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Ma religion se résume à…

lundi, juin 9th, 2014

http://www.metrolyrics.com/jai-retrouvu00e9-mon-flingue-lyrics-renaud.html

Merci Renaud, d’avoir trouvé les mots. (j’ai retrouvé mon flingue)

Edit 2017 en réponse à la suppression de la vidéo par taTeube sur ordre de la maison de disque certainement: va te faire baiser par les flics et continue bien de te faire enculer par ta boîte à fric de major. Et surtout ne partage rien, sur le web, c’est vraiment que des pédo-nazis.
🙁

Happiness is NOT a cigar…

vendredi, juin 6th, 2014

Well, depends 🙂

Contemporary art

mercredi, mai 14th, 2014

In a simple definition, contemporary art is a mean to ask “what is art?” I do not remind or call anything else from my courses in this matter @ university.
For example, if you defecate in the middle of an empty white room and say it’s an art exhibition, and ask people to come see it, you can always say: “my art is about asking what art is”.
Don’t smile, international contemporary artists already did it, and you can buy the shit for quite a lot, moron! 🙂

Basically, contemporary art is anything you want, but you have to write something beside it to lead people to understand what you mean, in a false manner.

So here’s the first less smelly:

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Le texte explicatif est: “et nous en faisons tous partie”. Rabbit hole.

 

Desiderata

mardi, novembre 12th, 2013

Go placidly amid the noise and haste, and remember what peace there may be in silence.

As far as possible without surrender be on good terms with all persons.

Speak your truth quietly and clearly; and listen to others, even the dull and the ignorant; they too have their story.

Avoid loud and aggressive persons, they are vexations to the spirit.

If you compare yourself with others, you may become vain and bitter; for always there will be greater and lesser persons than yourself.

Enjoy your achievements as well as your plans.

Keep interested in your own career, however humble; it is a real possession in the changing fortunes of time.

Exercise caution in your business affairs; for the world is full of trickery. But let this not blind you to what virtue there is; many persons strive for high ideals; and everywhere life is full of heroism.

Be yourself. Especially, do not feign affection.

Neither be cynical about love; for in the face of all aridity and disenchantment it is as perennial as the grass.

Take kindly the counsel of the years, gracefully surrendering the things of youth. Nurture strength of spirit to shield you in sudden misfortune. But do not distress yourself with dark imaginings. Many fears are born of fatigue and loneliness.

Beyond a wholesome discipline, be gentle with yourself. You are a child of the universe, no less than the trees and the stars; you have a right to be here. And whether or not it is clear to you, no doubt the universe is unfolding as it should.

Therefore be at peace with God, whatever you conceive Him to be, and whatever your labors and aspirations, in the noisy confusion of life keep peace with your soul.

With all its sham, drudgery, and broken dreams, it is still a beautiful world.

Be cheerful. Strive to be happy.

Max Ehrmann, “Desiderata”, 1927.

Ouais, c’est pas trop mal 🙂

Décadence

mercredi, octobre 16th, 2013

Voici l’image créée pour la Fête de la musique 2013: cible
Je n’ai pas le courage de la poster ici, vous allez comprendre pourquoi. Elle illustre un article relatant le profond malaise de la profession de graphiste, quant à l’estime qu’on a de lui. J’attendais cet instant, car cet événement me touche particulièrement à plusieurs titres. D’abord parce que dans le monde de la création graphique comme dans TOUS les domaines de notre société, le médiocre prend le pas sur le désir de perfection, aidé en cela par un discours lénifiant, pur produit de la dictature de masse organisée par les pouvoirs politiques et leur dieu argent.
Ensuite parce que les cerveaux sont rongés. Non qu’ils le soient plus ou moins qu’avant, encore qu’il faudrait  pouvoir quantifier les effets probablement néfastes des produits du “progrès”, mais parce qu’ils le sont TOUS.
La vie n’est pas un combat, un challenge, une route. C’est un cadeau, et c’est pour cela qu’on ne la vit qu’au présent.
Revenons à cette affiche pour le moins bâclée tant dans sa forme que dans le message qu’elle est supposée transmettre, elle a dû être créée en quelques heures.
Tout d’abord, les logos figurants en haut et en bas de l’affiche: ils sont fournis par les entreprises, en théorie dans un format et dans une colorimétrie convenant à l’impression (CMYK) et à l’affichage sur écran (RGB), si possible dans un format vectoriel. Si jamais les images fournies sont au format bitmap (qu’elles sont donc pixellisées) et surtout si elle sont dans une résolution trop petite, il faudra alors les recréer afin d’obtenir une qualité suffisante. Mais gageons que cela n’est pas le cas, et qu’il ne faudra pas recréer la roue: le Crédit Mutuel est un des sponsors, on peut supposer que cette banque a les moyens de ses clients pour se payer ce qu’elle veut.
Ensuite l’image de fond: il s’agit d’un visage humain de profil dont on ne voit que la partie frontale; il est traité en deux couleurs, l’une pour l’ombrage, l’autre pour le fond, rempli avec un léger dégradé. Il s’agit soit d’une photo vectorisée, à la main ou de façon automatique, soit d’une création pure. J’ai un petit doute sur ce dernier point… 🙂
En fond d’affiche on a figuré un rayonnement radial en deux tons partant de la bouche du visage pour finir vers le bord droit de l’affiche.
Mais le pire, ce sont les typographies utilisées, leur agencement et leur transformation. Le texte est de couleur jaune et l’effet recherché est de donner l’impression qu’il sort de la bouche ouverte du visage. Hélas, il ne suit ni les lignes du visages et de la bouche ouverte, ni celles du rayonnement radial, par derrière. L’élargissement  du texte, de gauche à droite est, on peut le dire, torché.

Le motif central de l’affiche laisse deux grands vides au dessus et en dessous du motif principal, celui du dessous étant réservé, sur une version où il apparaît en blanc, à une éventuelle personnalisation de l’image.

Cette affiche est signée. J’aimerais connaître le prix concédé à ce type de produit. Si j’avais les moyens, j’en donnerais 1000 euros tout au plus (aller, 3000 si l’on est à Paris, héhé). C’est pas mal pour une ou deux journées de boulot probablement effectuées par un stagiaire non payé. Notez que je dénigre ici non le stagiaire, mais le procédé: le stagiaire est pas ou peu payé, il est obligé de suivre les directives souvent stupides d’un “caïd” de la boîte qui l’a engagé. En général on ne laisse que peu de latitude créative à un jeune, parce qu’il est jeune, mais surtout parce qu’il se pourrait bien qu’il prenne la place du “directeur artistique”.

L’article cité plus haut fait état du malaise des graphistes face aux exigences stupides des commandes publiques (délais trop courts, budget insuffisant…) qui ne laissent aucune place à la créativité puisqu’elles commandent ni plus ni moins qu’un produit, une marchandise.
Même si l’argument débile “des goûts et des couleurs” peut trouver un écho face à une critique, il n’en reste pas moins qu’un professionnel se trompe rarement sur la qualité d’une création. Oui, l’artiste est libre de faire du “rien” s’il le souhaite, et cela depuis l’avènement de l’art contemporain, communément accepté avec le début de l’œuvre abstraite de Kandinsky et théorisé avec Duchamp. Mais l’artiste ne doit pas fabrefacere en se pliant aux exigences d’un système devenu fou, dont l’évident principe est la négation, même pas philosophique, de l’Humanité. En servant ce système, l’artiste coupe littéralement la branche sur laquelle il est assis.
Vous aurez compris que ma critique ne s’applique pas vraiment à cette affiche, bouc-émissaire d’une révolte corporatiste bien compréhensible, mais de fait cloisonnée. C’est bien plus au système capitaliste néo-libéral, qui petit à petit impose ses règles aberrantes aux Etats et donc à leurs peuples, que s’adresse ma critique. La poussée de la crétinerie, la montée de la peur de l’autre, l’individualisme crasse, la malhonnêteté, l’hypocrisie, générés par l’attrait de l’argent, mais surtout par son manque, dont chacun peut faire l’expérience quotidiennement, conduisent inexorablement à un affrontement sanglant.
Pour le moment, tout va bien, l’agressivité est retournée contre soi. Mais gare!

 

American ability…

jeudi, octobre 3rd, 2013

I guess founds are not the only means…

http://youtu.be/LL_-QG4dfqY

Bonus:
http://youtu.be/tSnfO15cAHE

Education

jeudi, septembre 19th, 2013

http://youtu.be/ACxRSSkYR_k

Tous unis pour toutes les causes

mardi, juin 11th, 2013

Lornet-Design soutient l’association La péniche du cœur avec la création d’un logo!

rFactor skin BMW E90 "La péniche du cœur" TUPTLC 2013. Graphic design Lornet-Design.

“La péniche du cœur”

rFactor skin BMW E90 "La péniche du cœur" TUPTLC 2013. Graphic design Lornet-Design.

“La péniche du cœur”

rFactor skin BMW E90 "La péniche du cœur" TUPTLC 2013. Graphic design Lornet-Design.

“La péniche du cœur”

rFactor skin BMW E90 "La péniche du cœur" TUPTLC 2013. Graphic design Lornet-Design.

“La péniche du cœur”

rFactor skin BMW E90 "La péniche du cœur" TUPTLC 2013. Graphic design Lornet-Design.

“La péniche du cœur”

rFactor skin BMW E90 "La péniche du cœur" TUPTLC 2013. Graphic design Lornet-Design.

“La péniche du cœur”

rFactor skin BMW E90 "La péniche du cœur" TUPTLC 2013. Graphic design Lornet-Design.

“La péniche du cœur”

 

 

 

 

 

 

La FFSCA (fédération française des simulations de courses automobiles) parraine une course d’endurance “open” de 4 h sur le jeu rFactor à l’occasion de l’événement “tous unis pour toutes les causes“, organisé par la ligue Tourisme et GT et le site PilotesF1.com.
Le but de cette compétition de simulation automobile est de représenter des associations à vocation humanitaire ou sociale et de récolter des dons qui seront offerts à l’association soutenue par le gagnant de la course.
C’est donc un événement placé sous le signe de la générosité auquel chacun peut participer grâce à un site web dédié: TUPTLC.fr

La course se déroulera le 4 juillet 2013 sur le circuit d’Interlagos au Brésil, les voitures utilisées seront des BMW E90, tirées du mod BMW E90 Super Trophy (WTCC – BMW E90 Mod by Thome – Converted by MaNTzEl aka AmStaFF). Chaque équipage de 2 personnes doit créer une carrosserie représentant l’association qu’il a choisie afin d’en faire la publicité.
Lornet-Design a choisi, sur d’avisés conseils, de représenter l’association Péniche du cœur, qui a pour but l’hébergement d’urgence dans une ambiance conviviale, favorisant les échanges humains, dans l’esprit et le respect de la charte des Restos du cœur.
Située Port Saint Bernard / Jardin Tino Rossi dans le 5ème arrondissement de Paris, la péniche du cœur accueille des personnes sans-logis. Pour en savoir plus, visitez également l’ancien site www.penicheducoeur.org.

L’équipe courra sous les couleurs de la team LCC (Les Casse-Cou) qui ne ménage pas ses efforts pour permettre aux pilotes de s’entraîner sur leurs serveurs ouverts et qui organise de nombreux opens.

Lornet-Design a réalisé la peinture de la carrosserie de la voiture numéro 22 “Péniche du cœur” de la team LCC. Le cahier des charges demandait de rappeler les couleurs de la péniche ainsi que sa silhouette longitudinale, afin que l’association soit clairement identifiable. Le choix d’un thème bicolore blanc et bleu utilisé sur la péniche s’imposa, de même que la reproduction des lisses de coque bleues, décalquées sur les flancs de la voiture.
Afin d’obtenir une texture de qualité, il a fallu reproduire le cartouche portant le nom de la péniche au format vectoriel, ce qui permet de le dimensionner à loisir sans pixellisation.

Il manquait toutefois un véritable logo, car l’association ne semble pas en posséder. L’idée de la bouée, symbole du sauvetage, m’a permis de réunir les éléments constituants le nom de l’association en un seul logo: la péniche ainsi que sa mission sociale sont figurées par la bouée, et le cœur est dessiné grâce à la saisine en corde. Le logo a été réalisé dans un format vectoriel, en deux variantes, l’une en relief (visible sur la voiture), l’autre en aplat de couleurs.

Ces logos, utiles pour la communication imprimée et via les écrans seront gratuitement mis à disposition de l’association, si elle le souhaite. L’ unique contrainte, inhérente à la création artistique sera l’obligation de ne pas modifier la création sans le consentement de l’auteur.

Music!

lundi, avril 8th, 2013

You certainly do not know that I am a great music lover, with quite a good ear and an intuitive play at the guitar. Anyway, I’d like to share with you some pieces of good dam music.
First let’s begin with music history, and Georg Friedrich Händel with this magnificient interpretation of its Passacaglia by Noa Gabay playing the harp.

So what? you may tell me… So let’s check what kind of music Georg Friedrich Händel leaded to…
Here’s  a pot-pourri of several songs created afterwards following Händel’s lesson, all mixed in one. Besides the great musical mix, be careful with the lyrics, as they might be associated and quite grivois, as english humor likes to do it.

Stay tuned, post’s to be updated!

Update!

Recyclage graphique

mardi, janvier 15th, 2013

Après tout, pourquoi pas. Ça fera la nique à l’outsourcing, principe de base des concours graphiques destinés à faire travailler d’honnêtes et pauvres artistes gratuitement.
Voici donc une livrée recyclée, un peu à l’arrache, les délais étant assez courts, mais surtout parce que le carrossier a dû la peindre en pièces détachées 🙂 -il s’attachera à mieux faire les raccords la prochaine fois-
Une première qui en amènera peut-être d’autres. Le site des Casse-Cou, sympathique équipée belge s’adonnant aux joies de la simulation automobile sur RFactor.

Chevrolet Lacetti by LD

Chevrolet Lacetti by LD

Untitled

vendredi, juin 8th, 2012
FS

Untitled1

FS

Untitled2

Neural engine

jeudi, avril 5th, 2012

Team Screw Driver

Screwed

Pour la neutralité du net.

mardi, janvier 3rd, 2012

http://mediakit.laquadrature.net/view.php?full=1&id=725

Support 42 ! Soutenez 42 !

Web 3d 2011, un nouveau souffle

dimanche, juillet 3rd, 2011

La conférence internationale sur la web 3d s’est déroulée dans une faculté de médecine. C’est joli une fac de médecine parisienne rive gauche. C’est en vraie pierre de taille, robuste, décoré de statues en ronde-bosse, de bas-reliefs honorifiques à la gloire des grands qui sont passés par là et qui ont lâché quelque fortune pour le bien commun  🙂 . Présentation sommaire de la conférence en vidéo.

Web3D conference 2011 Paris

Web3D 2011 Paris

Vanité

Vanité

Les salles et amphithéâtres s’articulent autour d’une cour à galerie agréablement végétalisée et ponctuée de deux fontaines: idéal pour s’en griller une petite sans devoir s’exiler trop loin alors que le buffet n’attend que vous !

Une copine m’attendait depuis un moment, de marbre devant cette effervescence momentanée.

Tout le gratin de la 3D web s’était donné rendez-vous pour divulguer lors de passionnantes conférences les avancées technologiques permettant un espoir renouvelé dans l’utilisation de cette vieille technologie, jusqu’alors phagocytée par les solutions propriétaires et la mauvaise volonté de certains monopolisants.

L’enthousiasme des intervenants principaux (Alain Chesnais, président de l’ACM -Association for Computing Machinery- , et Neil Trevett, président du groupe Khronos) ainsi que leurs discours distanciés contrastaient assez fortement avec d’autres interventions, plus focalisées et techniques (je n’en ai pas compris le dixième ou presque 🙂 ).
Tous les intervenants ainsi que la plupart du public sont des universitaires, des ingénieurs, des industriels, des entreprises, des organisations d’état, bref la vraie vie de l’argent et de la technologie  🙂 .

Tout comme dans la vie des démocraties d’aujourd’hui, où ce ne sont pas les peuples qui décident, mais les financiers via les politiques, le monde de la web 3d est soumis aux besoins des industries, et fait peu de cas des utilisateurs, sauf à obtenir un contenu gratuit. J’exagère à peine 🙂 .

Cependant, les technologies ouvertes issues de ces relations techno-économiques restent accessibles aux utilisateurs et leur permettent de créer des contenus tout en apprenant à s’amuser de certaines difficultés. C’est tout de même grâce à l’élaboration de langages ouverts comme le VRML et le X3D que Lornet-Design a pu créer sa démo.

Dijon 3d @ Web3D conférence 2011 Paris

Dijon 3D @ Web3D 2011 Paris

Lornet-Design a donc présenté son humble projet “Dijon 3D” lors de la session “web 3d showcase”, en retard d’une heure sur le programme.

Le web 3d artshow qui précédait a mis en lumière l’utilisation exclusive de Second Life par les artistes présents, qui ne semblaient pas se rendre compte des questions que cette utilisation exclusive peut soulever.

L’élaboration de standards ouverts pour la web 3d permet aux utilisateurs, quels qu’ils soient, de créer et de divulguer de façon libre et accessible, sans être assujettis à des formats propriétaires, et sans être tributaires d’un service privé souvent limité dans le temps, comme l’a souligné Nicholas Polys (Virginia Tech). C’est bien de cela qu’il s’agissait lors de cette conférence. Les artistes étaient donc totalement à contre-courant, dans le mauvais sens du terme.

Mais les artistes, dont l’égo est souvent pathologique  :), ne semblent pas voir que l’utilisation des nouvelles technologies pose également la question de la liberté. Présentation intégrale du web 3d artshow et du showcase en vidéo.

 

La petite histoire de la présentation de Dijon 3D:

Pour présenter une démo il faut un ordinateur portable. Le Dell Inspiron 9100 de Lornet-Design, équipé d’une carte graphique ATI Radeon Mobility 9800, ne supporte pas le x3dom en raison d’accords stupides entre Dell et ATI à l’époque de sa construction (en 2004). Les drivers ne sont plus développés car Dell obligeait ses utilisateurs à passer par Dell pour les mettre à jour. Résultat: il faut racheter un ordinateur. Stupide lobbying.

Je demandais donc à Alain Chesnais, car très sympathique il m’apparaissait, s’il pouvait me prêter un PC capable d’afficher du x3dom. Il utilise un Mac. Ok, compris. Mac affiche x3dom sans souci, c’est cross-platform, mais je me dispensais de le lui rappeler. Il me dirigea vers Anita Havele, executive director du Web 3D Consortium, fort charmante, qui me dirigea vers Johannes Behr (Fraunhofer Institute) tout à fait disposé à me prêter son Mac 🙂 … C’est ainsi que je rencontrai Yvonne Jung, talentueuse et sympathique ingénieur informatique chez Fraunhofer Institute, les créateurs du x3dom et de Instant Reality.

Le moment venu, Johannes était hélas occupé, mais se fit fort de me diriger vers un étudiant stagiaire chez EDF qui me prêta son ordinateur pour faire ma présentation. Je l’en remercie encore. J’apprenais par la suite que l’image 3D de la cathédrale Notre-Dame de Paris sur l’affiche de la conférence est de son fait.

Affiche Web3D conférence 2011 Paris

Affiche Web3D 2011 Paris

C’est donc avec un certain stress que j’abordai ma présentation, du fait du retard accumulé sur le programme (je ne voulais ni m’imposer ni prendre sur le temps d’autres communications, pas comme certains…) et parce que je savais que mon discours tenait en 10 minutes, sans compter le temps de la manipulation. Mais bon, la démo est en ligne, vous pouvez manipuler vous-même, c’est facile.

Du coup j’ai dû couper à la hache mon discours en direct, ce qui le rend peut-être un peu biscornu.

Voici donc le texte intégral de la démo Dijon 3D par Lornet-Design à la conférence internationale web3D 2011.

Je passerai sur les rencontres d’ordre privé, un dîner avec un véritable artiste 3D, arrosé d’un excellent Bordeaux, la veille de la conférence au “café des artistes”, ainsi qu’une rencontre du troisième type, fugace et déstabilisante, à la « 2001 » :). Et ce n’est qu’ensuite, une fois revenu derrière mon clavier, que je me suis aperçu que j’avais également rencontré sans le savoir, la célèbre et talentueuse Wildpeaks (le site est en flash ^^).

Je n’ai pas assisté à toutes les conférences, mais lors de celles où j’étais présent, je me suis abstenu de taper mes mails sur mon mini ordi, afin de ne pas emmerder mes copains de banc d’amphi avec un tac-tac-tac  de clavier chiant, histoire de faire croire que j’étais un busy man. Il était déjà assez difficile de comprendre l’anglais souvent approximatif, quant à l’accent, de certains communicants. Quand j’ai eu envie de lire mon Canard préféré, je me suis retiré dans la salle de pause. Je n’ai pas non plus twitté les trucs et les machins en direct. Et pour cause, je n’avais ni ipod, ni ipad, ni tablet, ni ordinateur portable sur moi, encore moins de minitel, tout juste une antiquité mobile que j’avais éteinte.

En guise de conclusion provisoire, on peut dire que cette conférence internationale sur la technologie web 3D a mis en évidence plusieurs axes de réflexion et de développement: d’une part, la gestion de données massives, surtout concernant la géolocalisation “sociale” et militaire (le consortium web 3d travaille beaucoup avec l’Etat américain), d’autre part la prééminence de l’Internet mobile et sa suprématie future. Le tout étant bien évidemment concerné par l’élaboration de standards visant à faciliter le développement, la création et la commercialisation rentable de produits destinés à l’utilisateur.

Il manquait cependant dans les discours, en guise d’ouverture, un questionnement sur l’éthique liée à ces nouvelles technologies: la géolocalisation est un moyen très efficace pour tracer la vie de tous les citoyens du monde, équipés de multiples “sensors” (censeurs ? 🙂 ), l’Internet mobile est “révolutionnaire”, mais plutôt dans le sens ou le pouvoir peut à nouveau, et grâce à la naïveté des citoyens-utilisateurs, reprendre le dessus par sa puissance de contrôle.

Ces questions sont d’une importance cruciale, comme le rappelle par ailleurs Benjamin Bayart, et l’éducation à l’utilisation des nouvelles technologies est indispensable.

Il reste que j’ai été honoré de participer à cette conférence internationale sur la technologie web 3d, où j’ai beaucoup appris, et de pouvoir présenter mon projet de ville 3D « Dijon 3D ».

 

 

Conférence internationale sur la technologie web 3d

mardi, juin 14th, 2011

La 16ème conférence internationale sur la technologie web 3d se tient du 20 au 22 juin 2011 à Paris, au couvent des Cordeliers, dont l’héritage historique est lourd de signification quant à la marche de notre société actuelle…
Lors de cette conférence organisée par ACMSiggraph, de nombreux thèmes seront abordés, comme le X3D, le WebGL, les mondes virtuels, la réalité augmentée, la visualisation scientifique et les applications rendues possibles grâce à la ténacité des développeurs libres.
L’art sera également de la partie avec le web3d art show (mardi 21 juin de 16h20 à 17h30) sans oublier la présentation de projets innovants lors d’un show case (mardi 21 juin de 17h30 à 19h) pendant lequel Lornet-Design présentera “Dijon 3d”.
Ces deux sessions seront filmées et retransmises en direct sur Second Life, probablement à l’Opéra Bis Island, une création virtuelle représentant l’Opéra de Rennes, modélisé avec talent par Ayiki.

Web3D conference 2011 Paris

Web3D 2011 Paris

Image d’illustration tirée de l’entête du site de la conférence web3d 2011 et agrémentée d’un avatar SL dessiné par Ayiki.

Dijon 3d sur le blog x3dom.org

jeudi, mai 19th, 2011

La première scène de Dijon 3d présentée à la fois en x3d et x3dom sur le site dijon.tourisme-3d.com a fait l’objet d’un article sur le blog des créateurs du x3dom.
Lornet-Design remercie toute l’équipe x3dom qui travaille avec énergie à l’élaboration et au perfectionnement de cette nouvelle technologie !

X3DOM blog

X3DOM blog

Pour en savoir brièvement un peu plus sur x3dom et x3d : quelques explications !

Testez vous-même un tour en 3d dans votre navigateur Firefox ou Chrome : Dijon 3d X3DOM

Une part d’ombre au soleil

lundi, avril 11th, 2011
Vendetta

La vendetta de Lucien

Pour Lucien, dorénavant, l’anar de comptoir, drapé de noir dans son insondable désespoir, ce sera Monsieur connard, point barre.

Corso

vendredi, mars 11th, 2011
Corso

Corso

“Cette année, c’est décidé, on va foutre sur la gueule au roi Nabg, en plus il est pas du coin, il nous emmerde, même son père peut pas le voir en peinture” avait dit Lucien, l’ancêtre du village. Il avait même ajouté: “il est comme tous ces connards d’anarchistes, d’extrémistes et de fascistes, tous ceux qui refusent la paix et l’amour parce qu’il leur manque une case dans le ciboulot, c’est rien que des crevures, je dirais même plus, c’est des raclures”.

Il fallait l’entendre de visu pour le croire, le Lucien. Il ne mâchait pas ses mots pour peu qu’il trouve un auditoire attentif, et plus il s’engageait, plus il accaparait l’attention. Les jeunes, encore ivres du samedi soir passé à siroter quelques gnôles derrière l’église, aimaient l’entendre vociférer. C’était beaucoup plus vivant qu’un spectacle télévisuel où tout était préparé d’avance, et beaucoup plus interactif que la toile, parce qu’on pouvait lui envoyer des vannes en direct-live, au Lucien. Mais il ne se laissait aller qu’une fois que tous les préparatifs étaient terminés.

Cette année, le Corso allait être encore plus merveilleux que les années précédentes: la reine du Corso, cette année, c’était Sarah. Elle avait accepté le rôle sans trop d’enthousiasme, en sachant quel type de costume elle allait devoir porter. Vu que le temps s’annonçait chaud et radieux, le costume n’avait de réalité que le nom. Elle allait devoir se pavaner presque nue tout en haut du char de la reine pendant trois tours de ville, sous les yeux admiratifs et envieux des villageois. La belle saison ne pouvait revenir qu’à cette condition, elle le savait et s’était préparée en conséquence. Une de ses amies, danseuse sur glace, avait bien voulu lui prêter une combinaison couleur chair qui la protégerait des regards un peu trop appuyés, tout autant que des jalousies de ses congénères.
Et puis, le beau temps et la chaleur en ce début mars, c’était une belle légende. Elle avait réussi à passer l’hiver sans tomber malade, ce n’est pas à l’orée du printemps qu’elle allait sacrifier sa santé, fusse pour la survie du village.
Ce qui lui plaisait dans ce défilé, c’était d’une, que le thème se rapportait à l’Espagne -elle y avait grandi et se rappelait la joie d’y avoir vécu ses jeunes années- et deux, que le roi Nabg allait y être brûlé pour toutes les maux qu’il avait fait subir à son peuple durant l’année. Elle avait consenti à participer au Corso uniquement pour ces raisons.

Lucien était intarissable à propos du roi: “il prend aux plus pauvres pour donner aux rupins, c’est un salaud !” disait-il. A travers sa vision très locale d’une politique devenue mondiale, Lucien ne décolérait pas et, sans le savoir, s’attaquait aux piliers du système.
Le roi Nabg, sur ses échasses de fortune, allait devoir se promener dans tout le village, poussé par le petit peuple, tel un cochon ivre soumis à leur vindicte. Les producteurs devins locaux avaient prévus des quantités inédites de boissons toutes plus enivrantes les unes que les autres. Parmi elles, la cuvée “Lucien” tenait la place d’honneur. On savait bien, dans le village, que le vieux ne tiendrait plus longtemps, que son corps fatigué par la vie allait tôt ou tard devoir se séparer de son âme tant aimée. Il fallait lui rendre hommage, et le meilleur moyen était de lui donner accès à l’éternité.

Les personnages du Corso, c’était Lucien qui les avait choisis: un jocrisse sous les traits du paresseux Sid, pour imager la sagesse populaire et l’innocence de la vie, un Pépito mexicain pour ajouter aux railleries diplomatiques, et un Calimero pour rappeler à tous les injustices du monde. Il aimait bien Pépito, Lucien, parce qu’il tenait à la main une bouteille de thé-kill-ha et qu’il bottait le train à son bourricot. “Le roi Nabg a décidément beaucoup d’animaux totémiques” se disait-il.

~~~~~~

Le jour du Corso était enfin arrivé, tout le village était présent et dans chaque regard on pouvait sentir une sorte de fièvre contagieuse. Les chars richement et patiemment décorés de fleurs factices que les femmes avaient confectionnées avec du papier crépon attendaient en file à la sortie des ateliers.
La veille au soir s’était tenu au théâtre local un spectacle gratuit et apprécié de tous: le jugement.
Le roi Nabg y avait été jugé sans modération durant plus de deux heures dans une bonne humeur presque attentatoire à la gravité des faits qui lui étaient reprochés. Heureusement, la buvette marchait à plein et une entr’actes était prévue pour se dégourdir méninges et boyaux du spectacle, joyeux et grave à la fois, de la vie du maintenant.
La parure des chars avait été confectionnée par les femmes, mais la construction des armatures soudées et grillagées étaient l’apanage des hommes. Ensemble ils avaient travaillé pendant plus de trois mois à la création de ces poupées géantes. C’est là ce que les parisiens pouvaient y voir, tout au plus, disaient-ils.
Les villageois avaient une opinion bien tranchée sur les parisiens, et imaginaient qu’ils étaient tous plus ou moins comme les idiots qui se trémoussent dans le poste.
Ils savaient, eux, que le Corso était bien plus qu’une fête populaire, que de sa réussite dépendait le reste de l’année, jusqu’au prochain Corso. On vivait chichement, dans le village, et on savait l’importance des fêtes quant aux récoltes, qui faisaient vivre encore une bonne partie de la population. C’est pourquoi les villageois, Lucien en tête, prêtaient au Corso des pouvoirs magiques. Seul le vieux avait un souvenir de la véritable magie du Corso.
C’était à la veille de la seconde guerre mondiale, la poupée du coupable de cette année là avait été frappée par la foudre, en plein jour, alors qu’il n’y avait aucun nuage. Elle avait pris feu et avait embrasé tout le char qui la supportait. La surprise avait été grande et l’émotion mesurée, mais il avait fallu attendre la déclaration officielle de la guerre dans les journaux pour que chacun y voit un signe prémonitoire. La poupée du coupable d’alors était le maire de la commune, un Allemand, qui était venu s’installer dans la région quelques années auparavant et y avait fait fortune.
Cette année encore, celui que le village avait jugé coupable “n’était pas tout blanc”, disait Lucien.

Alors que la fête battait son plein, que la procession de chars et d’enfants joyeux parcourait pour la seconde fois les rues du village, Lucien décida de partir. Il s’était effondré sur le zinc juste après avoir terminé un verre de vin rouge. Les quelques devins qui se trouvaient à ses côtés le secouèrent un coup, pour le railler, mais Lucien ne réagit pas. Il en avait fini avec ce monde.
Le Corso défila une dernière fois avant que tous apprennent la nouvelle: Lucien n’était plus. Il fallait quand même bien brûler le coupable, le roi Nabg, ainsi que l’avait désigné Lucien.
Pleins d’une étrange angoisse, les villageois mirent le feu au pantin pendu sur la place du village et se retirèrent sans fêter l’événement pour se recueillir. Cette nuit là, personne ne sortit pour boire, et pourtant personne ne dormit non plus. Chacun resta coi.

Le lendemain matin, les cantonniers, premiers éveillés, avaient pour devoir de rendre propres les rues du villages et d’effacer les traces du bûcher. Ils se rendirent sur la place du sacrifice, là où avait été brûlé la poupée du roi Nabg… Ils furent comme pétrifiés.
Le soir même, les journaux de tout le pays annonçaient la nouvelle en une: “le roi Nabg a été retrouvé mort, pendu et brûlé dans un petit village de la côte sud. Il avait disparu la veille au soir, prétextant à ses conseillers qu’il avait affaire avec sa conscience”.

Fast cars and koons-eries

vendredi, octobre 8th, 2010

Personnellement le homard gonflable ne me sied que très peu. Mais je dois bien avouer que j’aime assez avoir champs libres sur roues. Illustration : “champs libres” par Lornet-Design et BMW art car 2010 par Jeff Koons.

Champs libres versus Koons BMW art car.

Ultime bistouri

lundi, septembre 27th, 2010

Photographie

Ultime bistouri, dernière chance.