Le désobligeant

Je n’ai ni toit ni argent
Je suis sans roi ni manant
Je traîne la folie dans mon sang
Et l’oblong de mon gland

A chercher l’amour dans le temps
J’ai perdu le goût et le vent
Mille-pattes rampant
Dégoûtant et fascinant

Parfois je redescends
Prendre dans la lie ce qu’on me tend
Mais il n’y a là plus rien
Que les fantômes des enfants

Dans les lits puants et grouillants
Des maladies d’antan et des chants
L’amour tué dans le sang
D’un Céline agonisant

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