Extrait inédit et romancé des Notes de voyage à Kyoto (publication privée), dédicacé à Nana et Ayumi qui nous ont accompagnés ce jour-là 😉
Alors que nous visitions le temple Koryuji, celui dont on dit qu’il est le plus ancien de Kyoto (VIIème siècle AD), nous fûmes amenés à faire un vœu. Ne sachant pas vraiment quel vœu pouvait être exaucé, c’est moi qui décidai sur l’insistante demande de ma chère partenaire 🙂 , de demander la prospérité tant espérée et si désirable en ces temps d’injustice.
Pour effectuer ce vœu, il suffit de s’acquitter de quelques 300 yens (à peine 3 euros) dans le coffre en bois situé devant le temple, d’inscrire son nom ainsi que son vœu sur une petite planchette de bois, et de la déposer dans une boîte prévue à cet effet, après avoir pratiqué quelques gestes rituels, légèrement différents s’il s’agit d’un temple boudhiste ou shintô (on y reviendra).
Pleins d’espoir et échaudés par le climat étonnamment fort brûlant pour cette époque de l’année, nous continuâmes notre périple vers le parc Eigamura pour visiter les attractions et les lieux de tournage des productions audiovisuelles Toei. Nous décidâmes de nous restaurer avant de commencer notre périple.
Alors que nous nous rassasiions de ramen délicieuses, je commandai, sans surprise, une bière qui me fut servie dans un curieux contenant plastique en forme de lanterne.
Le “verre” était fait d’un cylindre en plastique inséré dans cette chope munie d’une anse, en forme de lanterne.
Curieusement, une fois son office accompli et le “verre” retiré, la chope pouvait se fermer à l’aide d’un couvercle fendu et ainsi servir de tirelire!
Je pris donc cet augure comme un message divin, et, un peu dépité, me résolus à ne rien attendre qui ne vienne de moi!
🙂