fois.
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Anonyme

Le fait est que le gouvernement pète de trouille devant les risques d’émeutes, à tel point que moi président s’est cru même obligé de faire une petite visite à la “victime”…
Et pour les serviteurs zélés de ce pouvoir en bout de course, les empêcheurs de rire en dehors des clous, écoutez donc le regretté Coluche:

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En réponse à http://television.telerama.fr/television/sur-europe-1-des-excuses-apres-la-blague-honteuse-de-nicolas-canteloup,153931.php

Un commentaire que l’on peut saluer, alors que l’humour est la cible de toutes les auto-censures crasses d’une société de merde qui s’offusque en gentille troufiasse de trump, de balkany, de sarkozy, de valls, de cahuzac, j’en passe et des bien pires, tout en faisant mine d’être super gaucho hyper humano et méga écolo.
Quand on parle d’Israël, on est antisémite, quand on a un avis différent des autres, on est un troll, quand on se moque d’une particularité on est homophobe, sexiste ou raciste, la liste est presque infinie.

Journaleux, politicards, citoyens stupides, vous faites chier le monde et il est bien à votre image: une grosse fiente.

Le niveau symbolique est semble-t-il passé à la trappe (et des passes à Trappes, y en a! -humour-) et la masse des crétins qui ne vivent que via leurs “réseaux sociaux”, qui croient que la mollesse de la moyenneté, que ce qui ne dépasse pas, c’est la bonne voie, augmente.

Rock @ la belle saison

dimanche, février 5th, 2017

Les Dogs “la belle saison”
Les Dogs, les années électriques 2004, FR3 Normandie.

Naïves paroles, véridiques scansions.
C’est avec ce groupe de rock de Rouen que quelques-uns de mes amis et moi-même nous fîmes nos armes, avec toutefois moins de succès [première partie du ‘million bolivar quartet’ d’Antoine Masy-Perier à Chenôve]. Ceux qui ont eu le privilège de me suivre alors que je débutais sur l’internest ont pu écouter quelques morceaux sur mes sites perso d’alors; non, pas dégueux. On avait 17 ans, on avait la chance de pouvoir s’adonner à la musique et tâcher d’exprimer ce qui nous gonflait le cœur.
Oh oui, d’aucuns diront que c’était là occupation de bourgeois ou débauche satanique, mais ils n’ont ni vécu ni accepté.

Tony Truant Million Bolivar Quarted-Je Suis Contre