Archive for the ‘Guitare’ Category

Evil too

mercredi, avril 22nd, 2020

Ebola

mercredi, avril 8th, 2020

Voici Ebola, le compagnon de jeu de Pucci Puckett et de Cat Blanchett.
En arrière-plan, de quoi faire un peu de son pour changer des parties de ping-pong quotidiennes du voisinage… gniark 😉

NDB

lundi, avril 6th, 2020

Well, well, well…
Nothing to do with it but it’s cool to share this containment with you. Better said: it’s cool YOU share my containment for once.
I’m quite used to it for around 40 years by now… Oh, it’s not really the same in nature, but I guess many of you will experience the high suffering and pain and dolor out of it. And it’ll last, I can assure you.
Not that I enjoy seeing people suffering, it doesn’t actually make me fell anything except for some very few persons. Yeah, it’s sad 🙁

Mi containment is now su containment. Enjoy the cure and be better.
Hasta luego 😉

Cadavres exposés.

samedi, mars 21st, 2020

Trois pistes, 5 voix. 😉
Voix piratées, guitare FHP Lornet.

One could think everything’ okay

mercredi, mars 18th, 2020

Well, it’s not. At all.
Do I care? No 🙂

Nature morte

dimanche, juillet 14th, 2019

You almost had a naked self-portrait, but it’s gonna be a nature morte 😉
Cheers.

Enfiler un manche

dimanche, avril 14th, 2019

S’il est une partie délicate concernant la lutherie des instruments à cordes, c’est bien l’association du manche avec le corps de l’instrument.
Dans le cas précis qui m’occupe à présent, il s’avère que la découpe de la caisse a été faite trop profondément pour que l’inclinaison du manche corresponde au plan des cordes et permette un réglage de leur hauteur (par rapport à la touche) seulement via celle du pontet.
Afin de corriger ce défaut, j’ai découvert que le manche avait été calé avec un bout de bois ridicule (épaisseur 2 mm) qui ne permettait pas une symbiose suffisante entre les deux éléments que sont le corps et le manche. De plus, le manque de résistance du vide ainsi créé entre le talon du manche et le corps n’a pas arrangé le vissage et le filetage intérieur en a pris un coup…
Je ne sais pas s’il s’agit du réglage du manche d’origine, mais le travail a été véritablement salopé 🙂

Le meilleur système connu pour régler un manche est celui des guitares acoustiques Taylor qui consiste à insérer de très fines lamelles de bois entre la caisse et le manche afin que celui-ci soit parfaitement aligné. Ce réglage est permis grâce au fait que les manches Taylor sont démontables SANS devoir démonter la caisse.
Chez Taylor, ça se joue au nanomètre mesuré au laser, ce sont des guitares créées et fabriquées industriellement et numériquement.
Et ça marche carrément bien, quand même 😉
Le système de cale utilisé chez Taylor permet donc un réglage ultra précis de l’angle du manche, afin de le positionner sur le point d’équilibre qui donnera le son parfait de l’ensemble à cordes.
Voyez la chose expliquée par Bob Taylor : https://www.youtube.com/watch?v=-2XnmKePcUE
C’est ce qui est appelé le NT neck: https://www.youtube.com/watch?v=sguFTS-Fruc
Pour les fans, toute la fabrication est expliquée en vidéo… n’oubliez pas d’aller voir celles de Larrivée et autres Martin too 😉

C’est donc en m’inspirant du système de Taylor que je vais caler ce manche de façon propre et efficace quant à la transmission du son entre le manche et le corps et tâcher de remédier à ce défaut grossier indigne d’une Mosrite (quand bien même c’est une Avenger MiJ) 🙂
Ayant conservé les chutes de contreplaqué de mon modèle en bois du drakar d’Oseberg, je vais pouvoir les utiliser.
Trouver du contreplaqué de 1,5 mm doit être possible, mais baste, pourquoi ne pas recycler?

Il va s’agir de coller deux parties entre elles, de les percer aux endroits destinés à recevoir les vis, puis de poncer la pièce selon un angle allant de 2 mm environ à 0 d’un bout à l’autre de la pièce.
La continuité de cette planitude inclinée (shim = tapered wedge) de la cale en coin assurera la solidité du montage tout autant que son efficacité mécanique et acoustique.

Une fois le collage effectué avec une colle à bois vinylique sous presse (deux planches et un gros serre-joint, un vieux Canard pour la macule), on ponce selon l’angle désiré, commandé par l’angle fourni par les deux plaques de dimensions différentes.
Le marquage des trous à percer est aisément fait à l’aide d’une cartouche de stylo à bille récupérée dans un stylo palstique cassé et qui passe facilement dans les trous du corps.
On perce à l’aide d’un pointeau pour avant-trous, doucement pour tâcher de ne pas éclater le contreplaqué, on finit à l’aide d’une pointe abrasive conique (meule à rectifier…) sur un Dremmel, afin d’arriver au 4,5 mm de diamètre des vis bois.
Un essai est indispensable, et un ponçage de réglage fin vient terminer le travail 🙂
L’avantage du contreplaqué, c’est évidemment la visualisation facile des épaisseurs lors du ponçage grâce aux couches. l’inconvénient, c’est le risque d’éclatement comme on le voit du côté fin.

Si les vis ont un jeu ou tournent à vide dans le manche, on découpe de fines cales de bois que l’on placera dans les trous afin que les vis retrouvent leur effet de serrage et pour s’assurer de la solidarité effective des éléments.

Pour ceux qui aiment le travail bien fait et l’ingéniosité requise pour se dépêtrer de situations inextricables en matière de lutherie…
https://www.youtube.com/channel/UCdr6rJVSSx54ByuY5U2ohTQ
Pour vendre le matériel de lutherie que Stewart-MacDonald crée et fabrique, la meilleure solution, c’est de former gratuitement à leur utilisation. Bravo et merci pour toutes ces vidéos 🙂

Prendre la lumière

jeudi, mars 28th, 2019

Ah, voilà que l’on recauserait de photographie, avec un tel titre?
Point! nenni! 🙂
On va causer chromes. Et le chrome pour briller, c’est un peu comme pour ces piteux êtres humains, il lui faut de la lumière et même du soleil, dis donc 🙂
Et pour avoir du soleil, il faut éliminer tout ce qui peut faire de l’ombre… A bons entendeurs… Et ils sont nombreux les nezdbeux (voir post précédent, tiens).
🙂
Donc, pour redonner une jeunesse relative aux pièces d’accastillage d’une guitare électrique vintage, il faut la démonter entièrement et tout nettoyer.
Outre l’utilité d’un démontage pour s’assurer de la vintagité de l’objet et d’éventuelles modifications ainsi que de la bonne santé de tous les éléments, cela permet de trouver de tout aussi éventuels numéros de série ou autre marquages gage de… gage de rien du tout, en fait 🙂
Même la signature d’un artiste est falsifiable, c’est tout dire 😉

Le manche:
– une fois démonté, le manche doit être examiné de près. Il est possible qu’il faille recoller de petits éléments comme les marquages de cases, incrustées façon marqueterie sur la touche du manche. Une bonne colle forte, de la dextérité (je ne le répéterai plus), éventuellement une presse pour les marquages bombés de grande taille. Prendre soin de faire un essai à blanc et de calculer la quantité de colle nécessaire pour qu’elle ne bave pas hors du logement.
– les parties vernies du manche, le dos, la tête, le talon peuvent être dégraissées, avec grand soin, à l’aide d’une éponge et de produit vaisselle que l’on éliminera avec un chiffon humide puis un chiffon sec.
Si la touche n’est pas vernie:
– utiliser de la laine de fer 000 (triple zéro) ou 0000 (quadruple zéro) pour nettoyer les frets ainsi que la touche elle-même, en y allant très doucement.
Ces laines de fer ne rayent pas (sauf au microscope à balayage électronique, of course), ce sont les plus fines qui existent dans l’univers. Mais il ne faut pas en abuser et suivre la veine du bois lors du nettoyage.
S’il y a beaucoup de saletés accumulées sur la touche, on peut enlever d’abord le surplus avec un morceau de bois tendre de type balsa, qui fera office de raclette.
Le tout en douceur. Mettre au rebut ces restes de sucres de bière, crotte de nez et autres peaux mortes et poussières diverses délicatement englués dans l’acide urique faisant liant…
Nourrir la touche avec quelques gouttes d’huile de pépins de citron ou plus simplement avec une excellente huile d’olive première pression à froid (certains aiment lécher leur manche, voire jouer leurs cordes avec les dents, tel le fameux Jimmy Hendrix) dont on imbibera un chiffon en coton et que l’on appliquera dans le sens de la veine du bois.

Les mécaniques:
– les mécaniques semi fermées sont démontables. Un dégraissage éventuel est nécessaire, on utilisera du liquide vaisselle et/ou du liquide nettoyant frein (anciennement trichloréthylène) qui dissout les graisses. On prend soin de bien sécher toutes les parties.
Les saletés (vieille graisse collée, par exemple) seront éliminées avec des cure-dents dans les engrenages et autres parties inaccessibles. Le coton-tige est aussi un outil fort pratique.
– les parties chromées peuvent être nettoyées avec du bicarbonate de soude (ne raye pas) que l’on utilise avec une brosse à dent préalablement plongée dans du vinaigre blanc (petit effet effervescent rigolo). On fignole avec de la laine de fer 000 ou 0000. On termine avec un soin pour chrome de type Belgom, que l’on ne rince pas (c’est la partie délicate) mais qu’on élimine avec un chiffon doux, qui nourrit et protège les chromes en même temps qu’il les nettoie.
Cure-dents et coton-tige pour rendre parfaitement propres tous les recoins.
– en cas de rouille sur des éléments en acier, plonger les éléments dans de l’huile mécanique, brosser.
– si les engrenages laitons présentent une usure trop grande et que les mécaniques présentent un jeu néfaste pour l’accordage, il faut se résoudre à changer les mécaniques complètes. Les meilleures sont les Grover et les Schaller, qui ont une gamme vintage autant que moderne.
Ou travailler son oreille et savoir accorder toujours en tension 🙂

Le tremolo/vibrato et le pontet:
– en général chromées, ces pièces recevront le même traitement que les parties chromées des mécaniques. Il faut noter que les vibratos moulés en aluminium puis chromés, s’ils ont cloqué, retrouveront leur éclat mais pas le lissé parfait d’un chromage original. De même, l’attaque acide de la sueur (acide urique) peut décolorer certains métaux… [on est forts, hein?]
C’est le petit côté vieillerie/vintage qui fera tout le charme de la belle, qui brillera cependant de mille feux sous les projos [coucou les copines] 😉

Les consommables:
– bien que certaines marques vendent de la visserie dite vintage, avec fausse rouille etc, je conseillerais de renouveler toute la visserie de la plaque en neuf, nickelé ou zingué ou inox (du moment que ça brille ^^), ainsi que celle des micros et du pontet/vibrato. La visserie Fender est grosse (3 mm de diamètre), celle de Gibson plus petite (2,5 ou 2,8 mm de diamètre). Evidemment, pour trouver de la visserie identique à celle vintage (2 mm de diamètre par 12 de long, tête fraisée/bombée Phillips, tu peux courir…).
La visserie Gibson ira donc parfaitement, malgré ses 8 à 10 mm seulement de longueur, on visse dans du bois.
– certains vibratos de type Bigsby sont montés sur roulements. Si ceux-ci présentent un jeu et une usure trop importante, on les changera par des neufs type SKF assurant une qualité largement suffisante et un prix raisonnable (toujours éviter les plus bas prix des marques génériques).

Les plastiques:
– la plaque (pickguard), les boutons de potentiomètres et autres parties plastiques sont lavables et dégraissables avec du produit vaisselle et une éponge. Rincer, sécher 🙂