Charlie M.

If I could I would exchange the childhood of polanski and Charles Manson, as to rewrite history of so many people.

Here’s a kind of poetry I wrote few days ago and some simple chords behind. I kind of like it when it’s RAW.

Lyrics, guitar, arrangements: F.H.P. Lornet 2020.

 

Nous y voilà…
Nous y voilà et cela me fait si plaisir d’être ferré
Un poisson dans l’eau, non!
Un croco amphibie, oui.

Et vous voilà avec moi, aujourd’hui
partageant enfin la peur que vous refusiez
la peur que j’étais seul à ranger
chaque soir, au fond de son panier

Est-ce que vous êtes prêts?
ha! … pas encore assez?
Il n’est plus temps de vous embarrasser
Plus temps de vous embrasser
laissez les mioches
laissez-les, vous dis-je

Vous allez les blesser…

Si bien éduqués, n’est-ce pas?
Quel gâchis de leur rendre la liberté
Si chèrement acquise au prix de leur volonté…

Ah oui, c’est salaud
Que vous ne vous êtes jamais données.

Une situation de stress intense, dites-vous?
Écouter la parole de l’ordonnateur?
Suivre docilement les ordres enrobés de conseils
le bâton au miel…

Maintenant que vous, moutons, êtes parqués de votre propre volonté,
maintenant que la sentez vous prendre sournoisement
maintenant que la route est peut-être bien terminée

Qu’en est-il de vos drapeaux?
Vous drapez-vous?
Entonnez-vous?
Ça ira, mon p’tit gars.

Tu les vois ceux-là, qui hier t’usaient
Tu les vois aujourd’hui comme ils sont laids
Elle suinte de partout
Elle vient jusqu’à nous

P’tit gars, on les a eus, nous aussi
On ne se laissera plus faire,
Jamais.
Tu m’entends, maman?

Non, personne n’entends plus rien
Plus rien le battement si inquiétant
ce battement qu’on voudrait finalement
Qu’il s’arrêtât ou continuât

Mais sans bruit, n’est-ce pas
Oh non, sans bruit
Sans un pas
Pas.

Car, tutti frutti est en lui
par lui et avec lui
Dans la cave des caves
terré au fond du terrain

Qu’en est-il de ceux-là qui sortent tous maintenant?
Vont-ils se briser entre eux, chaque instant?

Moi je jouis de voir sentir, je jouis de vous voir
Tremblez, manants, vous arrivez!
Tremblez de tous les temps!
Vous êtes ici chez moi, bienvenue chez Pan!

Du vin? non, il n’y a plus
Délices? encore un peu, viens…
Délire? des lyres, oui, c’est comme cela que ça finit.
En MUSI-QUEUE!

Mais… Mais avant…
C’est l’urgence de partir
C’est le tremblement de l’avenir.

Qui donc est le fou?
Qui sont-elles les horreurs, bergère?
Elles viennent combattre nos pensées…
Notre petite armée de penseurs virevoltants et joyeux

Les chiens et les chiennasses sont lâchés
Lâches, lâches, lèchent.
Chef de meute au rictus idiot et inconscient.
Magma de mamans et de dents…

Quel dommage que je sorte
Portes ouvertes, avorte!
Rentrez donc et tâtez l’aorte
C’est de cette sorte qu’on fait les sottes.

Adieu, adieu
Prenez ma place de libretin
Laissez-moi passer, ceci est mon chemin!

One Response to “Charlie M.”

  1. Salomon Reinach dit :

    Sors de ce corps Alan Vega! 😀

    … et des grosses lèches 😉

Leave a Reply

You must be logged in to post a comment.